Le phénomène est courant et trouve son origine dans l'activité humaine au sein du logement. La production excessive de vapeur d'eau provient des plantes, des cuissons, du lavage, du séchage, du repassage, de la transpiration et même de la respiration des occupants du logement !
Dans une maison, l'humidité peut être due aux remontées capillaires (remontées d'eau depuis le sol dans les murs), aux infiltrations, ou à la condensation due aux activités humaines. La condensation dans la maison est la seule cause d'humidité pouvant être diminuée par des gestes simples.
Aérer chaque jour, suffisamment longtemps
En ouvrant les fenêtres, vous chassez naturellement le surplus d'humidité qui a pu s'accumuler. Comptez au moins 10 minutes par pièce, surtout dans les espaces les plus exposés à l'eau comme la salle de bain ou la cuisine.
Or, le chauffage est rarement la solution la plus efficace pour réguler l'hygrométrie d'un logement. Et c'est sans compter le cout financier et écologique que cela engendre. Lutter contre l'humidité, cela passe forcément par une bonne ventilation et une bonne isolation.
Il est important de maintenir une température idéale et adaptée pour chaque pièce de la maison afin d'éviter l'humidité ambiante : dans la chambre : la température doit être aux alentours de 16°C. Dormir dans une pièce surchauffée n'est pas bon pour le sommeil.
Le taux d'humidité dépend de la différence de température à l'intérieur des pièces. Ce phénomène, associé à une mauvaise circulation de l'air est une cause habituelle d'humidité et peut donner lieu à de la condensation sous la forme de fines gouttelettes d'eau sur les murs ou les fenêtres.
Avec une humidité de l'air de 5 %, il faut une température réelle de 44,4 °C pour atteindre ces dangereux 35 degrés Tw. Avec une humidité de 85 %, le seuil fatidique est atteint à partir de 37,8 °C.
Injecter une barrière anti-humidité sera efficace contre l'humidité ascensionnelle, hydrofuger une façade peut empêcher l'eau de rentrer par infiltration. Enfin, pour un air sain, le placement d'un système de ventilation mécanique insufflée (VMI) sera efficace et durable.
Les meilleurs isolants contre l'humidité sont les isolants hydrophobes, soit : Le polystyrène extrudé Le polystyrène expansé Le polyuréthane.
Il est important, tout d'abord, d'assécher la pièce concernée par l'infiltration d'eau à l'aide d'un déshumidificateur d'air, si vous en possédez un. L'appareil peut être chimique, c'est-à-dire un simple absorbeur d'humidité, plutôt indiqué pour les petites surfaces comme les placards.
Quant au taux d'humidité relative (HR), il joue un grand rôle dans la qualité de l'air intérieur. Santé Canada estime qu'il ne devrait pas descendre sous les 30% l'hiver et de ne pas dépasser les 55% l'été (idéalement, on maintient le taux entre ces deux pourcentages).
Ainsi dans une maison neuve et performante on n'a pas l'impression d'avoir froid, alors que dans une maison ancienne, on peut vite voir sa facture de chauffage grimper. De plus, l'activité à l'intérieur de la maison produit de la vapeur d'eau qui augmente le taux d'hygrométrie de l'air.
Des plantes tropicales pour absorber l'humidité
Ces environnements chauds et humides peuvent être similaires à l'air dans une salle de bains après une douche chaude. Pour ce faire, le spathiphyllum, le palmier nain ou encore les nepenthes sont l'idéal.
Attention à l'humidité
Si votre construction maison bois n'est pas chauffée, elle va se refroidir et l'humidité va peu à peu s'installer. Dans les pièces d'eau, mais aussi dans les autres pièces de votre maison, vous allez, au fil du temps, sentir une odeur d'humidité désagréable.
L'humidité accentue par exemple la sensation de froid : le corps transmet en effet plus facilement sa chaleur à l'eau qu'à l air. De ce fait, un taux d'humidité important combiné à de l'air froid donne donc une sensation de froid plus intense, comme le confirme aussi cette étude.
Le taux d'humidité idéal en France en été va ainsi de 40 à 65% alors qu'en hiver, on le préfère autour de 50%, un chiffre revu à la hausse si l'on vit sous les tropiques.
Les experts recommandent d'utiliser ces appareils qui permettent de réguler le taux d'humidité dans l'air dès 60 % d'humidité. Le déshumidificateur est un appareil efficace puisqu'il permet de lutter contre un air trop chargé en eau pouvant entraîner des problèmes respiratoires et un phénomène de moisissures.
Le taux d'humidité idéal dans une maison l'hiver est de 30 % à 40 %. À moins de 30 %, la peau devient sèche, les yeux commencent à piquer et des problèmes de santé peuvent apparaître si ce taux est maintenu à long terme.
Les causes de l'humidité dans un sous-sol
L'action capillaire (lorsque vos blocs de béton absorbent l'eau et deviennent comme des éponges) ; Un problème relié aux vapeurs d'eau qui traversent vos murs ; Une infiltration d'air dans votre sous-sol, ce qui laisse entrer autant l'eau que l'air.
Les revêtements de sol PVC: la solution parfaite pour les ambiances humides. Grâce à leur composition en pvc, encore appelé vinyle, ces revêtements trouvent leur place dans toutes les pièces de la maison. Ils forment un revêtement idéal pour la salle de bain ou la cuisine.
Pourquoi mon vide sanitaire est-il aussi humide ? La terre exposée à l'air libre engendre de la vapeur d'eau qui s'évapore dans le vide sanitaire, puis éventuellement, dans votre demeure. En plus de l'eau souterraine qui suinte naturellement, il y a souvent des infiltrations provenant de l'extérieur.
Lorsque le sol du vide sanitaire est très humide en tout temps, il y a généralement une source d'eau extérieure qu'il faut canaliser et évacuer. Dans ce cas, il faut souvent installer un drain pour capter l'eau et le relier à une pompe à puisard pour évacuer l'eau vers l'égout pluvial ou le terrain à l'extérieur.
L'aération du vide sanitaire est obligatoire avant l'installation des canalisations de gaz. Il est possible de faire passer les tuyaux de gaz à travers un vide sanitaire à condition que celui-ci soit bien ventilé et qu'il soit accessible.
C'est la cause la moins « grave » : l'eau qui s'écoule sur le toit est dirigée vers le sol, et s'écoule vers votre vide sanitaire ou sur la surface de votre nappe phréatique.