Le 11 mars 2011, un séisme suivi d'un tsunami frappaient le Japon, causant la mort de plus de 18 000 personnes. À ce lourd bilan sont venues s'ajouter les terribles conséquences d'un accident survenu à la
Une problématique centrale, dix ans après la catastrophe nucléaire, que le pays devra régler au plus tôt avant l'automne 2022, date à laquelle l'espace de stockage de Fukushima-Daiichi se retrouvera entièrement saturé d'eau contaminée.
FactuelLe 11 mars 2011, un violent séisme sous-marin engendre un tsunami qui submerge la côte nord-est du Japon. L'eau pénètre dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Le bilan est de 22 500 morts et disparus.
Le 26 avril 1986 explosait le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, provocant « la plus grande catastrophe environnementale de l'histoire de l'humanité » selon les Nations unies.
Le 11 mars 2011, un gigantesque tsunami a ravagé les côtes du Japon et a notamment provoqué l'explosion de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi. Un événement qui a laissé de profondes traces.
Le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, confirme que la partie haute du bâtiment (murs et toiture) s'est effondrée à la suite d'une explosion d'hydrogène induite par la surchauffe du réacteur à la suite de la baisse du niveau d'eau de refroidissement.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
La centrale de Tchernobyl n'est plus occupée par les troupes russes depuis le jeudi 31 mars 2022, selon les autorités ukrainiennes. L'AIEA confirme que le transfert de responsabilité du contrôle de la centrale aux autorités ukrainiennes avait été formellement noté « par écrit ».
Environ 337 km2, soit 2,4 % de la superficie du département de Fukushima, demeurent actuellement inhabitables, et la population des déplacés est tombée à environ 36.000 personnes, selon des chiffres officiels, que de nombreux experts jugent toutefois largement sous-évalués.
Le tsunami de Lituya
En 1958, un méga tsunami d'une hauteur de 523 mètres de haut (plus que deux fois l'empire state building), le record mondial, est survenu dans la baie de Lituya en Alaska.
Survenue en 2011 au Japon, la catastrophe de Fukushima avait suspendu toutes les centrales atomiques du pays. Mais ce mercredi 23 juin, un réacteur nucléaire a été remis en route, respectant les nouvelles normes de sécurités imposées depuis par le Japon.
Elle se poursuit encore. Dix ans plus tard, des terres restent durablement contaminées. La superficie des zones évacuées est passée de 1 150 km2 (8,3% de la superficie de la préfecture de Fukushima) en 2013 à 336 km2 (2,5% de la superficie de la préfecture de Fukushima) en mars 2020.
Fukushima I est équipée de six réacteurs, mis en service entre 1971 et 1979, dont cinq selon l'architecture Mark 1. Ils ont été construits par General Electric,Toshiba et Hitachi.
les rejets volontaires ou involontaires (fuites) d'eaux contaminées provenant de l'usine ; l'arrivée en mer de polluants radioactifs issus de l'érosion de sols contaminés et du ruissellement, ou encore de la lixiviation de déchets issus des trois explosions de réacteurs.
L'accident de Tchernobyl a ainsi touché des zones localisées et très éparses dans l'est de la France, tant en plaine (plaine d'Alsace et Vallée du Rhône) qu'en montagne (Alpes du Sud, Corse, Jura et Vosges).
Les pompiers : les premières victimes de Tchernobyl
La scène de funérailles dans les deux premières semaines après l'accident est aussi réelle. Ils sont également enterrés dans deux cercueils : bois et plomb, et la tombe a été remplie avec du béton.
Le passage du nuage de Tchernobyl en France
Le Sud-Est et la Corse sont les premiers touchés. Le 1er mai, les trois quarts de la France se trouvent sous le nuage. Le 2 mai, une dépression repoussera le nuage vers l'intérieur du continent. Ce passage du nuage a été largement minimisé.
Ajaccio, Saint-Etienne ou la centrale nucléaire de Cattenom figurent parmi ces zones ou la radioactivité, mesurée régulièrement, est la plus élevée.
Puis, les animaux domestiques présents depuis le début de l'accident se sont adaptés et ont évolué pour être plus résistants. Enfin, toujours d'après German Orizaola, "l'absence d'humains à l'intérieur de la zone d'exclusion pourrait favoriser de nombreuses espèces, en particulier les grands mammifères".
Contamination nucléaire
La ville de Tchernobyl est encore « habitée » mais d'une manière bien particulière puisque les enfants et les femmes enceintes ou en âge de procréer n'y sont pas autorisés. Officiellement, un millier d'habitants peuplent le no man's land. Officieusement, elle en compte trois ou quatre fois plus.
Mais en 2022, il n'y aura plus de place pour stocker ce liquide contaminé (on y trouve du césium 137 - un élément radioactif). Pour limiter les dégâts, les travailleurs sur place ont même gelé les sols pour que l'eau ne se répande pas davantage.
rejet de matières radioactives; contamination de l'air, du sol, des aliments ou de l'eau; problèmes de santé, dont nausées, vomissements, brûlures de la peau, fièvre et cancer; destruction ou contamination de la flore, des cultures et des sols.
Les autorités nippones ont pris des dispositions exceptionnelles pour limiter les conséquences des émanations radioactives. Ainsi ont-elles notamment distribué de l'iode aux riverains, et étendu à 20 km le rayon d'évacuation des populations.