Le sondage permanent, dit « à demeure », est un type de sondage dont le dispositif est installé sur l'appareil urinaire du patient pour une longue durée, entre plusieurs jours et plusieurs mois. Il est indiqué aux patients non opérables ou paraplégiques, pour qui aucune autre alternative n'est possible.
La vessie est complètement vidée, empêchant le reflux d'urine susceptible d'endommager les reins. Il empêche les urines résiduelles, réduisant les risques d'infections urinaires. Comme la vidange est complète il n'y a aucun risque de fuite. Vous contrôlez le moment et la manière dont vous vidangez votre vessie.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
Contactez votre médecin en cas de fièvre, douleurs abdominales, brûlures urinaires, urines troubles ou malodorantes et en cas d'absence d'écoulement d'urines dans le sac collecteur. C'est votre médecin/chirurgien qui décidera du moment opportun pour changer votre sonde vésicale et quand il sera possible de la retirer.
Est-ce que la sonde urinaire fait mal ? La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs.
Insérez le bout de la seringue dans la valve de la sonde. Laissez le liquide remplir la seringue. Lorsque le liquide ne s'écoule plus, aspirez doucement avec la seringue pour vérifier qu'il ne reste plus de liquide. Forcez comme pour uriner et tirez délicatement sur la sonde pour l'enlever.
Les plus connus sont les exercices de Kegel. Ils sont efficaces pour une rééducation en cas de fuites urinaires. Il est nécessaire de les pratiquer régulièrement pendant au moins 3 mois, parfois 6, avant de passer à un rythme moins soutenu.
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
La prostate est retirée en totalité, ainsi que les vésicules séminales. La continuité entre la vessie et l'urèthre est rétablie par des sutures utilisant des fils. Pendant l'intervention une sonde urinaire est mise en place dans la vessie par le canal de l'urèthre pour favoriser la cicatrisation.
Indications : rétention urinaire aigue ou chronique avec impossibilité de sondage trans-urétral. inflammation de l'urètre. inflammation de la prostate.
Si la sonde n'est plus nécessaire, le médecin va donner la consigne à l'infirmière de la retirer, or ce geste est souvent repoussé au lendemain pour des raisons logistiques. Ainsi, des heures, voire des jours, peuvent se passer avant qu'une sonde urinaire ne soit retirée.
Il en existe deux types : les sondes urinaires à demeure, introduites dans la vessie par l'urètre, et les cathéters sus-pubiens, insérés par l'estomac directement dans la vessie. Les sondes à demeure sont posées par des professionnels de santé et restent en place aussi longtemps que nécessaire.
Il existe deux types principaux de sondage. Si la sonde est destinée à rester dans la vessie pendant des heures, des jours ou plus, il s'agit d'une sonde à demeure. Si la sonde est insérée pour drainer la vessie puis retirée, cette technique est appelée sondage intermittent (SI).
Pourquoi une SUAD, quels risques et quel entretien ? La SUAD est indiquée lorsqu'il n'est pas possible de se passer d'une sonde urinaire. Le plus souvent, c'est l'absence de capacité à une mobilisation autonome qui en est la raison, mais l'inopérablilité sur contre-indication à une anesthésie est parfois en cause.
Après la pose d'une sonde double J, il est possible de ressentir des douleurs et des brûlures lors des mictions. Le frottement du tube contre la paroi de la vessie peut également provoquer des irritations causant la présence de sang dans les urines en faible quantité (urines rosées).
Le but de l'auto-sondage est d'assurer une vidange régulière de la vessie grâce à l'introduction par vous même d'une sonde par l'urèthre. Ils sont indiqués lorsque le mauvais fonctionnement de la vessie ne permet plus une évacuation naturelle des urines.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Autre conséquence négative de la prostatectomie, ce type d'opération semblait associé à une hausse des troubles de l'érection, avec un risque de dysfonction érectile presque multiplié par 3.
La rééducation périnéale est le traitement de première intention en cas de fuites urinaires. La récupération est totale sur plusieurs semaines de prise en charge kinésithérapique. L'objectif est de redynamiser les muscles élévateurs de l'anus par : La contraction mécanique du périnée.
Il doit être impérativement en déclive (positionné plus bas que la vessie quelle que soit la situation : allongé, assis, marche).
Les arrêts de travail et les répercussions sociales et sexuelles sont classiques. Jusqu'à un patient sur trois ayant une sonde double J peut encore être en arrêt de travail au bout d'un mois.
Quand retirer la sonde JJ ? Provisoire, ce type de sonde peut être posé pour une durée de quelques jours, à quelques semaines, voire pendant plusieurs mois et requiert un suivi médical.
Nycturie à cause de problèmes médicaux :
Certaines maladies et problèmes médicaux peuvent causer une nycturie, notamment les infections urinaires ou encore les infections de la vessie. Ces infections peuvent causer des sensations fréquentes de brûlures et des besoins urgents d'uriner la journée et la nuit.