L'euphémisme est une figure de style utilisée pour atténuer une idée qui pourrait choquer ou blesser. On l'emploie généralement pour parler de sujets comme la mort, la maladie, la vieillesse et d'autres sujets tabous ou jugés immoraux.
Alors que l'euphémisme atténue le sens pour cacher les idées déplaisantes, la litote utilise des expressions plus faibles pour évoquer plus qu'elle ne le dit. Cette figure de style exprime des idées qui présentent un sens implicite plus fort qu'un sens explicite.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore. Mais la litote n'est pas réservée à la littérature !
euphémisme
Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant. (Exemple : il s'est éteint, il est parti pour un monde meilleur, etc., à la place de « il est mort ».)
L'antiphrase consiste à dire le contraire de ce que l'on pense. Toutefois, pour qu'il y ait réellement ironie, il faut faire remarquer que l'on ne pense pas ce que l'on dit.
C'est un mode d'expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier. Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l'expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie. Le contraire du pléonasme est l'oxymore.
Synonyme : avantageusement, bien, favorablement, victorieusement. Contraire : mal, malencontreusement, pitoyablement.
Une redondance aussi dans « Aujourd'hui »
Autre raison pour laquelle on ne doit pas dire cette expression : le mot « aujourd'hui » est lui-même un pléonasme. Le « hui » à la fin du mot signifie en ancien français « en ce jour ». À ce jour, on a gardé cette construction.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
Le chiasme permet de mettre en parallèle des éléments et de créer ainsi des effets d'opposition, des liens de cause à effet.
Le chiasme (prononcé kiasme) est une figure dans laquelle les contraires s'opposent en symétrie dans une forme AB-BA. L'effet du chiasme s'appuie sur le rythme et la répétition. Le chiasme est une forme d'antithèse dédoublée qui peut également souligner les similitudes dans les mots opposés.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
Figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires. (Exemple : un silence éloquent.)
Figure de style réunissant deux termes antinomiques (opposés, de sens contraire). Exemple : Un "silence assourdissant" est un oxymore. Tout comme la citation de Voltaire : "Le superflu, chose très nécessaire."
L'hyperbole exagère une idée pour l'accentuer dans le but de créer une forte impression. Elle consiste à jouer sur la syntaxe et sur le lexique. Elle peut être utilisée afin de convaincre ou d'amuser le lecteur.
600 mots différents sont en moyenne utilisés chaque jour par un individu. Dans la liste de ces mots, on trouve : bleu, super, aitre, bizarre pour les adjectifs. Parmi les noms les plus utilisés, on retrouve aide, chef, enfant.
"Aujourd'hui" : déjà un pléonasme
Un peu d'étymologie ! Dans "aujourd'hui", il y a hui, un petit mot d'ancien français qui signifie "ce jour". On le retrouve sous les formes hoy, en espagnol, et oggi, en italien. Par conséquent, "aujourd'hui" est déjà un pléonasme signifiant "au jour de ce jour".
Soit l'on considère, comme l'Académie française, que la seule graphie valable est "au temps pour moi !", soit l'on considère que les deux expressions coexistent, avec une nuance de sens : "au temps pour moi !" pour "reprenons au moment où je me suis trompé", et "autant pour moi !" pour "j'ai moi aussi commis une erreur ...
La citation la plus courte sur « Le ridicule ne tue pas » est : « Le ridicule ne tue pas la pitié. » (Jules Renard).
1. Indique qu'un événement se produit en dernier lieu : Il marcha longtemps de long en large, enfin il sortit. 2. Indique une conclusion après une énumération : C'est un joueur, un débauché, enfin un homme dangereux.
Réponse négative, refus. Non, n'insistez pas.
L'antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d'exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.
3) Le polyptote
Le polyptote consiste à répéter le même mot sous des formes grammaticales différentes. Les polyptotes les plus fréquents font varier un même verbe en voix, en mode, en temps ou en personne.
Locution figée, expression composée de plusieurs mots, possédant un sens global qu'on ne peut expliquer par le détail de chaque mot. Souvent, une expression toute faite est, pour un étranger, incompréhensible ou ambiguë sans le secours d'un bon dictionnaire.