L'Acqua Alta est un phénomène périodique à Venise qui se produit lorsque le niveau de la mer Adriatique monte d'un cran. Lorsque ce phénomène a lieu, Venise se retrouve plus ou moins inondée. On considère que l'Acqua Alta est déclenchée lorsque la marée dépasse de 90 centimètres le niveau habituel.
Le terme « Acqua Alta » signifie littéralement « Hautes Eaux ». Il est utilisé pour parler de la période d'inondation de Venise, qui est causée par des pics de marée très hauts. Lors de ces épisodes d'Acqua Alta, toute la zone insulaire de Venise, c'est-à-dire le Venise historique et touristique, est inondée.
L'eau forme un barrage naturel et en cas de siège, la cité ne manque pas d'eau. Les fleuves sont des voies de tranport, des renforts peuvent arriver directement au coeur de la cité, on peut évacuer ses déchets directement dans l'eau.
En conséquence si l'on continue avec ce rythme, il est légitime de croire qu'aux alentours des années 2100 Venise sera complétement recouverte d'eau. A suivre juste derrière Venise nous retrouvons Amsterdam et Hambourg ainsi que d'autres splendides villes.
Causes des inondations terrestres
Le débordement indirect d'une réserve d'eau (de surface ou souterraine) suite à la remontée des nappes phréatiques ou bien d'eaux à travers les canalisations. L'accumulation des eaux de ruissellement suite à des précipitations abondantes.
L'inondation est un phénomène naturel susceptible de provoquer des pertes de vie humaine, le déplacement de populations, d'avoir un impact sur la santé humaine, les biens et les réseaux. Elle peut également nuire à l'environnement et compromettre gravement le développement économique.
La hausse de la température de la planète augmente mécaniquement l'évaporation de l'eau des océans et rivières, ce qui apporte des « masses d'eau plus importantes dans l'atmosphère ». Ce phénomène peut accroître le risque de précipitations intenses et violentes, précise le chercheur.
« Venise ne disparaîtra pas comme l'Atlantide engloutie par les flots, mais va s'effondrer sur elle-même », explique-t-il. « Déjà, depuis des décennies, l'eau saumâtre ronge les fondations des bâtiments qui s'écroulent de plus en plus souvent. »
Menacée par le changement climatique, de grands projets d'infrastructures, l'impact du tourisme de masse, la navigation des bateaux de croisière, Venise, inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1987 et sous la loupe de leur experts depuis des années, était menacée d'être inscrite sur la liste des sites en danger.
Venise est une ville ancienne d'Italie, construite sur la lagune, une étendue d'eau salée peu profonde. Les maisons ont été bâties sur 117 îles, entourées de canaux. On circule en bateau sur ces canaux qui remplacent les routes. Les maisons du bord de l'eau ont des fondations qui résistent au sel de la mer.
Venise est construite sur une lagune : une étendue d'eau salée peu profonde qui communique avec la mer. En réalité, les maisons ne sont pas bâties sur l'eau, mais sur 117 îles, reliées par des canaux. Les maisons au bord de l'eau ont des fondations qui résistent au sel de la mer.
Sa fondation date de l'an 421. Les habitants de Vénétie, expulsés par les Ostrogoth et les Lombards, se sont réfugiés dans ces terres marécageuses de l'embouchure du fleuve Pô, ce qui sera le point de départ de la ville de Venise.
Plongeant la Sérénissime dans une crise économique sans précédent. Et pour cause, à Venise, le tourisme représente 65 % des emplois. Le secteur aurait ainsi perdu 2,5 milliards d'euros en 2020, sur les 3 milliards générés en année normale. Et les perspectives ne sont guère meilleures pour 2021.
En juin 2021, la basilique Saint-Marc de Venise, point le plus bas de la ville, a été inondée, et la place s'est transformée en véritable lac. La crue, qui a atteint jusqu'à 1,87 m, a ainsi baigné une grande partie de la ville.
À Venise, un système de barrage baptisé Mose protège la ville des marées dévastatrices, de plus en plus récurrentes en raison du changement climatique : un projet efficace qui pourrait mettre la lagune en danger en détruisant les marais qui la composent.
Les acqua alta ne touchent pas non plus la ville de Venise dans sa totalité : la montée des eaux est beaucoup plus visible au niveau de la partie la plus basse de la ville, c'est à dire au niveau du quartier ultra touristique de San Marco.
Le tourisme des croisiéristes est aussi source de pollution des eaux. En effet les paquebots utilisent un fuel lourd, qui est encore plus polluant que celui des camions. Ils produisent donc de l'oxyde d'azote, de l'anhydride carbonique, de l'oxyde de soufre et des poussières.
Résultat aujourd'hui, et depuis plusieurs années déjà, Venise se vide littéralement de ses habitants qui subissent au quotidien ce tourisme de masse. En à peine 40 ans, la population de la ville a été divisée par deux et la ville ne compte plus désormais que 52 000 habitants permanents.
Elle est devenue une grande puissance maritime au Xe siècle. Venise dans son ensemble est un extraordinaire chef-d'œuvre architectural car même le plus petit monument renferme des œuvres de certains des plus grands artistes du monde, tels Giorgione, Titien, le Tintoret, Véronèse et d'autres.
1/ Les Pays-Bas.
Les Vénitiens établirent leur ville en enfonçant des pieux en chêne et en aulne dans le sol sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent des maisons et des palais et entamèrent un combat contre le mouvement continuel des marées. Les principales autres îles de la lagune sont : le Lido, Murano, Burano, Torcello.
Elles peuvent également réduire l'érosion des sols pouvant être dans les cas extrêmes à l'origine de coulées de boues ou de glissements de terrain notamment en montagne. Le long d'un cours d'eau, ces zones naturelles jouent également un rôle fondamental dans la protection des biens et des personnes.
Aujourd'hui, comme on a beaucoup construit dans les zones inondables les dégâts sont encore plus violents qu'avant. A cause de toutes les routes, de la progression de l'urbanisme, les sols absorbent moins bien qu'avant. En France, les inondations les plus meurtrières ont lieu dans les montagnes du sud.
L'eau s'infiltre, circule vite et facilement dans les milieux « perméables » (comme les sables ou les calcaires), mais circule très difficilement dans les milieux « imperméables » (comme les marnes et les argiles) , voire même ruisselle sur leur surface.