Vichy est le siège du Gouvernement de l'« État français » — plus connu sous le nom de régime de Vichy — entre juillet 1940 et août 1944. La station thermale de l'Allier, située alors en zone libre, est choisie principalement par sa forte capacité hôtelière et son accès assez rapide à Paris.
La zone libre est, pendant la Seconde Guerre mondiale, après la signature de l'armistice du 22 juin 1940, la partie du territoire français située au sud de la ligne de démarcation, la zone occupée par l'Armée allemande étant située au nord de cette ligne.
L'objectif principal des Allemands était la capture de la flotte française dans le port de Toulon, et l'opération Lila fut mise en œuvre le 26 novembre pour prendre intact le maximum de navires possible.
Le régime de Vichy sert l'idéologie allemande dans différents domaines : prêt de main-d'œuvre (STO), renforcement de la répression contre les opposants, création du SOL, puis de la Milice française, mesures économiques en faveur de l'Allemagne, etc.
La ville a une population aisée et restreinte. Elle dispose également d'un grand nombre d'hôtels et peut donc loger tout le cabinet ministériel. Sa proximité avec Paris et la zone occupée achève de convaincre le Maréchal Pétain, lequel officialise le choix de la nouvelle capitale en juillet 1940.
Vichy est le siège du Gouvernement de l'« État français » — plus connu sous le nom de régime de Vichy — entre juillet 1940 et août 1944. La station thermale de l'Allier, située alors en zone libre, est choisie principalement par sa forte capacité hôtelière et son accès assez rapide à Paris.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
Paxton, ont affirmé qu'il s'agissait d'une volonté unilatérale du gouvernement de Vichy. Philippe Burrin tranche dans le vif. A ses yeux, on ne peut expliquer le choix de la Collaboration qu'en tenant compte à la fois des rapports de force internationaux et des ambitions intérieures de Vichy.
Le maréchal Pétain engage une politique de collaboration avec l'Allemagne pour améliorer le sort des prisonniers français détenus en Allemagne, réduire les frais d'occupation et améliorer le ravitaillement des habitants. Il l'annonce lors d'un discours à la radio le 30 octobre 1940 après avoir rencontré Hitler.
Pensant qu'elle pourrait atténuer leurs difficultés, Pétain invite dans ce même discours les Français à le suivre dans cette voie en leur expliquant : « Ainsi, dans un avenir prochain, pourrait être allégé le poids des souffrances de notre pays, amélioré le sort de nos prisonniers, atténuée la charge des frais d' ...
Le but de la ligne de démarcation, selon un officier allemand, est de rendre docile le Gouvernement français : les trois quarts du blé et du charbon français sont produits en zone occupée, ainsi que presque tout l'acier, le textile, le sucre ; la zone libre était ainsi très dépendante de l'Allemagne.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
Substituant la devise « Travail, Famille, Patrie » à la formule républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité », il se fonde sur une idéologie nationaliste, autoritaire, xénophobe et antisémite, rejetant la démocratie parlementaire.
Le 24 octobre 1940, Pétain serre la main d'Hitler à Montoire et entre « dans la voie de la collaboration ». Trois semaines plus tôt, il avait édicté la première loi antisémite « portant statut des Juifs », qui précisait les professions interdites aux Juifs français. Pétain et la France s'enfoncent dans le déshonneur.
b) Vichy, un régime autoritaire
Dès ses débuts, le régime a supprimé la liberté de la presse et le droit de grève, interdit les partis et les syndicats. Pour Pétain, le pays ne peut en effet se relever que s'il est uni. Les fonctionnaires doivent prêter serment. L'État favorise le corporatisme.
La zone libre était dirigée par le maréchal Pétain et la capitale était Vichy. En 1942, quand l'Allemagne conquiert la totalité de la France la zone libre est rebaptisée "zone sud".
Les principales caractéristiques du régime sont les suivantes : « révolution nationale » antilibérale, traditionaliste et nationaliste, tendant vers un fascisme à la française. politique de collaboration avec les nazis (collaboration économique, policière et militaire) à partir du 30 octobre 1940. cléricalisme.
Pétain pense que la collaboration va aider le pays à moins souffrir, à améliorer le sort des prisonniers et à atténuer la charge des frais de l'occupation.
Deux gouvernements (Daladier et Reynaud) vont se succéder pour laisser place le 16 juin 1940 au gouvernement de Pétain qui met fin à la Troisième République le 10 juillet et instaure le régime de Vichy le 11 juillet .
Paragraphe argumenté: Dès la signature de l'armistice par le Maréchal Pétain, le 18 juin 1940, la France va entrer dans l'une des périodes les plus noires de son histoire. Une France qui a capitulé, collaboré, déporté, exterminé des millions d'hommes, de femmes et d'enfants.
Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Le gouvernement français a mis le doigt dans l'engrenage de la collaboration dès la signature de l'armistice, le 22 juin 1940. Le vice-président du Conseil Pierre Laval croit, comme beaucoup de ses contemporains, à la victoire définitive de l'Allemagne et il juge bon de s'en accommoder.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.
En guerre depuis deux jours déjà contre la Russie, elle veut prévenir une attaque conjointe de la Russie et de la France contre son territoire et met en oeuvre sans attendre le plan ébauché vingt ans plus tôt par un officier d'état-major (le plan Schlieffen).