«L'entêtement de l'écrivain était peut-être pour lui une façon de se grandir, observe encore l'historien Eric Anceau. En se confrontant au premier des Français, il se hissait à sa hauteur et ne pouvait monter plus haut.» Hugo, indiscutablement, a été un adversaire terrible.
De Napoléon III, on connait donc le surnom "Napoléon le Petit" que lui a collé l'écrivain, le coup d'état du 2 décembre 1851, le rétablissement de l'empire, la dérive autoritaire, la défaite de Sedan et le siège prussien de Paris en 1870.
Les deux hommes étaient tous deux députés ; Louis-Napoléon avait considéré l'opportunité que lui offrait la décision constitutionnelle d'élire le président au suffrage universel, il s'était présenté et Hugo lui avait apporté le concours de « L'Evènement », le journal que ses deux fils dirigeaient et qu'il inspirait.
Réponse. bonjour! Victor Hugo n'aimer pas Napoléon III, en effet il l'avait exilé pour des raisons politiques et Napoléon Ier, le père de Victor qui va devenir général de Napoléon entraîne avec lui toute la famille sur les routes vers l'Europe.
« Les Châtiments » est un recueil de poèmes satiriques écrit par Victor Hugo, publié en 1853. Ce recueil, Hugo en débute la rédaction à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 qui voit l'arrivée au pouvoir du prince Louis-Napoléon Bonaparte. Cette période là marque le début de l'exil de Victor Hugo.
Il devient alors l'un des opposants les plus célèbres à Napoléon III. Victor Hugo met en effet sa plume au service de son engagement politique contre l'empereur. Il proclame les grands principes de libertés et de justice et refuse même de rentrer en France lors de l'amnistie des proscrits en 1859.
Plus avant dans le poème, la désignation implicite de Napoléon III par l'évocation de « Sylla » (v. 26), dictateur romain qui a multiplié les proscriptions et les massacres, dénonce sa cruauté sanguinaire et fait de lui une figure légendaire dont la postérité gardera le souvenir au même titre que les pires tyrans.
Sous la Monarchie de juillet (1830-1848), Victor Hugo, qui soutient la monarchie, est nommé "Pair de France" par le roi Louis-Philippe. Il siègera à la Chambre des pairs pendant presque trois ans, d'avril 1845 à février 1848.
Au début de sa carrière politique, Victor Hugo soutient la monarchie des Bourbons : il est légitimiste. Après la Révolution de 1830, il se rapproche de la Monarchie de Juillet : il est sensible à l'admiration que lui porte la duchesse d'Orléans, la femme de l'héritier du trône.
La trajectoire politique de Victor Hugo dessine un mouvement de la droite vers la gauche. Il fut d'abord un soutien exalté de la monarchie légitime, sous Louis XVIII et Charles X. Puis il franchit le pas de la de la politique sous la monarchie de Juillet en devenant pair de France, nommé par Louis-Philippe.
Il ne cessera de proclamer l'égalité de tous les hommes, et de lutter contre la xénophobie et le racisme. Pour la liberté d'expression. Hugo défend la liberté de la presse et la liberté d'expression. Pour diffuser ses idées, il fonde en 1848 le journal L'Événement, avec ses fils, Charles et François-Victor.
Parce que le poète y a passé trois années d'exil pendant lesquels il a écrit ses plus beaux poèmes. A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Le débat parlementaire du 20 juin 1848 sur les Ateliers nationaux donne au député Victor Hugo l'occasion d'un bel effet de tribune, inattendu dans sa bouche : « Les ateliers nationaux sont un expédient fatal.
Les monarchistes et les républicains sont contre le nouveau régime : les monarchistes veulent faire revenir la famille royale au pouvoir (le frère de Louis XVI est en exil), tandis que les républicains pensent que le Premier Consul a trop de pouvoir.
Une autre explication proviendrait de la différence des mesures entre le pied français et le pied anglais. En effet, alors qu'en France cinq pieds et deux pouces (la taille de Napoléon) équivalent à 1 mètre 69, en Angleterre, cinq pieds et deux pouces ne valent qu'1 mètre 58.
Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que « Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo. »
Pour Louis-Napoléon, la manœuvre prive l'ennemi commun de moyen d'action légale. Mais cette compromission avec les membres du parti de l'Ordre ne peut le satisfaire d'autant plus que le suffrage populaire est l'un de ses principes et que la nouvelle loi lui retire des électeurs.
Ce poétique surnom qu'il s'était trouvé, comme on était Stello, Fantasio, Celio ou Fortunio à la même époque, ne couvre qu'une partie de la vie et du caractère d'Hugo, et l'on peut dire de son personnage, celui du rêveur de trente à quarante ans d'environ 1835, élargi depuis jusqu'à éclater.
Le poète devient le symbole de la lutte de la République contre l'Empire, prenant position en toute occasion, par voie de presse et dans ses œuvres en faveur d'une meilleure justice sociale, pour la paix et la liberté des peuples opprimés, contre la peine de mort…
Il est considéré comme le plus important des écrivains romantiques (XIXe siècle) de la langue française. En 1841, il est élu à l'Académie française. Ses œuvres sont très diverses : romans, poésies, pièces de théâtre… Ses romans les plus connus sont Les Misérables (1862) et Notre-Dame de Paris (1831).
Les Contemplations comme œuvre du deuil
La mort de sa fille conditionne en effet la structure du livre et sa séparation en deux parties. Hugo choisit les vers pour raconter la traversée de son deuil, ceux-ci permettent de mettre en forme cette expérience douloureuse et de la dépasser.
L'exil de Victor Hugo est un épisode de la vie de l'homme de lettres français Victor Hugo au cours duquel il s'exile hors de son pays, à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, et son bannissement par le décret du 9 janvier 1852.
L'opposition de Victor Hugo à la restriction du suffrage universel. La loi est votée par l'Assemblée le 31 mai 1850. Le suffrage universel, en donnant un bulletin à ceux qui souffrent, leur ôte le fusil. En leur donnant la puissance, il leur donne le calme.