De récentes études ont montré que la VNI à domicile, prescrite aux patients atteints de BPCO et ayant un taux sanguin anormalement élevé de gaz carbonique, pouvait réduire le nombre d'hospitalisations et la mortalité.
Pourquoi traiter les patients BPCO avec la VNI à domicile ? Des données récentes indiquent que le traitement par VNI à domicile est bénéfique pour les patients BPCO avec une hypercapnie persistante.
La ventilation non invasive (« VNI ») permet ainsi de diminuer le travail des muscles respiratoires, et une amélioration des échanges gazeux (meilleure oxygénation et diminution du taux de gaz carbonique).
Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
La ventilation par masque ou non invasive (VNI) est utilisée dans la prise en charge des insuffisances respiratoires aiguës (IRA) : la bronchopneumopathie chronique obstructive en poussée et l'œdème pulmonaire cardiogénique grave sont les indications de choix car la VNI améliore le pronostic vital des patients.
chez le patient BPCO
Cette technique consiste en une ventilation spontanée avec aide inspiratoire à laquelle on adjoint une pression expiratoire positive. L'action de ce mode est régie par la différence entre une pression inspiratoire et une pression expiratoire pré- réglée.
Les principaux avantages de la VNI:
être moins essoufflé diminue la sensation de fatigue. améliore le sommeil et la vigilance en journée.
Dans la BPCO, la désaturation nocturne est définie par une chute de la saturation en oxygène pendant plus de 30 % du temps d'enregistrement interprétable avec un niveau de saturation en oxygène (SaO2) inférieur à 90 % ou une SaO2 moyenne inférieure à 90 % sur l'ensemble du temps de l'enregistrement.
La gravité de la BPCO sous-jacente est fonction du degré d'obstruction bronchi- que définie par un rapport de Tiffeneau (VEMS/CV) < 70 % (tableau 1) (5). Une fréquence des exacerbations > 3/an, une exacerbation récente ayant nécessité une hospitalisation sont également des facteurs de risque d'exacerbation grave.
Le traitement médicamenteux de la BPCO repose sur les bronchodilatateurs administrés par voie inhalée : de courte durée d'action puis de longue durée d'action en monothérapie, et si échec, en association. Le bon maniement du dispositif d'inhalation est essentiel : formation du patient et vérification régulière.
Sous l'effet des muscles, lors de l'inspiration, les poumons se remplissent d'air, ce qui permet d'apporter de l'oxygène (plus précisément du dioxygène) à notre organisme, puis se vident d'air lors de l'expiration pour permettre d'évacuer le gaz carbonique (plus exactement le dioxyde de carbone).
Les auteurs de ce travail concluent que le système Optiflow utilisé en continu n'est pas inférieur à la VNI intermittente et que leurs résultats supportent l'utilisation de l'Optiflow comme alternative à la VNI pour la prévention ou le traitement de l'insuffisance respiratoire aiguë après chirurgie cardiaque.
En cas de dysfonctionnement respiratoire, le sang contient moins d'oxygène et accumule le gaz carbonique. Les organes et les muscles reçoivent moins d'oxygène. Le manque chronique d'oxygène peut se traduire de plusieurs façons : Fatigue particulièrement lors des activités physiques.
Le traitement de l'hypercapnie repose sur la ventilation non invasive, qui assiste le patient, durant la nuit, afin de l'aider à mieux respirer, en exerçant une pression au niveau de la bouche et du nez. La meilleure prévention contre les maladies respiratoires pouvant déclencher l'hypercapnie reste de ne pas fumer.
L'hypercapnie apparaît lorsque la ventilation alvéolaire baisse ou ne parvient pas à augmenter suffisamment en réponse à une augmentation de la production de dioxyde de carbone.
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
Les exacerbations correspondent à une augmentation des symptômes respiratoires (essoufflement, toux, expectoration), débutant de manière aiguë, durant plus de 48 heures.
BPCO de stade 3 « sévère » : l'essoufflement se fait récurrent, même lors d'efforts minimes de la vie de tous les jours. Les bronches sont de plus en plus obstruées.
Le stade 4
C'est le stade très sévère du BPCO. La VEMS est inférieure à 30 % du volume pulmonaire mobilisable maximal.
Plusieurs maladies occasionnent des désaturations nocturnes en oxygène, telles que la BPCO, l'insuffisance cardiaque décompensée et le syndrome d'apnées-hypopnées du sommeil (SAHS).
Il est conseillé aux personnes ayant la peau foncée de parler avec leur prestataire de soins de santé si elles ont des questions ou sont inquiètes à propos de leur oxymètre ou de leur niveau d'oxygène. 90 % ou moins Ce niveau d'oxygène est très inquiétant et peut signaler la présence d'un grave problème de santé.
Les auteurs concluent ainsi que la VNI peut être directement arrêtée dès qu'une stabilisation clinique et une normalisation du pH sont obtenues. Cette attitude semble en effet ne pas avoir de conséquence à court terme et permettre de raccourcir les durées de séjours en réanimation ou USIR.
La présence d'un médecin ou d'un kinésithérapeute ayant acquis une expérience en ventilation mécanique est notamment indispensable. La mise en route de la ventilation à domicile correspond au premier mois de traitement après mise à disposition du matériel à domicile.
Optiflow™ : Matériel d'oxygénothérapie permettant de faire du haut débit à l'oxygène pur. Oxygénothérapie : Traitement par enrichissement en oxygène de l'air inspiré. bleu (conserver le circuit blanc), la cuve et le filtre.