L'objectif principal de l'expertise médicale est d'évaluer l'ensemble des préjudices corporels subis par une victime. Il appartient à des médecins diplômés de la réparation du préjudice corporel qui ont pour mission de se prononcer sur des chefs de préjudice imputables au dommage initial.
Le médecin expert de recours assiste la victime à l'expertise médicale afin de : faciliter le rappel des faits. remettre à l' expert les documents préparés, à savoir les doléances et les différents préjudices subits. participer à l'examen clinique de l'expert.
L'expertise peut être demandée par la Caisse en cas de désaccord entre le médecin-conseil et le médecin traitant sur la date de guérison ou de consolidation ou entre le médecin traitant et le médecin conseil sur la reprise par la victime d'un travail léger avant sa guérison.
Vous recevez une date de convocation. Le médecin expert vous recevra. Il vous posera des questions sur l'accident, sur les conséquences pour le moment sur votre vie et procédera à un examen médical. Il déposera ensuite un rapport d'expertise médicale de conclusions provisoires à son mandant.
A retenir : Un médecin expert est un médecin qui est diplomé en réparation du préjudice corporel. Il existe les médecins experts qui travaillent pour les assureurs, les médecins experts qui oeuvrent pour les tribunaux et les médecins experts qui travaillent pour les victimes.
Le médecin expert désigné par la compagnie est payé par son mandant. Une expertise judiciaire, si elle s'inscrit dans le cadre de la Loi Badinter ou de tout autre accident avec un tiers responsable est également à la charge de l'assurance débitrice de l'indemnisation pour la victime.
« l'examen médical se fait habituellement en présence des seuls médecins, avec l'accord du blessé. La victime peut demander que seul l'expert soit présent, ou à contrario imposer la présence de son avocat ou de la présence de son choix ».
Médecin expert prix : tarifs d'un expertise médicale
Tout dépendra de la prestation faite par le médecin expert et du temps passé. Il faut compter environ 180 euros de l'heure d'intervention du médecin expert.
« soit la victime va devant un tribunal. Un juge désignera alors un expert judiciaire qui aura pour mission de lui donner son avis sur ce désaccord. C'est une expertise médicale judiciaire » ; « soit la victime et l'assureur décide de désigner en commun un médecin arbitre qui tranchera le désaccord. »
Généralement, l'expert se déplace sur les lieux pour constater les dégâts et essayer de déterminer les causes du sinistre. Il peut aussi faire son constat à partir de photos, sans se rendre personnellement sur le lieu du sinistre. Il rédige un rapport d'expertise.
Qui a le dernier mot du médecin conseil et du médecin du travail ? Comme évoqué précédemment, c'est le médecin-conseil de la CPAM qui est chargé d'assurer le contrôle médical. Autrement dit, il doit vérifier que l'état de santé du salarié mentionné sur l'arrêt maladie est réel.
Vous avez reçu une lettre de convocation pour une visite chez le médecin–conseil. Comme beaucoup de personnes dans votre cas, vous vous posez peut-être des questions sur ce rendez-vous médical : pourquoi suis-je convoqué ? Comment cela va-t-il se passer ? Va-t-on tenir compte de ma situation personnelle ?
La décision juridictionnelle d'ordonner une expertise
Les juges peuvent ordonner une expertise médicale lorsqu'ils sont saisis de toute l'affaire et s'aperçoivent qu'ils ne peuvent pas décider sans cet avis technique.
Examen de la demande
Le médecin expert est désigné d'un commun accord par votre médecin traitant et le médecin conseil de la CPAM (ou, à défaut d'accord, par le directeur général de l'ARS). La caisse adresse au médecin expert la demande d'expertise et un protocole définissant la mission qui lui est confiée.
Le médecin expert, ou le comité, informe immédiatement le malade ou la victime, des lieu, date et heure de l'examen. Dans le cas où l'expertise est confiée à un seul médecin expert, celui-ci doit aviser le médecin traitant et le médecin conseil qui peuvent assister à l'expertise.
Assurez-vous donc d'avoir un bon dossier, conservez vous-même les informations importantes et demandez à votre médecin traitant de préparer une lettre avec des pièces jointes avant de vous rendre à un examen de contrôle.
Pour remédier à ce problème, il est fortement conseillé de rédiger vos doléances par écrit. Il n'existe aucun formalisme. Avec vos propres mots, vous devez simplement raconter vos souffrances physiques et morales, votre vécu, votre quotidien, vos inquiétudes pour l'avenir…
Dans la majorité des cas, vous recevez le rapport sous 10 jours après l'intervention de notre expert.
Il suffit que vous fassiez un courrier à l'assureur en lui indiquant que vous contestez son rapport d'expertise médicale, que vous estimez que votre état de santé n'est pas consolidé et donc que vous reprendrez son contact lorsque la consolidation sera acquise.
Pour les psychiatres libéraux, le tarif d'une expertise classique passe de 429 € à 507 €. Dans les dossiers d'infractions sexuelles, il augmente de 448 € à 526 €. Pour les psychologues libéraux, il est revalorisé de 20 € (à 390 €).
Aucun texte législatif, réglementaire ou jurisprudentiel ne reconnait un droit à une contre-expertise médicale aux agents de la fonction publique territoriale ou même un droit à contester un rapport d'expertise qui n'est, comme l'avis du comité médical ou de la commission de réforme, qu'un acte préparatoire et non une ...
L'expert judiciaire
Il s'agit d'un médecin qui d'une part pratique son art, c'est à dire exerce la médecine, et d'autre part réalise de temps en temps des expertises judiciaires. Il peut aussi s'agir d'un médecin légiste, qui parallèlement à son activité de médecine légale, pratique des expertises judiciaires.
Qui décide de l'incapacité de travail ? C'est le médecin conseil de l'Assurance maladie qui évalue l'incapacité. Il examine à son tour l'assuré et peut demander l'avis d'un médecin expert.
Cependant, le médecin-conseil n'a pas le droit de modifier le traitement du patient. L'assuré doit obligatoirement répondre à la convocation et se soumettre au contrôle. Si cette obligation n'est pas respectée, l'assuré risque la suppression ou la suspension du versement des indemnités journalières.