L'article 19 de la loi 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 a instauré une exonération d'impôts temporaire pour les dons familiaux de sommes d'argent. Cette mesure s'applique aux dons consentis entre le 15 juillet 2020 et le 30 juin 2021, dans la limite de 100 000 € par donateur.
L'article 790 G du Code général des impôts prévoit un régime spécifique pour les dons familiaux de sommes d'argent : chaque parent pourra donner 31 865 € à chacun de ses enfants en franchise de droit (le donateur doit être âgé de moins de 80 ans et l'enfant doit être majeur pour pouvoir bénéficier de cet abattement).
Lorsque la donation porte sur une somme d'argent ou sur des valeurs mobilières, les frais de notaires sont moindres car le donateur n'aura que les émoluments du notaire à payer. Par exemple, pour une donation de somme d'argent de 100 000€, il vous en coutera 878€.
De son vivant, on peut consentir une donation afin d'avantager un ou plusieurs héritiers à sa succession. La donation est avantageuse : elle permet d'anticiper la transmission du patrimoine qui a lieu en principe lors de la succession.
Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer. Un couple peut donc transmettre à chacun de ses enfants 200 000 € en exonération de droits. Cet abattement de 100 000 € peut s'appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans.
Le don familial d'une somme d'argent avec une déclaration
Peut s'ajouter pour chaque enfant majeur (ou émancipé) et à condition que chaque parent soit âgé de moins de 80 ans, un don familial d'un montant maximal de 31 865 € par parent exclusivement sous forme de somme d'argent.
Autrement dit, un parent peut très bien donner un chèque de 10.000 euros à son enfant à Noël pour peu que sa fortune soit supérieure à 500.000 euros. Mais le plus sage reste encore de multiplier les présents d'usage (par exemple un pour l'anniversaire et un autre pour Noël) tout en limitant le contenu des enveloppes.
Donner une somme d'argent à l'un de ses enfants sans passer par un notaire est possible. Méfiance tout de même. Ce "don manuel" doit respecter certaines règles juridiques et fiscales et peut générer un conflit familial s'il est effectué sans une réflexion d'ensemble sur la transmission de son patrimoine.
Ainsi, si votre patrimoine est estimé à 900 000 €, vous pouvez donner jusqu'à 22 500 euros environ. Et si vous gagnez 3 000 € par mois, vous pouvez donner 500 € sans problème.
Chaque enfant peut recevoir par parent, tous les quinze ans, sans payer de droits de donation, 100 000 € en biens mobiliers ou immobiliers et 31 865 € en dons d'argent.
Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer. Un couple peut donc transmettre à chacun de ses enfants 200 000 € en exonération de droits. Cet abattement de 100 000 € peut s'appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans.
D'autre part, si, à la suite de la déclaration de succession, le fisc arrive à prouver que le donataire a omis volontairement de signaler le don manuel, il exigera les droits normalement dus assortis des intérêts de retard (0,40 % par mois de retard) et des pénalités pouvant atteindre 80 %.
Les formalités à remplir ? Une donation effectuée devant notaire ne s'impose pas. Vous pouvez vous contenter de remplir le formulaire n° 2735 (Cerfa n° 11278*16) de déclaration des dons manuels et les dons de sommes d'argent, téléchargeable sur le site impots.gouv.fr.
En résumé, il est toujours possible de déposer 3 000 € à la banque sans justificatif. Mais renouveler régulièrement cette opération peut exposer à un contrôle poussé de la part des autorités compétentes.
La loi Tepa du 21 août 2007 vous permet de donner jusqu'à 30 000 € par chèque, virement ou en liquide à chacun de vos descendants (enfant, petit-enfant...) majeur, sans payer de droits.
Le don manuel consiste à transmettre un bien de la main à la main (objet, somme d'argent par exemple). Si vous avez bénéficié d'un don manuel, vous devez le déclarer à l'administration fiscale et payer les droits de donation.
Plafond du don manuel
Celle-ci est fixée à 31 865 euros tous les 15 ans et s'apprécie pour un don manuel par un même donateur à un même bénéficiaire. C'est-à-dire qu'un enfant peut recevoir de ses parents 63 730 euros (31 865 € x 2) tous les 15 ans sans avoir à payer de droits de donation.
Il considère que c'est au cas par cas.” Si rien n'est gravé dans le marbre, la jurisprudence incite l'expert à fixer deux seuils à ne pas dépasser : “On considère que l'on peut offrir jusqu'à 1,5% de son patrimoine ou jusqu'à 2,5% de ses ressources annuelles (revenus…).” Ainsi, une personne gagnant le Smic (1.258 euros ...
Remplir le formulaire n ° 2735 : « Déclaration de dons manuels et de sommes d'argent » Ce formulaire doit être déposé, en double exemplaire par le donataire, dans le mois suivant la révélation du don à l'administration, auprès du service chargé de l'enregistrement de son domicile.
Chaque parent peut donner jusqu'à 100 000 € à son enfant tous les 15 ans, sans être imposé. La donation-partage est préférable pour éviter les conflits entre vos enfants à l'heure de votre succession. Comme la donation d'immeubles, elle nécessite la rédaction d'un acte notarié.
Le plus gros avantage est que la donation supprime les droits de succession sur les biens donnés pour les héritiers. Les droits de mutation sont payés au moment de la donation ce qui permet de profiter d'abattements et d'un barème plus avantageux.
Oui, et l'impact est même loin d'être négligeable. En donnant tard : Vous vous privez de l'exonération, dans la limite de 31 865 euros par bénéficiaire, applicable jusqu'à vos 80 ans, aux dons de somme d'argent à vos enfants, petits et arrière-petits-enfants majeurs ou émancipés.
Ils sont exonérés de droits de donation sur les dons reçus en numéraire : Paiement en argent, qui peut être sous forme d'espèces, de chèques, de virements, etc., y compris par une collecte en ligne. En cas de décès, leurs proches bénéficient de l'exonération dans les mêmes conditions.