Le congé pathologique est considéré comme un congé maternité et non un arrêt maladie. Après son congé maternité postnatal, la salariée peut en revanche bénéficier d'un arrêt maladie pour « suites de couches pathologiques ».
Non il n'y a pas de prolongation du congé maternité. Vous pouvez si vos suites de couches sont encore douloureuses voir avec votre médecin pour un arrêt maladie mais en aucun cas pour le motif de difficulté de garde.
La prolongation débute le premier jour après le repos de maternité obligatoire, qui est de 9 semaines en postnatal. La prolongation s'étend à maximum 24 semaines. Les semaines facultatives éventuelles doivent être prises après la prolongation, dans les 21 semaines qui suivent la fin de la prolongation.
Vous devez prévenir votre employeur par lettre avec RAR : RAR : Recommandé avec avis de réception ou remise contre récépissé. Votre lettre précise le motif de votre absence et les dates présumées de début et de fin de votre congé de maternité.
Votre médecin traitant est le seul à savoir s'il doit vous prescrire un arrêt de travail en maladie, si votre état le nécessite. S'il vous prescrit un arrêt maladie, cet arrêt sera interrompu dès le premier jour de votre congé maternité, l'indemnité en maternité étant plus avantageuse que celle versée en maladie.
Un arrêt de travail pour maladie peut être prescrit au cours de la grossesse après évaluation du risque médical et appréciation du contexte psychosocial. Mais un arrêt de travail à temps partiel (temps partiel thérapeutique) peut être prescrit au cours de la grossesse lorsque les conditions médicales le permettent.
Les sages-femmes peuvent prescrire des arrêts de travail, conformément à l'article L. 283 (b) du code de la sécurité sociale et à l'article 1038 (2°) modifié du code rural, à une femme enceinte en cas de grossesse non pathologique.
Ce rattrapage salarial est mis en oeuvre dans des conditions différentes selon que l'entreprise est couverte par un accord collectif de branche ou d'entreprise déterminant les garanties d'évolution de la rémunération des salariées pendant le congé de maternité et à la suite de ce congé.
Le dispositif de maintien de salaire via les indemnités complémentaire peut également être amélioré par la convention collective applicable à l'entreprise, notamment via une garantie incapacité travail. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire à 100% du salarié en cas d'arrêt maladie !
Bien qu'obligatoire, le montant du versement peut varier. Généralement, ce dernier s'élève à 90 % pendant les 30 premiers jours de l'arrêt, puis à 66 % minimum de votre salaire brut. Selon les accords d'entreprise ou les conventions collectives, vous pourrez profiter d'une indemnisation à hauteur de 100 %.
Ils reçoivent jusqu'à 923,08 € par enfant, dans les 2 mois à compter de la naissance. Cette somme versée par la CAF permet de faire face aux dépenses d'équipement de puériculture indispensable.
La deuxième partie du congé maternité est appelée congé postnatal et dure, la plupart du temps, 10 semaines pour un premier ou un deuxième enfant, et 18 semaines pour un troisième. Salariée du secteur privé, peu importe votre contrat de travail, ou allocataire de Pôle emploi : vous avez droit à ce congé.
Avez-vous droit à des pauses d'allaitement ? Lorsque vous avez accouché, et après avoir repris le travail, vous pouvez prendre des pauses d'allaitement. Une pause d'allaitement est une interruption de travail qui vous permet d'allaiter votre enfant ou de tirer votre lait.
C'est donc au gynécologue ou au médecin généraliste qui suit la grossesse d'évaluer l'état de santé de la salariée pour pouvoir ensuite prescrire ou non un congé pathologique prénatal.
vous pouvez trouver les dates de votre congé maternité sur un courrier que la CPAM vous a envoyé à votre 7 ème mois de grossesse ou apparaît des dessins de femmes enceintes avec les dates des examens obligatoires, et tout en bas du courrier vous trouverez les dates.
Prévenir son employeur par lettre recommandée
La demande de congé parental peut être exercée dès la fin du congé maternité ou du congé d'adoption et jusqu'au troisième anniversaire de l'enfant.
Tous les contrats de mutuelle ne prévoient pas un complément de salaire. Il ne faut surtout pas confondre un contrat d'assurance santé avec un contrat de prévoyance. C'est ce dernier qui complète vos indemnités journalières.
Lorsque vous êtes en arrêt maladie, vous ne percevez pas intégralement votre salaire. Un délai de carence de 3 jours ne vous donne droit à aucune rémunération (sauf convention collective plus favorable). Votre caisse de sécurité sociale vous verse une indemnité égale à 50 % de votre salaire journalier de base.
Arrêt maladie : jusqu'à six mois d'indemnisation
Un arrêt maladie classique peut ouvrir aux salariés jusqu'à six mois d'indemnités journalières.
Pour le congé maternité, le calcul des indemnités journalières pour congé maternité se fait sur la base de 1/91,25 des 3 derniers mois de salaire qui précèdent le congé, lorsque le salaire est versé mensuellement.
L'indemnité journalière est calculée avec la somme des salaires des 3 mois qui précèdent le congé maternité ou paternité, divisé par 91,25. Les salaires sont pris en compte dans la limite du plafond mensuel de la Sécurité sociale de l'année en cours (soit 3 377,00 € au 1er janvier 2019).
avant le congé maternité, le médecin remplit un arrêt maladie spécifique, appelé congé pathologique prénatal. Seuls le médecin traitant et le gynécologue peuvent prescrire ce type d'arrêt maladie.
Le congé pathologique postnatal intervient à la fin du congé maternité (10 semaines après l'accouchement en général). Il ne peut pas être supérieur à 4 semaines consécutives et il est prescrit par le médecin général ou le gynécologue pour des motifs liés à l'accouchement ou à la santé du nouveau-né.
Si dans la forme ce congé s'apparente à un arrêt maladie, les indemnisations sont plus importantes et avoisinent les 80% de votre salaire (contre 50% pour un arrêt maladie). Il vous faudra prévenir votre employeur en lui remettant le justificatif de congé que vous fournira votre médecin.