Il convient alors de se demander, parmi ces visions contradictoires du bonheur, si l'on peut vraiment être heureux, comme Rousseau, sans autrui. En effet, il peut sembler difficile de parvenir à être heureux parmi d'autres êtres quand leurs désirs s'opposent continuellement aux miens.
Il ne suffit pas d'être heureux : il faut encore que les autres ne le soient pas."
Il a donc parfois besoin d'autrui pour alimenter sa propre conscience. Cependant, grâce à ses capacités personnelles, l'Homme peut se débrouiller et être totalement responsable de lui-même et ne souhaite pas toujours avoir l'aide des personnes qui l'entoure.
En bref, selon Maslow, il est possible de vivre seul et heureux, puisque ce ne sont que les deux premiers niveaux qui sont essentiels à la vie, du moins, le premier.
La connaissance de soi-même permet d'être heureux seul
Pour pouvoir être heureux seul, il faut se connaître soi-même correctement, s'aimer et connaître ses propres goûts. Pour cela, rien de mieux que de prendre du temps pour soi. Lorsque nous sommes toujours entouré, cela ne laisse aucune place au temps pour soi.
Tout le drame humain tient au fait que l'autre nous est tout aussi indispensable qu'il est souvent importun. L'homme ne peut exister sans les autres, mais la coexistence a souvent pour effet l'exploitation des uns par les autres. C'est le constat de Marx et de Rousseau.
Un moyen efficace de retrouver son indépendance et d'être en phase avec ses aspirations et ses envies. Aussi paradoxale que ce soit, la solitude est un moyen de mieux vivre avec les autres. En effet, pour lier des amitiés ou des relations de qualités avec les autres, il faut être en lien avec soi-même.
En bref, le fait de vivre seul est un facteur de risque d'accident cardiovasculaire mortel, car il augmente les risques d'isolement social. Or l'isolement social est responsable du stress chronique, qui accentue les risques d'accidents cardiovasculaires.
La présence d'autrui se révèle indispensable pour se construire soi-même. À cet égard, le regard d'autrui, c'est-à-dire l'image que l'autre me renvoie de moi-même, est nécessaire pour la conscience de soi et pour la connaissance de soi.
On a besoin des autres pour se sentir exister : on peut exister en soi mais peut-être surtout par rapport au monde qui nous entoure. Ne se sent-on pas plus vivant lorsque les autres sont là, autour de nous ?
De la naissance jusqu'à la mort, l'être humain a besoin des autres pour vivre, survivre, se développer et mourir. Notre mère nous donne naissance et notre conjoint ou nos proches nous accompagnent dans la mort ; entre les deux, notre vie est rythmée par les relations sociales que nous entretenons avec les autres.
En un sens, vouloir ne pas être heureux (ou refuser d'être heureux) est impossible. Selon lui, la nature a fait de la vie heureuse le but de toute existence humaine – c'est ce que la philosophie classique appelle l'eudémonisme.
1. Identifiez la cause de votre malheur. Le malheur, c'est ce sentiment qui naît quand on n'est pas où on aimerait être. C'est-à-dire, quand on est conscient du fait qu'on aimerait être en train de faire autre chose, de passer du temps avec d'autres personnes ou simplement de courir après nos rêves.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonnum).
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Définition de solitaire
Qui vit dans la solitude et s'y complaît.
La croyance doit porter sur quelque chose. Il est donc impossible de ne croire en rien. Soit l'on croit à quelque chose, soit l'on ne croit pas. Le fait de ne croire en rien se présente comme un désengagement à quelque chose.
On peut admettre que l'homme, d'un point de vue biologique, peut vivre sans penser. Comme l'animal, l'homme a des besoins physiologiques qu'il doit satisfaire s'il veut se maintenir en vie. Pour vivre, l'homme doit s'alimenter, se vêtir, se loger ou trouver un abri.
C'est l'ignorance qui nous fait croire que sans épreuves on serait heureux.
Par exemple, une enquête sérieuse a démontré que les personnes en couple vivaient plus longtemps et en meilleur santé. Quand cela se passe bien, évidemment ! Le bon équilibre serait de ne pas attendre tout de l'autre, comme il ne faut pas se sentir obligé de tout faire pour l'autre.