Selon le Coran, il ne peut se remarier avec elle que si celle-ci a entretemps ré-épousé un autre homme, puis divorcé. À cette norme, la jurisprudence a ajouté l'obligation de consommer le mariage effectué dans l'intermède.La répudiation pour les mariages temporaires est définitive et unique.
Pays musulmans
Le droit musulman du mariage prévoit une telle période, dite idda, un délai de quatre mois et dix jours dans le calendrier hégirien (arabe) pour les veuves , et de trois cycles menstruels en cas de divorce.
Les conditions. Avant, une femme devait attendre trois cents jours après son divorce avant de pouvoir contracter un deuxième mariage. Cependant, depuis l'année 2004, ce délai a été aboli. De ce fait, de nos jours, dès l'obtention du divorce, il est libre de choisir la date de son remariage.
Le délai légal est de 10 jours : les futurs époux doivent prendre en compte l'écoulement de ce délai lors de la fixation de la date de leur mariage. Certaines mairies imposent un délai plus long, jusqu'à 1 mois, les futurs époux doivent se renseigner auprès de leur mairie.
Le délai de viduité, qui impose à la femme un délai de 300 jours entre la dissolution d'un premier mariage et la célébration d'un nouveau, est supprimé, de nouveaux moyens permettant de déterminer la paternité d'un enfant (art. 6, art. 228 du code civil, art.
Le khul' permet à la femme de divorcer lorsque le tribunal refuse de prononcer celui-ci, moyennant compensation. Si les deux conjoints renoncent à leurs droits de créance, on parle alors de mubâra'at.
La bigamie doit faire l'objet d'éléments constitutifs : elle suppose la célébration d'un second mariage valable ; elle doit constituer une infraction intentionnelle : la personne doit avoir connaissance du fait que le premier mariage subsiste au moment de la célébration du second mariage.
Le mariage étant indissoluble, l'Église catholique ne prévoit aucune procédure de divorce, ni de remariage, et ne reconnaît pas le divorce ni le remariage civil. Les divorcés non remariés ou remariés au civil sont toujours considérés par l'Église catholique comme mariés.
En effet, la pension alimentaire peut donner lieu à une révision. Et ce, dès qu'il y a une évolution dans la situation d'un des anciens conjoints. Ainsi, le remariage de l'un d'eux peut être une condition de révision de la pension alimentaire.
Cet intérêt légitime peut résulter, pour le juge : de l'intérêt des enfants mineurs ; de la durée longue du mariage ; de la connaissance ou reconnaissance professionnelle de l'époux demandeur sous le nom marital.
Le seul recours à votre disposition pour vous marier une seconde fois à l'église est de parvenir à ce que votre première noce soit déclarée comme nulle. La demande doit se faire auprès de l'évêché. Vous pouvez aussi demander conseil auprès d'un avocat ecclésiastique.
Un remariage civil a lieu à la mairie. Il peut également se dérouler dans d'autres lieux, comme à l'hôtel, à l'église ou même à la plage. Notez que si l'un des futurs époux s'est marié une première fois à l'église, le remariage ne peut plus avoir lieu à cet endroit.
Pour pouvoir se remarier, légalement, il faut donc avoir divorcé préalablement et dans ce cas, il est tout à fait possible de se remarier avec la même personne, sans limite : il est possible de divorcer et se remarier dix fois avec la même personne !
L'islam, considérant le mariage comme un contrat privé, accepte sa dissolution par le divorce. En principe, le divorce n'est pas sollicité par la communauté musulmane, sauf pour des raisons valables émises par l'une des parties. Les relations de couple en Islam sont basées sur l'harmonie et l'amour.
Dans la loi islamique, il est possible de dissoudre le mariage par un divorce par répudiation. Pour ce faire, voici la liste des démarches à suivre : L'époux doit adresser une demande de répudiation écrite à la justice de sa commune ou en se rendant dans un tribunal d'instance.
Il est crucial d'être proche de ses enfants lors de la séparation, d'écouter leurs craintes, leurs doutes et de les rassurer. Faites leur part de votre amour, répétez-leur que l'amour que vous avez tous les deux pour eux ne change pas mais que seule la relation entre les parents a changé.
Succession et remariage en l'absence de testament
En vertu de l'article 757 du Code civil, si les enfants du défunt ne sont pas tous des enfants du conjoint survivant (il y a donc des enfants de plusieurs lits), le conjoint survivant hérite du quart de la succession en pleine propriété.
Selon l'article 147 du Code Civil, « on ne peut contracter un deuxième mariage avant la dissolution du premier », sous peine de sanctions pénales et d'annulation de l'union. Il faut donc attendre le jugement définitif d'un divorce pour pouvoir se remarier.
L'Eglise accepte malgré tout qu'un couple marié religieusement soit amené à se séparer ou même à divorcer. Le fait de vivre séparé de son conjoint n'est pas un péché ni un motif d'exclusion.
Un mariage peut être invalidé s'il est établi qu'il n'y a pas eu de consentement libre des époux au moment du mariage. l'absence de l'usage suffisant de la raison ; le défaut grave de discernement ; l'impossibilité d'assumer les obligations essentielles du mariage pour une cause de nature psychique.
Pour demander la nullité du mariage religieux, vous devez vous adresser à un avocat ecclésiastique pour connaître la procédure à suivre au tribunal du diocèse : constitution de dossier, lettre de demande d'annulation de mariage religieux, preuves témoins, etc.
Le terme « polygamie » est souvent confondu avec celui de « bigamie » : l'époux bigame est celui qui contracte un second mariage avant la dissolution du précédent alors que sa loi personnelle lui impose la monogamie. L'époux polygame est celui dont les mariages simultanés sont autorisés par son statut personnel.
Effets du mariage putatif entre les époux
Mais, à partir de son annulation, le mariage va cesser de produire ses effets pour le futur. Concrètement, cela veut dire que l'annulation entraîne la perte du nom marital, des droits successoraux, l'annulation des avantages matrimoniaux (comme les donations entre époux).
La bigamie est le fait pour une personne, déjà engagée dans les liens d'un mariage non dissous, de contracter à nouveau une nouvelle union. Dans le cas de plus de deux unions simultanées, on parle alors de polygamie.