Éviter les confusions. La règle est simple : il ne faut pas dépasser 400 mg de tramadol par jour. Mais, selon la formulation, le rythme des prises va du simple au quadruple.
En effet, le tramadol sans association est le plus puissant des antalgiques opioïdes de niveau II , et son conditionnement permet des doses importantes (jusqu'à 400 mg par jour).
Une dose quotidienne de 400 mg de tramadol ne doit pas être dépassée sauf circonstances cliniques particulières. La dose initiale habituelle est de 50 à 100 mg de chlorhydrate de tramadol deux fois par jour, matin et soir.
La dose initiale est de 100 mg une fois par jour, la dose habituelle est de 200 mg une fois par jour, à prendre de préférence le soir. Si le niveau d'antalgie est insuffisant, la dose peut être portée à 300 mg ou 400 mg, par palier de 100 mg. La dose antalgique efficace la plus faible doit généralement être choisie.
La dose d'attaque est de 100 mg (2 comprimés) suivie de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) toutes les 4-6 heures sans dépasser 400 mg/24 h (8 comprimés).
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
Le tramadol commence habituellement à agir dans l'heure suivant sa prise.
Cette substance opioïde est intéressante pour soulager les douleurs modérées à intenses qu'elles soient chroniques ou aiguës. On peut, par exemple, l'utiliser en cas de lombalgie ou de lumbago (douleur dans le bas du dos) ou de zona en phase aiguë.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Sa durée d'action est de 4 à 6 heures, et sa demi-vie d'élimination est de 5 à 7 heures. Comme les autres opiacés, le tramadol a un métabolisme hépatique qui utilise les voies des cytochromes (CYP4502D6), conduisant à la production de nombreux métabolites dont un seul est actif.
Le tramadol, seul (Topalgic, Contramal...) ou avec du paracétamol (Ixprim, Zaldiar...), peut entraîner vertiges, céphalées et somnolence, surtout à doses élevées. Dans tous les cas, éviter les boissons alcoolisées au cours du traitement.
En général la plus faible dose soulageant la douleur doit être prise. Ne pas prendre plus de 8 comprimés de TRAMADOL/PARACETAMOL TEVA 37,5 mg/325 mg, comprimé pelliculé par jour.
Je conseille dans les douleurs de prendre le doliprane et si celle-ci ne cède pas alors compléter au tramadol qui a une action plus puissante, mais des effets secondaires plus marqués comme des étourdissements, de la somnolence, des nausées et de la constipation.
Ainsi le tramadol est interdit par l'UCI en cyclisme plus en raison des risques liés aux effets secondaires que par un effet dopant.
Le tramadol est un analgésique opioïde synthétique vendu au Canada depuis 2005. Il est réglementé en vertu de la Loi sur les aliments et drogues et n'est disponible que sur ordonnance.
Quels médicaments ne pas prendre avec du Tramadol ? Le tramadol ne doit pas être pris simultanément à d'autres médicaments. Par exemple : Avec des tranquillisants, somnifères, antalgiques comme la morphine ou la codéine (risques de somnolence ou de sensations d'évanouissement augmentés).
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur.
Le tramadol n'est pas considéré comme un produit dopant. Utilisé fréquemment par les cyclistes, il ne fait pas partie des substances interdites par l'Agence mondiale du dopage. Mais à cause de son effet sur la douleur et par ricochet sur la performance sportive, il est sous surveillance depuis 2012 par l'agence.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
Les médicaments à base de tramadol exposent à des risques d'effets indésirables graves, dont des surdoses mortelles, alerte la revue Prescrire. La revue appelle à la vigilance et au recours à d'autres médicaments antidouleur. Le Tramadol est l'antidouleur le plus vendu en France.
Le Tramadol est connu sous d'autres appellations : Tra, Tramol-Monsieur, Maiguwa, Goudou… [3]. Les opiacés sont des substances dérivées de l'opium. Ces produits sont d'origine naturelle ou synthétique.
Ne stoppez pas le tramadol tout seul, faites-le avec l'aide de votre médecin. En effet, comme il n'y a pas un seul schéma de diminution valable pour tout le monde, il est nécessaire d'adapter individuellement le sevrage. Évitez de stopper le tramadol dans une période de stress (deuil, examen, déménagement…).
En font partie le paracétamol, l'aspirine et l'ibuprofène. On les trouve en vente libre et sur ordonnance. Le palier 2 concerne certains opiacés, en association avec du paracétamol. Le palier 3 désigne les antalgiques puissants (morphine, fentanyl) réservés aux douleurs sévères.
Pour les sujets dégradant peu la codéine, il est possible de prescrire du tramadol. Il se lie aux récepteurs opioïdes mu (avec une faible affinité), mais inhibe aussi, dans les neurones, la « recapture » de deux neuromédiateurs, la sérotonine et la noradrénaline, à l'instar des antidépresseurs.