Clairement, le paracétamol en association seul avec la morphine n'apporte pas de bénéfice pour le patient et ne doit plus être prescrit dans les chirurgies à douleur modérée à sévère.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Si vous avez une maladie des reins, du foie, vous souffrez d'alcoolisme chronique, vous pesez moins de 50 kg : consultez un professionnel de santé avant de prendre du paracétamol. Si vous êtes enceinte : en règle générale, la prise de médicament doit être évitée pendant cette période.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis.
Malgré ses effets bénéfiques contre la douleur, la prise de morphine s'accompagne d'effets indésirables divers tels que la constipation, la nausée, des vomissements, la dépression respiratoire et la dépendance potentielle à la molécule.
Lors de la prise de morphine ou dérivés ont été signalés : - Dès le début du traitement : une constipation, des nausées qu'il faut prévenir systématiquement. - Plus rarement : des vomissements, une dépression respiratoire, de la confusion mentale, une bradycardie, une hypotension orthostatique...
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofène®, Voltarene®, Diclofénac®…)
En 1er choix : le paracétamol
Le paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan...) présente le meilleur bénéfice/risque pour les douleurs courantes (mal de tête, fièvre, douleurs dentaires...), et pour un dosage inférieur à 3 g par jour, soit trois comprimés de 1000 mg espacés toutes les quatre à six heures.
Le Doliprane contient du paracétamol, le seul principe actif incorporé dans ce médicament. Le paracétamol est l'antalgique et antipyrétique de référence indiqué en première intention pour soulager les douleurs (maux de tête, douleurs musculaires…) et en cas de fièvre.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Un dérivé de la morphine, le fentanyl, existe sous forme de dispositif transdermique permettant un effet plus stable dans le temps, mais il est utilisé lorsque la douleur est stable.
Somnolence. Elle peut apparaître au début du traitement (environ 10% des cas) ou lors de l'augmentation des doses. En général, cet effet disparaît après quelques jours. Si ce n'est pas le cas, parlez-en à votre médecin.
A titre d'information générale, sachez tout d'abord que les interactions médicamenteuses figurent toujours sur la notice de votre médicament et que votre médecin et votre pharmacien sont vigilants sur une éventuelle incompatibilité.
Dans la mesure du possible, la morphine se prend par la bouche (voie orale). Elle se présente sous différentes formes: comprimés, capsules, gouttes, sirop, suspension. La morphine peut également être administrée, si nécessaire, sous la peau (voie sous-cutanée) ou dans une veine (voie intraveineuse).
Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour, soit 6 comprimés par jour. Cependant, en cas de douleurs plus intenses, et sur conseil de votre médecin, la dose totale peut être augmentée jusqu'à 4 g par jour, soit 8 comprimés par jour.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Bien qu'elle soit un très bon antidouleur, elle n'est pas efficace contre tous les types de douleur. Le médecin peut vous prescrire d'autres médicaments pour soulager la douleur tels que des anti-inflammatoires, des antidé- presseurs ou des antiépileptiques.
Prendre plusieurs médicaments (ou molécules) en même temps peut modifier leur efficacité ou leur toxicité. On parle alors d'interaction médicamenteuse. Celle-ci peut prendre plusieurs formes : Les effets des produits peuvent être diminués ou supprimés, les rendant ainsi moins efficaces.
Dans quel cas le médicament ACUPAN est-il prescrit ? Ce médicament est un antalgique puissant qui n'est pas dérivé de la morphine. Il est utilisé dans le traitement des douleurs aiguës, notamment après une opération.
Je conseille dans les douleurs de prendre le doliprane et si celle-ci ne cède pas alors compléter au tramadol qui a une action plus puissante, mais des effets secondaires plus marqués comme des étourdissements, de la somnolence, des nausées et de la constipation.
Chez l'adulte, la dose recommandée est de l'ordre de 1 mg par kg et par jour (qui sera divisée par 2 en cas d'insuffisance rénale ou hépatique), soit 10 à 30 mg de morphine orale LP, 1 à 2 fois par jour, en adaptant en fonction du maximum diurne ou nocturne de la douleur, du terrain (sensibilité particulière des sujets ...
La morphine provoque une somnolence au début du traitement, ou lorsque les dosages augmentent. Cette somnolence est généralement passagère et s'atténue progressivement : il faut que votre corps ait le temps de s'adapter…
Tolérance et hyperalgésie. La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de l'effet antalgique, une dose plus importante est nécessaire pour obtenir un effet équivalent. L'hyperalgésie induite par les opioïdes est définie comme un état de sensibilisation nociceptive causée par l'exposition aux opiacés.