Au départ, avant les années 1980-1990, l'essentiel de la déforestation était liée à de grands projets industriels (barrages, routes, mines) et à l'agriculture de subsistance des petits paysans locaux. Toutefois, depuis une trentaine d'années les causes de la déforestation sont en train d'évoluer.
Abattage pour la production agricole, exploitation forestière, feux de forêt, urbanisation et agriculture itinérante, telles sont les cinq causes principales de la déforestation.
Le tournant dans la déforestation de la forêt amazonienne arriva dans les années 1960, lorsque les colons commencèrent à créer des fermes à l'intérieur de la forêt. Leur système était basé sur la culture de plantes et l'agriculture sur brûlis.
Selon un dernier rapport de la FAO, si la déforestation a globalement ralenti dans le monde depuis 2000 notamment grâce aux programmes de boisements en Asie, elle se poursuit toutefois à un taux élevé en Afrique et en Amérique du Sud.
En matière de superficie détruite, le Brésil dépasse de loin tous les autres pays, avec un chiffre stupéfiant de plus de 1,5 millions d'hectares disparus en 2021.
Agriculture industrielle
La conversion des forêts en terres cultivées est le principal moteur de la perte de forêts. Selon la FAO, elle est à l'origine d'au moins 50 % de la déforestation mondiale, principalement pour la production de d'huiles de palme et de soja.
Des solutions concrètes pour lutter contre la déforestation
Pour contrebalancer les gaz à effet de serre émis, il est possible de recourir au reboisement, de réduire la consommation d'énergie ou encore de privilégier l'énergie renouvelable, et ce, quel que soit l'endroit où l'on se trouve.
La déforestation contribue fortement à l'érosion de la biodiversité, au réchauffement climatique et à la fragilisation des populations locales qui dépendent des écosystèmes forestiers pour subvenir à leurs besoins.
L'évaluation nous révèle également que la déforestation se poursuit à un rythme alarmant, mais que la perte nette de superficie forestière ralentit grâce aux plantations forestières, à la restauration de paysages et à l'extension naturelle des forêts sur les terres abandonnées.
L'expansion des terres cultivées (dont les plantations de palmiers à huile) est le principal moteur de la déforestation, à l'origine de près de 50 pour cent de la déforestation mondiale; elle est suivie par le pâturage du bétail, à l'origine de 38,5 pour cent de la déforestation.
Son arbre le plus ancien, du genre Archaeopteris, date de 370 millions d'années, et montre aux paléobotanistes que les premières forêts sont assez vite apparues dans l'histoire évolutive des végétaux, 100 millions d'années après l'adaptation des plantes marines à la vie terrestres.
La déforestation entraîne des problématiques de glissement de terrain, coulée de boue, augmentation des inondations et menace les besoins de subsistance d'une personne sur 5 dans le monde, dont les peuples autochtones.
Les forêts amazoniennes souffrent à mesure qu'augmente la demande mondiale et donc la production intensive de produits agricoles tels que la viande de bœuf et le soja. Des millions d'arbres sont abattus ou brûlés chaque année pour laisser la place à de vastes zones de culture et de pâturage.
Une déforestation répartie dans les pays tropicaux
Et le visuel est clair, les pays tropicaux sont les plus touchés par la déforestation. Les forêts d'Amérique du sud, d'Asie du sud-est et d'Afrique sont menacées.
20% des émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines proviennent de la dégradation des forêts. Cette déforestation est à la fois une cause et une conséquence du changement climatique. Les grandes surfaces boisées sont des puits de carbone qui stockent le dioxyde de carbone et rafraîchissent l'air.
Diminution des surfaces couvertes de forêt. Il vise plus particulièrement de nos jours la réduction considérable des forêts équatoriales, qui résulte pour beaucoup d'une exploitation inconsidérée et de la volonté de certains pays de développer la présence humaine dans ces zones.
La déforestation accélère les émissions de CO2 et limite la quantité d'oxygène produite. Ainsi, d'après le WWF, la déforestation représente 25% des émissions annuelles de gaz à effet de serre, soit presque autant que l'activité des Etats-Unis.
La déforestation, c'est quand on réduit la taille des forêts en coupant les arbres qui n'y repousseront plus naturellement. En général, c'est pour libérer de l'espace pour créer des cultures ou installer du bétail, ou encore pour utiliser le bois pour fabriquer du papier ou des meubles.
La lutte contre la déforestation doit s'accompagner d'actions de reforestation. La reforestation consiste en le reboisement d'une forêt. C'est pourquoi, la grande majorité des projets de reforestation ont lieu dans des zones impactées par la déforestation.
Couper un arbre revient à détruire une usine d'épuration naturelle. Les arbres attirent la pluie. Leur feuillage et leur système racinaire filtrent l'eau. Ils jouent également un rôle de stabilisateurs pour les sols.
La déforestation affecte les animaux de nombreuses façons. Elle entraîne la destruction de l'habitat, un risque accru de prédation, une diminution de la disponibilité de la nourriture, et bien plus encore.
D'après le rapport sur l'Etat Mondial des Forêts publié par la FAO en 2016, près de 80% de la déforestation mondiale est causée par l'agriculture, les 20% restants se répartissant entre la construction d'infrastructures (routes, barrages) d'abord, puis les activités minières et enfin l'urbanisation.
La déforestation s'accélère dans le monde
Il y a 4 siècles, 66 % des terres étaient recouvertes de forêt, contre seulement 31 % actuellement, il ne reste donc que 4,06 milliards d'hectares de forêts (dont 1,11 milliard d'hectares de forêt primaire), selon le rapport 2020 de la FAO.
Si les forêts gardent encore de nombreux secrets, c'est parce qu'elles sont de formidables réservoirs de biodiversité : 80 % des espèces terrestres de la planète y trouvent refuge, tandis qu'un seul mètre carré de sol forestier renferme pas moins de 1 000 espèces différentes d'invertébrés, en moyenne.