En 1828, Victor Hugo rédige en deux mois et demi Le Dernier Jour d'un condamné, un roman à thèse engagé sous forme de journal où un homme raconte sa condamnation, ses séjours en prison, le voyage vers l'échafaud... De son crime, nous ne saurons rien.
Le Dernier Jour d'un condamné est un roman à thèse de Victor Hugo publié en 1829 chez Charles Gosselin, qui constitue un plaidoyer politique pour l'abolition de la peine de mort.
Les personnages principaux sont le condamné -le narrateur-. Marie, la fille du narrateur. Les magistrats: Le narrateur les décrit de manière caricaturale. Les gardes-chiourmes: Geôlier sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur.
L'écriture du prisonnier peut également avoir une autre fonction : thérapeutique elle l'aide à moins s'ennuyer, didactique , elle délivre un enseignement et enfin, elle lui permet de mieux se comprendre; elle a ainsi une fonction d' expliquer ce qu'il ressent; L'écriture intime fixe ainsi les changements qui se font en ...
La morale de cette histoire : Victor Hugo choisit, en toute conscience, de ne pas donner de nom à son personnage ni de donner de détails sur le crime pour lequel le prisonnier est condamné.
1) Où le condamné commence-t-il à écrire ? A Bicêtre. 3) Quelle sorte de langage le jeune homme apprend-il en prison ? L'argot.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, "Le Dernier Jour d'un Condamné", roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Il n'a ni nom , ni crime défini mais dans six semaines , il sera guillotiné .
Lieux : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Durée : Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu'au moment où il monte sur l'échafaud.
Le 9 octobre 1981, la peine de mort est abolie en France par l'adoption d'une loi. Pour les partisans de cette abolition, tel Robert Badinter, cette décision marque l'achèvement de nombreuses années de combat militant pour la suppression de la peine capitale.
5) Marie : fille du condamné, elle a trois ans ; son père lui voue un amour absolu ; mais elle ne reconnaît pas son père dans ce barbu qui l'embrasse. Elle est persuadée que son père est mort. 6) La foule : compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle.
Lieux : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Durée : Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu'au moment où il monte sur l'échafaud.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
-85% en Arabie saoudite (184 exécutions en 2019, 27 en 2020) ; -55% en Irak (100 exécutions en 2019, 45 en 2020).
Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d'avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières.
Il est le seul narrateur, et toute l'œuvre se vit à travers son regard. On ne sait pas grand-chose de lui : on ne connaît ni son nom, ni sa classe sociale, ni son crime, ni son mobile, ni sa ou ses victimes.
Pour une personne prévenue (personne incarcérée en attente de jugement) : le permis de visite est délivré par le magistrat qui est saisi du dossier. Pour une personne condamnée : le permis de communiquer est délivré par le chef d'établissement où la personne condamnée purge sa peine.
Procès criminel de Louis-Auguste Papavoine. Jugement de la cour d'assises. Condamnation à mort de Papavoine, atteint et convaincu d'avoir assassiné deux jeunes enfants dans le bois de Vincennes. Détails concernant la mère de Papavoine, qui s'est pourvue en grâce pour son fils auprès de S. M. Son exécution.
Avec ce livre, Victor Hugo prend position contre le peine de mort. Il exprime les sentiments d'un condamné à mort du jour du verdict jusqu'à quelques minutes avant de se faire guillotiner. Étant moi même contre la peine de mort, j'ai vraiment apprécié ce livre.
Les raisons pour écrire
L'homme écrit pour parler de ce qu'il y a à l'intérieur de lui, son angoisse de vivre : "en moi", "tempête", "lutte", "tragédie", "violent et inconnu"," tortures", "angoisses", "terreurs". Chaque homme porte en lui la condition humaine et peut raconter quelque chose.
a) Le dernier jour d'un condamné est bien un récit, mais il n'est pas rétrospectif : pour l'essentiel, il n'est pas rédigé au passé, mais au présent de l'indicatif. b) Le « je » ne renvoie pas à une personne réelle.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Parce que le poète y a passé trois années d'exil pendant lesquels il a écrit ses plus beaux poèmes. A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France.
En 1829, Victor Hugo publie "Le Dernier Jour d'un condamné" dans lequel l'homme qui va être exécuté parle de ce qu'il est en train de vivre, sans aucune intervention du narrateur. Un texte d'une force inouïe qui montre, fait sentir l'horreur et oblige le lecteur à s'interroger sur l'inhumanité.