- 65 MA (Crétacé-Paléogène ou extinction K-Pg, antérieurement extinction Crétacé-Tertiaire ou extinction K-T), 5e extinction massive : la fin des dinosaures. Tous règnes confondus, près de six à huit espèces sur dix disparurent, dont les grands sauriens tels les célèbres dinosaures.
5. Extinction de Crétacé Quand ? : il y a environ 66 millions d'années.
En 500 millions d'années, la quasi-totalité des espèces ont été décimées à cinq reprises. Des phénomènes aux facteurs multiples, qui se sont déroulés sur des périodes allant de 1 à 17 millions d'années.
On dénombre cinq extinctions de masse : l'extinction de l'Ordovicien, le Dévonien, le Permien, le Trias-Jurassique et le Crétacé-tertiaire. On parle alors d'extinction de masse, extinction massive ou crise biologique.
Il y a 201 Ma , l'extinction du Trias-Jurassique marque la disparition de 75 % des espèces marines, et de 35 % des familles d'animaux, dont la plupart des diapsides et les derniers des grands amphibiens. Il y a 66 Ma , l'extinction Crétacé-Paléogène tue 50 % des espèces, dinosaures non-aviens compris.
La sixième extinction de masse s'accélère et met en péril la survie de la population humaine : c'est ce qu'affirme une étude, publiée le 1 er juin dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Pourquoi est-il question de la 6e extinction de masse ? Parce que cette disparition massive d'une partie de la vie sur terre n'est pas la première. Notre planète a déjà connu 5 autres extinctions au cours de son histoire. L'une d'elles a entraîné la fin des dinosaures.
Dans ce groupe figure notamment la fin du Permien, la plus grande extinction de tous les temps survenue il y a 252 millions d'années environ, responsable de la disparition de 95 % des espèces marines.
De nombreuses crises se sont produites sur notre planète, on en dénombre environ 5 majeures. La plus connue (mais pas la plus importante) est celle qui a marqué la fin du Crétacé et le début du Tertiaire avec la disparition des dinosaures. C'est aussi la dernière crise en date connue et vécue par notre planète.
Que la 6ème extinction de masse c'est la perte de la biodiversité due aux activités humaines et seuls les êtres humains peuvent changer le court des choses.
à la limite Permien-Trias, il y a 251 millions d'années, la plus massive de toutes avec la disparition d'environ 90 % des espèces ; à la limite Trias-Jurassique, il y a environ 200 millions d'années ; à la limite Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d'années.
Selon les chercheurs, il faut réduire notre consommation, empêcher le commerce des espèces en voie de disparition ou encore aider les pays en développement à protéger leur biodiversité.
Le rapport estime qu'environ 1 million d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacées d'extinction, notamment au cours des prochaines décennies, ce qui n'a jamais eu lieu auparavant dans l'histoire de l'humanité.
Dans la catégorie En danger, nous avons le tigre (Panthera tigris) ou le gorille des montagnes (Gorilla beringei). Parmi les espèces emblématiques classées Vulnérables figurent le panda géant (Ailuropoda melanoleuca), la girafe (Giraffa camelopardalis) ou le léopard des neiges (Panthera uncia).
La crise du Trias-Jurassique s'étend sur près de 17 millions d'années, un record en comparaison aux autres crises qui s'étendent entre 1 et 2 millions d'années. Elle conduit à la disparition de 70 à 80% des espèces à la suite du volcanisme atlantique.
L'extinction actuelle, provoquée par l'impact des activités humaines sur les milieux, est comparable à une crise biologique majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu. Malheureusement, ces dommages graves sur la biodiversité seront irréversibles à notre échelle.
Le déclin est presque généralisé, et certaines espèces très touchées, comme l'alouette des champs et la perdrix grise auraient même perdu près de 30% de leur population en trois décennies ! « Le déclin ne fait que s'accentuer », confirme le spécialiste et chercheur au CNRS Vincent Bretagnolle.
Plus de 99 % de tous les organismes ayant vécu sur Terre sont aujourd'hui éteints. À mesure que de nouvelles espèces évoluent pour s'adapter aux changements perpétuels des niches écologiques, les plus anciennes disparaissent. Ce qui ne veut pas dire que le taux d'extinction est perpétuellement constant.
Trois théories ont été proposées pour expliquer ces extinctions : la chasse par les humains dont le nombre était en pleine expansion ; le changement climatique ; un impact par un astéroïde ou une comète.
L'espèce humaine a 300 000 ans, et les paléontologues nous disent qu'une espèce de vertébré est morphologiquement stable dans le registre fossile durant un million d'années maximum. Par conséquent, même si l'humain se croit exceptionnel, deux destins peuvent s'offrir à lui.