En cas d'addiction trop forte (alcool, psychotropes, jeux d'argent, etc), ayant des conséquences sur le quotidien, et notamment la santé physique ou mentale du patient, il peut être nécessaire de suivre une cure de désintoxication.
Il est alors possible de se faire soigner, de manière anonyme si besoin, grâce à : un sevrage « résidentiel », avec séjour à l'hôpital ou dans un centre de soins spécialisé ; un sevrage « ambulatoire » grâce à un traitement en hospitalisation de jour ou à domicile.
C'est le patient lui-même qui doit faire la demande et être donc consentant pour entrer en clinique et suivre sa cure de désintoxication.
L'ARS ordonne la réalisation d'une enquête sur la vie familiale, professionnelle et sociale de la personne et demande un examen médical. Si l'examen révèle une dépendance, la personne doit suivre une cure de désintoxication dans l'établissement de son choix. Sinon, l'ARS peut en désigner un d'office.
Dans les deux cas, le sevrage de l'alcool associe : une hydratation correcte (il faut boire beaucoup d'eau) ; la prescription de vitamines B1 et B6 ; un traitement par benzodiazépines (médicaments destinés à prévenir le syndrome de sevrage) pour une courte période (une semaine environ).
Les symptômes de sevrage peuvent se manifester dans les 6 à 12 heures suivant la prise du dernier verre. Les symptômes atteignent leur paroxysme au 2e ou 3e jour et peuvent durer jusqu'à 7 jours.
Deux conditions doivent être satisfaites : les troubles du malade rendent impossibles son consentement ; son état mental nécessite des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier. La demande d'hospitalisation doit être nominative et signée par la personne qui la formule.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
Pour guérir d'une addiction, il n'y a pas de recette miracle : il faut de la patience et beaucoup de motivation car la route est longue et semée d'embûches. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les campagnes de sensibilisation et de prévention auprès du grand public sont primordiales.
N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées. Donnez-vous un nombre maximum de verres à ne pas dépasser ou fixez-vous une heure à laquelle vous arrêtez de boire. Parlez à quelqu'un de confiance qui peut vous soutenir dans votre intention de modifier votre consommation d'alcool.
La demande d'hospitalisation s'effectue via un dossier d'admission accessible en ligne ou sur simple demande à notre secrétariat. Tous les intervenants sont spécifiquement formés à la prise en charge des patients éthyliques chroniques en sevrage et des patients présentant des toxicomanies ou polytoxicomanies.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Un certain nombre de structures permettent de suivre une cure de désintoxication. C'est le cas par exemple des centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). Financés par les pouvoirs publics, ils apportent un suivi médical, psychologique et social.
Abordez calmement le sujet avec lui alors qu'il n'est pas sous l'effet de l'alcool ou d'une autre drogue. Dites-lui que vous le soupçonnez de consommer ou de jouer ou, si c'est le cas, que vous savez qu'il prend de l'alcool ou d'autres drogues ou qu'il joue à des jeux de hasard et d'argent.
Le sentiment d'euphorie produit par l'héroïne peut être accompagné de rougeurs de la peau et de démangeaisons, ainsi que d'une bouche sèche, d'yeux larmoyants et d'une rhinorrhée. Les héroïnomanes ont souvent la peau sèche, facilement irritée et prurigineuse.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Il est possible d'arrêter seul, sans aide extérieure. Beaucoup d'usagers y parviennent. Cela dépend des personnes, des drogues consommées et des habitudes de consommation.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Les symptômes d'arrêt brutal de la substance correspondront alors à une exacerbation des effets liés aux neurotransmetteurs endogènes « noyant » le système nerveux central. À ces effets seront associés les symptômes du manque.
C'est le fameux phénomène d'engorgement. Vous l'avez en général déjà vécu au moment de la montée de lait notamment. Il est causé notamment par le ralentissement de la circulation du lait, l'augmentation du flot sanguin et au développement d'un œdème.
La personne alcoolique prend de mauvaises décisions sans en être consciente. Elle est persuadée qu'elle se contrôle alors qu'elle n'attire que les ennuis personnels et professionnels. Quand elle est enfin consciente de cette réalité, elle se remet à sa consommation abusive pour surmonter l'échec.
Si le patient se sent prêt à réduire ou cesser sa consommation d'alcool, le médecin lui conseille en général de consulter un spécialiste en alcoologie, soit dans un service hospitalier spécialisé, soit dans un Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA).