Dès l'âge de 18 mois, il développe donc une conscience de soi liée à celle d'autrui. C'est le début de la collaboration et de l'apprentissage avec autrui, en d'autres termes des aptitudes à l'enseignement. Ainsi, il y aurait des âges clés dans le développement de la conscience de soi.
Dès 18 mois, l'enfant développe en effet une conscience de soi en concert avec celle d'autrui. Ce développement est l'expression d'une coconscience de soi où l'enfant devient conscient de lui-même dans sa dépendance aux autres, de même qu'en fonction et au travers du regard d'autrui.
Les résultats de ces études suggèrent que la conscience est un phénomène complexe, qui émerge de l'interaction entre plusieurs régions et processus cérébraux. Elle serait le résultat de processus cognitifs de haut niveau. Sa fonction concernerait le contrôle des activités cérébrales les plus complexes.
Ce serait le signe que dès 5 mois, les bébés sont conscients de leurs perceptions. Selon S. Kouider, ils pourraient même l'être plus tôt, peut-être dès l'âge de deux mois, c'est-à-dire dès que les connexions entre les systèmes sensoriels et les aires cérébrales associées sont assez efficaces.
Au niveau perceptif, ils ont été repérés peu de temps après la naissance, dès le cinquième mois, par l'équipe du chercheur Sid Kouider du Laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistique (EHESS/CNRS/ENS) (6), comme témoins de la conscience perceptive.
Dans la conception aristotélicienne, la forme humaine de l'embryon, souvent signe d'une infusion de l'âme, se perçoit au bout de quarante jours pour le mâle et quatre-vingt-dix jours pour la femelle, position adoptée officiellement par l'Église en 1234 par une décrétale de Grégoire IX.
Même les tout-petits ont des capacités cognitives bien supérieures à ce que pressentaient les scientifiques ! Loin d'être inexistante, la pensée des bébés est riche et va bien au-delà de ce qu'imaginaient les psychologues il y a encore quelques années.
Il est par exemple capable d'apprendre à sucer d'une certaine façon afin d'entendre la voix de sa mère. Il sait donc utiliser son corps à certaines fins. Il s'agit donc bien là aussi d'une certaine connaissance de soi, de ce que l'on peut produire avec son corps.
Par exemple, au troisième trimestre de la grossesse, le fœtus suce son pouce, une coordination main-bouche qui lui permet de connaître son corps. À partir de ces expériences précoces, le bébé développe très tôt une connaissance de son corps, que l'on nomme le sens écologique de soi.
La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi.
II Les manifestations de la conscience
La conscience présuppose le monde, parce que nous nous reconnaissons d'abord dans nos actions sur les choses, à travers le langage et le travail. Loin d'être un présupposé, la conscience est un résultat, le produit d'une expérience de confrontation et de transformation du monde.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
Même si la conscience est générée par le cerveau — une partie du corps —, le dualisme prétend que l'esprit est distinct de nos caractéristiques physiques et que la conscience ne peut être comprise par la seule étude du cerveau physique.
«La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale. Il n'y a pas, comme le croyait Descartes, une âme ou un esprit séparé du corps – un petit homoncule assis dans le cerveau – qui pilote la machine.»
Avoir conscience, c'est s'apercevoir que l'on perçoit et donner un sens à ces perceptions. Les interrogations sur le mode d'existence de la conscience, l'esprit ou l'âme sont aussi anciennes que la philosophie. On s'est demandé au cours des siècles comment expliquer ces phénomènes : de quoi sont-ils l'effet ?
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
La conscience, une notion propre à l'homme. La conscience est une notion propre à l'homme. En effet, la conscience permet de se rendre compte de tout, de nous, de ce qui nous entoure, permettant ainsi de mieux comprendre et de mieux se comprendre, de se définir. Cette capacité est inhérente à l'espèce humaine.
On admet généralement que la conscience est le propre de l'être humain au même titre que la raison. Pourtant, la conscience est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains.
Lorsque nous sommes en couple, celui-ci va créer de nouvelles vibrations. Ce sont celles-ci qui vont attirer l'âme de l'enfant! Une âme choisit ses parents car ils vont l'aider à exprimer ce qu'elle est venue vivre et et travailler lors de cette vie. Les vibrations que nous dégageons ne sont pas fixes.
De plus en plus d'études montrent que bébé in utero entend, écoute, comprend, répond aux jeux, voire même les initie ! Il « penserait » même plusieurs mois avant sa naissance !
Il reconnaît l'odeur, le lait, la voix, la langue de sa mère et développe des moyens d'action efficaces pour agir sur son monde afin de le transformer selon ses besoins.
On estime ainsi que les bébés rêvent deux fois plus que les adultes et que ces phases leur permettent de « digérer » les informations enregistrées en phase d'éveil. Leurs rêves sont donc très probablement composés de sons, de lumières, de couleurs et d'émotions qui deviendront de plus en plus complexes en grandissant.
À cet âge :
il imite certains de vos sons et de vos intonations; votre bébé commence à réagir à certains mots en fonction de votre ton de voix, de vos intonations et de votre expression faciale; il a tendance à se taire quand vous parlez et à produire des sons quand vous vous taisez.
En puériculture, on réserve le terme de nourrisson à l'enfant au-delà de son premier mois de vie et jusqu'à environ l'âge de deux ans voire trente mois, c'est-à-dire entre le nouveau-né et la période de la petite enfance.