Vous pouvez recommencer à manger et à boire tout de suite après votre coloscopie. Mangez des aliments légers (p. ex., un œuf sur du pain grillé, des pâtes, du riz; pas d'épices ni d'aliments gras) pendant le reste de la journée. Vous pouvez prendre vos médicaments habituels, sauf indication contraire.
Il vaut mieux qu'un membre de votre famille ou un ami soit avec vous pour vous ramener chez vous. Ensuite, accordez-vous un petit repos pour le restant de la journée. Continuez à boire beaucoup de liquide pour remplacer celui que vous avez perdu, mais abstenez-vous encore d'alcool.
Les malaises les plus fréquents après l'examen sont une sensation passagère de gonflement ou de crampes abdominales. Vous pouvez également être somnolent si vous avez reçu une sédation pour l'examen. Par conséquent, vous pourriez avoir de la difficulté à vous concentrer.
Après l'examen, il est normal d'avoir de légères crampes abdominales et de faire des gaz. On vous demandera de rester à la clinique pendant 1 ou 2 heures. Si vous avez reçu un sédatif au cours de l'examen, vous ne serez pas en mesure de conduire ou d'opérer de la machinerie pendant 24 heures.
La complication principale d'une coloscopie est le risque de perforation de la paroi digestive, il s'agit d'une urgence médico-chirurgicale. Il existe également un risque hémorragique suite à l'exérèse de polypes. En cas d'anesthésie générale, il existe un risque cardiorespiratoire.
La position la plus rassurante est le décubitus latéral gauche mais il pourra être nécessaire lors de l'examen de pouvoir aisément mettre le patient en décubitus dorsal (boucles, liquides résiduels au retrait dans le colon descendant) ou l'inverse si l'examen est débuté en décubitus dorsal.
Aliments à éviter après la chirurgie
Vous aurez peut-être à éviter les aliments suivants : Légumes crus. Peaux et pelures de fruits. Aliments riches en fibres, comme les céréales et le pain de blé
Dans 60 à 80 % des cas, les cancers colorectaux se développent à partir d'un polype. Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon.
Les polypes à fort risque de cancer sont : les polypes adénomateux. Ils sont caractérisés par une prolifération des cellules des glandes situées dans la muqueuse du côlon et du rectum et peuvent avoir des formes différentes (polype sessile, pédiculé, plan...).
Voici les raisons les plus fréquentes qui peuvent vous amener à passer ce type d'examen : Dépister des polypes, Rechercher une sténose, Dépister un cancer colorectal.
Après la coloscopie
Dès le lendemain de l'examen, vous pouvez reprendre vos activités sans difficultés. Dans de très rares cas, des complications peuvent survenir : perforation de la paroi digestive, hémorragie digestive…
Déroulement. Une coloscopie longue dure entre 15 et 30 minutes. Au cours de cet examen, le médecin introduit un tube mince et souple, de la grosseur d'un doigt, dans votre rectum. Ce tube, appelé « coloscope », se termine par une minuscule caméra.
Si votre coloscopie a lieu le lendemain après-midi, vous pouvez prendre un repas léger la veille au soir (sans produits céréaliers) : bouillon clair, pain blanc avec fromage blanc nature ou confitures en gelée ou miel, riz blanc, pâtes, yaourt nature, pudding sans céréales.
Pendant les 24 heures qui suivent la sédation :
Vous ne devez pas conduire une voiture ou utiliser de la machinerie lourde. Vous ne devez pas boire d'alcool. Vous ne devez pas être responsable d'autres personnes, y compris des enfants.
Si ingurgiter 4 litres de produit en un jour s'avère trop pour une personne, la prise en deux fois : 2 litres la veille, 2 litres le jour de l'examen permet d'améliorer à la fois la tolérance et l'efficacité de cette purge.
Après l'examen
Vous pouvez regagner votre domicile. Après l'examen, et quel que soit le type d'anesthésie utilisé, vous devez encore attendre 30 minutes avant de manger ou de boire. En effet, la gorge est anesthésiée, ce qui peut compliquer la déglutition.
La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas. L'objectif de la surveillance coloscopique est donc de prévenir la survenue ou le développement du cancer colorectal, en enlevant « à temps » de nouveaux adénomes.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
Le cancer colorectal (ou cancers du côlon et du rectum) est un cancer du gros intestin qui peut être guéri s'il est détecté précocement.
Une alternance entre diarrhée et constipation peut également être observée. La présence de sang dans les selles, quant à elle, est parfois imperceptible. En effet, le sang n'est pas toujours rouge vif, mais peut-être noir ou brun, se confondant avec la couleur des excréments.
Les polypes intestinaux sont des excroissances se formant sur la muqueuse qui tapisse l'intérieur du côlon. Elles surviennent chez 30 à 50% des adultes des pays industrialisés. Les facteurs environnementaux et alimentaires jouent probablement un rôle dans leur apparition.
Protéines. Les carences en protéines affectent toutes les phases de la cicatrisation et certains éléments, comme l'arginine, protègent contre l'infection. On les trouve dans les viandes, les produits de la mer, les œufs, le tofu, les légumes secs, les laitages.
Si une coloscopie ne montre pas la présence d'adénomes ou de cancer et que vous ne présentez pas de facteurs de risque, le prochain test ne devrait pas avoir lieu avant dix ans. Si un ou deux petits adénomes bénins sont enlevés, l'examen doit être répété dans les cinq à dix prochaines années.