Celle-ci est caractérisée par une douleur continue d'une région du corps et peut survenir à la suite de nombreuses causes par exemple d'un traumatisme comme une fracture, une entorse ou à la suite d'une chirurgie. Les premiers symptômes peuvent apparaître plusieurs mois après le traumatisme.
Les causes de l'algodystrophie sont nombreuses : traumatismes, suites de chirurgie, grossesse, diabète, maladies hormonales, effets secondaires de certains médicaments. Dans 20 % des cas, aucune cause n'est retrouvée. On parle alors d'algodystrophie essentielle.
L'algodystrophie se caractérise par l'association de douleur, oedème, raideurs articulaires, modification de température et d'aspect de la peau, des ongles, des poils. Les signes cliniques se manifestent au-delà de la zone opérée ou traumatisée mais restent latéralisés et limités au seul membre.
Il s'agit d'un ensemble de symptômes atteignant plusieurs articulations du membre supérieur après un traumatisme ou une intervention chirurgicale mais sans réelle relation avec l'acte lui-même. L' algodystrophie peut arriver après : un traumatisme comme une luxation ou une entorse.
L'algodystrophie peut se déclencher après un choc, une entorse, une tendinite, un acte chirurgical. L'algodystrophie peut disparaitre après quelques semaines ou mois mais elle peut aussi durer des années.
Le membre affecté est froid, la peau devient pâle et lisse, l'œdème régresse. Il peut n'y avoir qu'une phase ou, dans certains cas, les phases peuvent alterner. L'algodystrophie régresse lentement jusqu'à une guérison généralement sans séquelles après 6 à 24 mois. Le syndrome peut revenir après quelques années.
Mobilisation précoce. Suite à une fracture, les personnes qui observent une immobilisation de courte durée et entament rapidement une rééducation des membres après une fracture réduisent leurs risques de développer une algodystrophie ou le syndrome régional douloureux complexe.
L'évolution de l'algodystrophie se caractérise par une phase dite "chaude" : c'est la phase inflammatoire évoluant en quelques semaines et parfois jusqu'à 6 mois. S'ensuit une phase, dite "froide", qui s'étale jusqu'à la guérison de l'algodystrophie après 6 à 24 mois.
Ca entraîne également des troubles vasculaires, les vaisseaux ne se dilatant et ne se contractant plus normalement. Enfin on voit à la radio un os déminéralisé. Avoir mal par intermittence durant des mois a bien sûr des répercussions sur le moral et les personnes touchées sont souvent déprimées.
Les symptômes de l'algodystrophie sont multiples et aléatoires, chaque forme étant différente. Cette pathologie évolue généralement en 2 phases : une phase initiale dite « chaude » principalement inflammatoire, suivie d'une phase « froide » caractérisée par l'apparition d'une raideur.
L'IRM est un outil très performant au niveau de la hanche dans le diagnostic d'algodystrophie [8]. Elle montre la présence d'un œdème osseux et des parties molles.
La scintigraphie osseuse
Toutefois, il faut s'aider du contexte clinique pour affirmer l'algodystrophie en cas d'examen négatif à l'inverse se méfier aussi des diagnostics différentiels comme la fracture de fatigue.
Traitement au stade 2: Le massage suédois cinétique léger peut être appliqué si supportable. Il aidera à la trophicité de la région, à dégager le système nerveux et vasculaire. Si les douleurs sont trop aiguës, ou si beaucoup d'oedème apparaît suite au traitement alors le DLM Vodder reste une meilleure option.
Lorsque cette pathologie s'installe dans la durée, elle peut provoquer des troubles du sommeil et de la concentration, de l'anxiété, de l'irritabilité, une grande fatigue et un isolement social, comme en témoigne Siana, 10 ans : « L'algodystrophie me fait passer presque toutes les semaines en béquilles.
L'algodystrophie ou algoneurodystrophie, également appelée syndrome douloureux régional complexe, se manifeste par de vives douleurs dans les membres, une sensation permanente de fourmillement ou de brûlure, des articulations difficiles voire impossibles à bouger...
L'algodystrophie est une maladie handicapante qui touche environ 5 à 25 personnes sur 100 000 dans le monde, et principalement les femmes d'après La lettre du rhumatologue. Aussi appelée Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), elle est en partie liée à un dysfonctionnement du système nerveux.
Il est important d'intervenir pendant la phase froide pour l'imiter l'enraidissement. » Et pendant toute cette période, il faut éviter le sport s'il fait porter une charge sur l'articulation. En cas d'algodystrophie de la cheville par exemple, pas de course à pied. La piscine reste une option douce…
Les rhumatologues peuvent aussi être consultés en cas d'algodystrophie. "Pour se rendre dans un centre anti-douleur, il faut être adressé par son médecin traitant ou par un service hospitalier.
Normalement on peut guérir sans séquelle. En cas d'algodystrophie, on guérit en moyenne en 24 mois. Ou alors on peut avoir des séquelles."
L'algodystrophie, encore appelée l'algoneurodystrophie ou le syndrome douloureux local complexe, se définit par l'apparition et l'évolution d'un syndrome douloureux au niveau d'une ou plusieurs zones d'articulation.
L'algodystrophie, ou syndrome douloureux régional complexe de type I (SDRC I), est un syndrome douloureux régional d'origine mal déterminée, le plus souvent secondaire à un traumatisme (entorse, fracture, chirurgie). Elle associe des douleurs de type neuropathique à des troubles vasomoteurs et trophiques.
L'algodystrophie, aussi appelée « dystrophie sympathique réflexe » ou « syndrome régional douloureux complexe (SRDC) » est une forme de douleur chronique qui affecte la plupart du temps les bras ou les jambes. Il s'agit d'une maladie rare.
Bains écossais
Remplir l'une avec de l'eau chaude (entre 37° et 40°), l'autre avec de l'eau froide, telle qu'elle coule du robinet (entre 12° et 15°). Plonger la main dans l'eau chaude pendant 4 minutes, puis immédiatement après dans l'eau froide pendant 1 minute. Renouveler l'opération 4 fois.
Le Syndrome Douloureux Régional Complexe (Complex Regional Pain Syndrom) appelé autrefois algoneurodystrophie, se développe après un événement causal habituellement peu important de l'appareil loco-moteur (fracture, entorse, luxation, microtraumatismes répétés, lésion tissulaires ou immobilisation).