On le sait, la thérapie n'a pas de durée. Certaines difficultés ponctuelles peuvent être traitées en quelques mois. D'autres s'échelonnent sur un an ou deux. Lorsque la dépression s'en mêle, la thérapie peut même être un soutien au long cours et s'étaler sur plusieurs années.
«Pour certaines personnes, le lieu de la thérapie est celui de la construction d'une nouvelle personnalité, indique Dag Söderström. Il est alors difficile d'envisager de quitter ce lieu originel.» En moyenne, une analyse dure entre 5 et 10 ans, et une thérapie de 2 à 5 ans.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Les séances de thérapie durent entre 45 et 50 minutes et sont typiquement espacées d'une semaine. Les rendez-vous débutent toujours à l'heure juste, ex. 9h, 10h, (pas 9h30).
L'analyse est terminée à deux conditions : « que le patient ne souffre plus de ses symptômes et qu'il ait surmonté ses inhibitions comme ses angoisses » et « que l'analyste juge que l'on n'ait pas à craindre la répétition des processus pathologiques en question ».
La fin de la thérapie se négocie.
Même s'il en retourne de la liberté et de la responsabilité du patient de ne pas suivre les conseils du thérapeute, il est fortement déconseillé d'arrêter brutalement les séances. Le thérapeute ne peut obliger un patient à revenir mais il peut mettre des mots sur ce qui est en jeu.
Parfois, la relation de confiance avec le psychologue n'arrive pas à s'établir même après plusieurs séances. On ne se sent pas à l'aise en sa présence ou l'on n'a pas spécialement envie de lui parler, on peut même se sentir jugé (à tort ou à raison, peu importe, l'important c'est ce que l'on ressent).
Une fois que l'indication d'une psychothérapie est posée, ne consultez que des professionnels dont la formation est reconnue. La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC), l'EMDR ou la Thérapie Interpersonnelle (TIP) sont les seules à avoir prouvé leur efficacité scientifiquement.
Toutes les psychothérapies ne se valent pas en termes d'efficacité. La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC), l'EMDR , la Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la thérapie systémique sont les seules à avoir prouvé leur efficacité scientifiquement (1).
Grâce à la thérapie, vous pouvez modifier des comportements et habitudes (parfois autodestructrices), résoudre les sentiments douloureux, améliorer vos relations et plus encore.
On se dit que c'est peut-être normal de ressentir cela tant les séances peuvent nous mettre en situation de vulnérabilité. Comme les ruptures amoureuses ou amicales, quitter son.sa psy demeure parfois très laborieux. Aussi, les méthodes employées par les psychologues sont nombreuses et il est fréquent que certain.
Cela est principalement dû au fait que le temps nécessaire à la psychanalyse dépend du type de patient et de la complexité de la raison de la consultation. La méthode utilisée pour traiter le patient a également une influence sur la durée du traitement. Pour ces raisons, elle est extrêmement variable.
Vous avez des difficultés à vous exprimer spontanément malgré la bienveillance qu'on vous apporte. Il vous faudrait peut-être rechercher un autre professionnel car si rien n'a avancé au bout de cinq mois, il y a peu de chances que cela change si votre psy conserve la même méthode.
Consignez par écrit les motifs de la cessation de la relation dans le dossier médical, en prenant soin d'y noter toute conversation avec la patiente ou le patient ou de conserver une copie de la lettre confirmant que la relation a pris fin.
Consultez : Si vous vous trouvez sur la défensive ou réactif face à la situation de votre client, contactez vos pairs dans le domaine de la santé mentale. Ils peuvent vous aider à gérer efficacement le contre-transfert.
Transfert en psychologie : définition
En psychologie, le transfert est donc le déplacement d'un sentiment ou d'une émotion ressenti par le patient envers son psychothérapeute .
La psychothérapie est recommandée, quel que soit le trouble anxieux. Elle agit sur des comportements qui peuvent favoriser l'apparition ou la persistance de l'anxiété.
Lorsqu'elles désorganisent la vie quotidienne, les phobies nécessitent le recours à une psychothérapie. Les thérapies cognitives et comportementales associées à des techniques de relaxation sont souvent efficaces. Dans le cas de la phobie sociale, un traitement médicamenteux peut être associé à la psychothérapie.
Comme vous le voyez, ces symptômes ressemblent fortement à des symptômes que l'on peut voir dans certaines maladies physiques. C'est pourquoi le diagnostic d'anxiété doit être porté par un psychiatre, qui est médecin, et ne doit être posé qu'après avoir éliminé des maladies physiques.
Le "psy" est là pour accueillir vos émotions, dont vos pleurs, votre colère, vos peurs... : c'est son "job"... Ceci étant, lui parler vrai de tout ce que vous sentez et pensez, votre envie de le "préserver" inclue, est très important pour qu'il puisse vous aider à avancer et à sortir de votre dépression.
“si tu veux comprendre ton problème, fais une psychanalyse, si tu veux agir sur tes symptômes, fais une Thérapie comportementale et cognitive (TCC)” “la psychanalyse traite le passé et les TCC le présent“
La première étape d'une auto-thérapie réussie consiste tout simplement à se regarder en face. Mais pour avoir une vision honnête de soi-même (dénuée de biais sociaux, culturels, etc.), il faut s'adresser à son inconscient, gardien des pensées les plus profondes.
Parfois, l'impression de stagnation tient au fait que nous sommes allés au bout du travail qu'il était possible d'accomplir avec ce thérapeute-là. Auquel cas, si c'est un bon professionnel, il est généralement le premier à en avoir conscience et à nous en faire part.
Il peut arriver qu'il faille décomposer et graduer des expositions trop difficiles, en TCC, il faut se réajuster en permanence ! L'objectif global à atteindre reste le même mais cela permet de continuer la prise en charge efficacement, c'est pour cela qu'on insistera encore sur la marge de progression.