Il est dorénavant recommandé d'attendre non plus 3 mois, mais 9 mois après l'interruption du tamoxifène avant de concevoir un enfant. Une décision qui bouleverse la vie des femmes qui, comme Manon, souhaitent devenir mère avant la fin de leur hormonothérapie.
Le tamoxifène administré pendant 5 ans a longtemps été le traitement standard en situation adjuvante quel que soit le statut ménopausique, permettant une réduction significative du risque de récidive et de mortalité par cancer du sein à 15 ans de 39% et 30% respectivement (1).
L'hormonothérapie est souvent prescrite après la chirurgie, le plus souvent à l'issue de la radiothérapie. Elle est administrée pour une durée de 5 ans minimum et parfois jusqu'à 10 ans en fonction des facteurs pronostiques de la maladie et de la tolérance.
Exemestane (Aromasine™)
C'est un anti-aromatase stéroïdien irréversible. Sa prescription après 2 ou 3 ans de tamoxifène, est plus efficace que le tamoxifène seul pendant 5 ans en situation adjuvante et est considéré comme un traitement de première intention au stade métastatique.
Si des effets secondaires se manifestent, ils peuvent le faire n'importe quand pendant l'hormonothérapie, tout de suite après ou quelques jours voire quelques semaines plus tard. Il arrive que des effets secondaires apparaissent des mois ou des années à la suite de l'hormonothérapie (effets tardifs).
Les bouffées de chaleur, les sautes d'humeur, la dépression, la fatigue, la prise de poids et une perte de libido sont des effets secondaires communs du tamoxifène.
Une reprise du sport en douceur. Marina est suivie à l'institut Gustave Roussy à Paris qui mène des recherches pour aider les femmes à mieux supporter ce médicament. Une des solutions préconisée est la reprise de l'activité physique. Petit à petit, la quinquagénaire reprend donc le sport, et en parallèle Tamoxifène.
Il conviendra plutôt de diminuer les apports énergétiques en favorisant les fruits et légumes et en limitant les aliments gras et sucrés. De plus, dans la mesure du possible, la pratique de 30 minutes d'activité physique quotidienne adaptée est conseillée.
L'arrêt de l'hormonothérapie après la première année augmentent le risque de rechute du cancer du sein chez les femmes jeunes.
La chimiothérapie, la radiothérapie, l'hormonothérapie et le traitement ciblé peuvent provoquer une perte de poils et de cheveux. Si certains traitements entraînent inévitablement une perte de poils et de cheveux, dans d'autres cas il sera difficile de prévoir si un tel effet se produira.
– Le taux de survie à 5 ans est souvent utilisé par les oncologues et autres scientifiques travaillant sur le cancer chez les adultes. L'idée est que si 5 ans après la découverte du cancer le patient est toujours vivant, la probabilité est élevée que le cancer ait disparu de l'organisme.
La rechute est liée à une destruction incomplète des cellules cancéreuses lors du premier traitement. Ces cellules vont se multiplier et peuvent rester « dormantes » pendant des mois ou des années, ce qui explique les récidives tardives(2).
Les traitements du cancer du sein font-ils vraiment grossir ? « Oui ! » répondent un grand nombre de lectrices d'Amoena Life. « Peut-être, » disent les experts. Par exemple, selon l'association britannique Cancer Research UK, moins de dix pour cent des femmes sous tamoxifène prendraient du poids.
Le traitement par hormonothérapie provoque chez 20 à 50 % des patientes des douleurs musculosquelettiques qui débutent le plus souvent durant les premiers mois de traitement. Elles peuvent s'atténuer en quelques semaines, voire quelques mois et cessent après le traitement.
Privilégiez les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons…) Limitez la consommation de produits sucrés, salés et gras. L'équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou une journée mais plutôt sur la semaine.
Le tamoxifène aurait la capacité d'empêcher la production de ces hormones, ce qui réduirait le risque de récidive du cancer et augmenterait les chances de survie.
Seuls les antidé- presseurs n'ayant pas d'interaction sur le CYP2D6 tels que le citalopram (Seropram®) l'escitalopram (Seroplex®) et la fluvoxamine (Floxyfral®) ou une action très faible comme la sertraline (Zoloft®) et la duloxétine (Cym- balta®) sont actuellement autorisés en association avec le tamoxifène [38].
La prise de poids au niveau du ventre peut provenir de différents facteurs : une mauvaise alimentation, un manque d'activité physique, l'âge, des facteurs hormonaux comme la ménopause ou l'andropause. En général, les kilos pris au niveau du ventre sont plutôt difficiles à perdre.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
La fatigue liée au cancer est plus intense et plus difficile à gérer que les autres types de fatigue. Elle est souvent liée à la maladie elle-même et/ou aux effets secondaires des traitements. Des solutions existent pour la réduire permettant d'améliorer le bien-être physique et la qualité de vie.
L'harpagophytum
Les douleurs articulaires font partie des effets secondaires de l'hormonothérapie les plus fréquents. L'harpagophytum possède des propriétés anti-inflammatoires reconnues. Il est préférable de prendre cette plante sous forme d'extraits secs, sous forme de gélules ou de comprimés.
Contrairement à la chimiothérapie ou à la radiothérapie, qui cherchent à tuer rapidement les cellules cancéreuses, l'hormonothérapie vise à entraîner leur mort à plus long terme en créant un milieu hormonal qui leur est défavorable.
L'hormonothérapie est le plus souvent très efficace, notamment dans le traitement des cancers du sein hormono-dépendants (près des trois-quarts des cancers du sein), où elle est souvent prescrite en complément d'une chimiothérapie. Elle a fait chuter la mortalité liée aux cancers du sein.
Dans les cellules cancéreuses, le tamoxifène agit comme un anti-œstrogène : sans supprimer la production de cette hormone, il prend sa place au niveau de leurs récepteurs (les récepteurs ERa), bloquant ainsi la prolifération de ces cellules.