Envisager un sevrage particulièrement lors des situations suivantes: traitement de l'herbe à puces, traitement pour une maladie auto-immune, patient très malade ou à l'état fragile, traitement d'une récidive pour un patient déjà sous corticothérapie, patient avec symptômes cushingoïdes.
cortisone et l'arrêt du traitement : poids, fragilité cutanée, irritabilité, troubles de la libido, hypercholestérolémie et hypertriglycéridémie, brulures d'estomac, fonte musculaire, hypertension… à plus ou moins long terme.
La fonte musculaire et les crampes peuvent être diminués grâce à un régime riche en potassium (banane, fruits secs...) et en protéine ainsi qu'à un entretien musculaire régulier (en fonction de vos possibilités).
La prednisone peut causer des nausées, de l'indigestion, de l'hypertension artérielle, de la rétention d'eau, de l'hyperglycémie, des glaucomes, des cataractes, des troubles de sommeil, des sautes d'humeur, une augmentation du taux de cholestérol et des problèmes de peau (acné ou amincissement de la peau, plus grande ...
Important : la plupart des effets secondaires concernent des prises de corticoïdes au long cours, et disparaissent à l'arrêt du traitement.
des modifications physiques, comme une fonte musculaire ou un gonflement du visage ; des tendances à la dépression ou au contraire à l'agitation, avec notamment des insomnies ; l'aggravation ou l'apparition d'un diabète ou d'une hypertension.
Après un traitement de longue durée par la prednisone, l'abandon soudain du médicament peut entraîner des symptômes de sevrage cortisonique, entre autres des nausées, de la fatigue, une perte d'appétit, une fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires, et un malaise généralisé.
Quelle que soit la dose initiale de prednisone, diminuer à 10 mg/j en une semaine (ou une dose équipotente en cas d'emploi d'un autre glucocorticoïde). Si cette dose est bien tolérée, diminuer encore à 5 mg/j en une semaine.
– Diminuer les apports en sel (Sodium ou Na+). – Augmenter les apports en potassium (banane, chocolat), et en vitamines en consommant davantage de fruits et légumes. – Veiller à une alimentation riche en vitamine D et en calcium. – Avoir des apports en protéines suffisants pour compenser la fonte musculaire.
Il ne faut jamais arrêter de façon brutale un traitement prolongé par corticoïdes car cela risque de provoquer une insuffisance des glandes surrénales et favorise une rechute de la maladie (myosite, myasthénie) le cas échéant.
Il est utilisé dans le traitement de certaines maladies graves (cancer, sclérose en plaques, rhumatisme articulaire aigu par exemple), mais également de maladies plus bénignes (allergie, crise d'asthme, sinusite aiguë, otite). Dans ces derniers cas, le traitement est souvent court.
L'administration par voie orale et intraveineuse peut entraîner une hypertension artérielle, une insuffisance cardiaque, un diabète, des ulcères peptiques et une ostéoporose, ou aggraver ces affections.
Traitement d'attaque : 0,35 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg.
Il faut savoir que la cortisone ne rend pas dépendant de la même manière qu'une drogue pourrait le faire. Le terme de dépendance est utilisé pour illustrer un effet rebond lié à la résurgence des signes de la maladie dès l'arrêt du traitement.
Les corticothérapies prolongées sont souvent stoppées plus progressivement afin de limiter le risque d'insuffisance surrénalienne. Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement mais également de la dose de départ et de la maladie. Il n'y a pas de rythme de sevrage standard.
Les symptômes d'un sevrage abrupt aux corticostéroïdes incluent entre autres : anorexie, céphalée, arthralgie, myalgie, desquamation de la peau, étourdissements, faiblesse, fièvre, hypotension, nausées, et vomissements.
Les plus employés sont la prednisone (Cortancyl®), la prednisolone (Solupred®) et la méthylprednisolone (Médrol®) qui se donnent par voie orale. Dans les poussées les plus fortes, on utilise parfois aussi des formes injectables (intraveineuse), par exemple le Solumédrol®, l'Hydrocortisone® ou le Célestène®.
Non, ce n'est pas un effet direct du médicament.
Elle ne présente donc aucun danger au soleil.
A cause d'un traitement trop prolongé, et probablement parce qu'ils sont génétiquement prédisposés, ces malades vont développer, au fil du temps, une vraie dépendance aux dermocorticoïdes : dès que cesse l'effet de la crème à la cortisone, apparaît une rougeur, qui devient écarlate, douloureuse, et qui brûle.
Certaines personnes observent également une envie plus fréquente d'uriner, des œdèmes suite à une rétention d'eau et une hypertension artérielle. Cortisone inhalée La cortisone inhalée a beaucoup moins d'effets secondaires que la cortisone prise par voie orale.
Les effets secondaires prévisibles de la cortisone incluent : Augmentation de la soif (laissez de l'eau fraîche à volonté); Besoin d'uriner plus souvent (il peut être nécessaire d'augmenter la fréquence des promenades); Augmentation de l'appétit (évitez d'augmenter la ration quotidienne car il y aura gain de poids);
Pour résumer, on peut dire que la cortisone locale induit un soulagement rapide dans les dermatoses inflammatoires, mais elle ne «soigne» rien et induit, pour ces maladies souvent chroniques, un effet de dépendance. Il ne faut donc pas en avoir peur, mais il convient de bien gérer son utilisation.