Ce cocktail se boit un dimanche d'hiver pour passer un moment convivial avec ses proches, au coin du feu pour une pause cocooning ou pour se réchauffer après une journée de vacances à la neige, ou après une bonne raclette. Très populaire en Alsace, il se déguste notamment sur les marchés de Noël.
En plus de nous réchauffer, le vin chaud est un vrai cocktail d'hiver anti-fatigue, anti-rhume, anti-grippe et anti-bronchite. Mais il ne s'arrête pas là puisqu'il stimule aussi l'appétit, améliore la digestion et tonifie l'organisme.
A l'aide d'un entonnoir, mettez-le en bouteille afin de pouvoir le conserver au frais et le réchauffer. Toutefois, consommez-le rapidement ! Bon à savoir : plus on le chauffe, plus l'alcool s'évapore.
Le vin chaud peut se déguster avec de nombreux mets comme un gâteau à la cannelle ou aux amandes, des sablés, du pain d'épice ou encore des spéculos. Il peut aussi se déguster avec des crêpes, châtaignes grillées, cerneaux de noix ou encore après une raclette.
Le vin chaud et les traditions
La préparation la plus populaire du vin chaud est réalisée avec une base de vin rouge, à laquelle des fruits (agrumes) et des épices (cannelle) sont ajoutés. Cette boisson doit ensuite chauffer mais sans jamais bouillir.
Le vin chaud contient 7 à 14,5% d'alcool et se répand plus vite dans le sang que les boissons froides. Les organes digestifs sont plus alimentés en sang à cause de la chaleur et l'alcool est plus rapidement absorbé. La haute teneur en sucre de la boisson a également un effet accélérateur.
Conserver le vin chaud c'est possible. Mettez-le en bouteille et laissez-le au frais. Par contre, il faut le consommer rapidement.
Si vous avez choisi d'ajouter de l'alcool à votre préparation de vin chaud, vous devez vous y prendre à l'avance. Si vous utilisez du rhum ou du porto dans votre recette, faites macérer les épices et les agrumes dans 20 cl d'alcool pendant 24 heures.
Un vin de moyenne gamme de bonne qualité sera parfait. On choisira un vin rouge jeune, fruité, plutôt charpenté mais pas trop tannique. Côté cépage Merlot, Gamay, Syrah, ou Mourvèdre sont à privilégier. Pour les appellations, les vins du Languedoc, du Sud-Ouest ou de la vallée du Rhône seront particulièrement adaptés.
Une bonne méthode est de le passer en carafe. Il est aussi possible de prendre un objet en argent et de le le tremper dans le vin. Cette méthode va avoir le même effet que l'aération, mais en plus rapide. Une seconde méthode est d'ajouter un peu de porto dans le vin.
Arrivé à une belle consistance lisse et onctueuse, le vin cuit est mis en bouteilles ou en bocaux. Ainsi on peut le conserver plusieurs années.
Première solution : il est possible d'envelopper une bouteille dans un torchon tiède passé sous l'eau et essoré. Deuxième solution plus efficace : utiliser une carafe à décanter. En versant de l'eau très chaude sur les parois extérieures de la carafe à décanter, cela aura pour effet de les réchauffer rapidement.
Ingrédients : 2 kg de raisin, 30 g de levure de vinification, de l'eau tiédie. Préparation : égrappez et lavez le raisin. Placez le dans un seau stérilisé, et pressez-le à la main. Laissez macérer quelques jours le moût de raisin dans un fût fermé avec une bonde dans lequel vous aurez mis un peu d'eau.
Grog ou vin chaud : à chacun sa recette
Riche en alcool, et donc calorigène, il contient des antibiotiques naturels, des minéraux et des phénols qui vont aider à combattre l'infection. Ajoutez quelques zestes de citron. Buvez un verre toutes les 4 heures en cas de grippe ou de rhume déclaré.
Enfin, du sucre ou du miel sont utilisés pour contrebalancer l'acidité et l'amertume du vin. Pour Noël, nous vous conseillons de préparer votre mélange d'épices à vin chaud en avance. Dans ce cas, utilisez du sucre, plutôt que du miel, et le zeste de l'orange, à la place du fruit entier.
Ainsi, là où un vin blanc sec et vif sera servi entre 8 et 10°C, un vin blanc rond comme par exemple un vin de garde, pourra être servi entre 10 et 13°C.
Les origines du vin chaud
Les premières traces de vin chaud remontent à l'empire romain, en l'an 20 après J-C, où il portait le nom de Conditum Paradoxum. Pour le fabriquer, les Romains mettaient du miel à bouillir dans du vin, puis y étaient ajoutés des épices (poivre, laurier, safran), et des dattes.
Depuis, les avancées techniques du Dr Edu font que l'on peut faire bouillir du vin à environ 32 °C: l'alcool s'évapore, ainsi qu'une partie des arômes, lesquels sont récupérés et réintégrés à la fin du processus dans la boisson, qui garde ainsi les principales qualités organoleptiques du vin (trompant le palais de bien ...
Le procédé permettant de désalcooliser le vin consiste à faire évaporer l'alcool (pas plus de 2% conformément à la réglementation européenne) contenu dans le vin en le distillant. On opère soit à chaud par évaporation partielle sous vide, soit à froid, sous vide également, mais à basse température.
Il n'existe pas de vin sans soufre à proprement parler car la fermentation naturelle des raisins produit toujours des sulfites, mais à un taux extrêmement faible : en général moins de 10mg/litre de soufre total, bien en-dessous du seuil de sensibilité humain.
L'ingrédient de base employé est généralement le raisin, mais il est tout à fait possible de faire du vin avec n'importe quel type de fruit. Le vin naturel est un vin produit bio, selon un processus unique et avec du raisin sans traitement, aux caractères affirmés, en fonction de leurs terroirs.
Le premier jus s'appelle le « vin de goutte ».
Chambrer un vin signifie l'amener à la température de la pièce. Et pour ceci, il doit être placé dans une pièce tempérée quelques heures pour que la bouteille soit moins froide. À la sortie de la cave, la bouteille de vin rouge sera aux alentours de 10 °C.