Traditionnellement, il se boit chaud, jusqu'à 55°. Lorsqu'un saké est conçu en ce sens, le chauffer permet de l'arrondir en bouche. Le saké prend de l'ampleur, gagne du corps et devient gourmand. Consommé ainsi, il est aussi agréable au cours du repas et réchauffe le corps pendant les rudes hivers japonais.
Au Japon, le saké était habituellement dégusté chaud. Les sakés de type GINJO (fort polissage du riz), s'ils peuvent aussi être dégustés chauds, donnent le meilleur d'eux-mêmes frais ou à température ambiante.
Prévenant également son désèchement, il permet à la peau de rester hydratée et lumineuse. De plus, l'acide kojique - qui compte parmi la centaine d'acides aminés et organiques contenus dans le saké - agit sur la mélanine, et permet de ce fait d'atténuer les taches et grains de beauté.
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Le saké idéal, c'est KAMEIZUMI un saké sur une aromatique puissante de fruits tropicaux et de raisin craquant. Frais et vif, pour commencer à l'apéritif et, pourquoi pas ensuite, accompagner le repas.
Prix (en restaurants) entre 30 et 35 € (500 ml).
Plus le grain est poli, plus le saké est considéré comme de qualité et, donc, plus il sera cher. Les bouteilles indiquent souvent le taux de polissage sous forme de pourcentage correspondant à la partie restante du grain. Ainsi, un polissage à 70 % signifie qu'on a retiré 30 % du grain original.
Délicieuse boisson japonaise, le saké est un alcool de riz. Titrant entre 14 et 17°, il contient 133 kcal/100 g. Tout comme la bière, le saké est obtenu par fermentation répétée.
Le saké n'est pas un alcool fort
Même si le mot saké, en japonais, désigne tout type d'alcool, le nihonshu (saké japonais) titre en moyenne de 14° à 16°. Il faut surtout retenir que c'est une boisson simplement fermentée comme le vin,…
La plupart des sakés titrent autour de 15 % d'alcool, un degré plus élevé que la majorité des autres boissons fermentées comme la bière et le vin, mais plus faible que celui des alcools distillés en général.
Le secret pour réchauffer son saké, c'est de placer le tokuri dans l'eau bouillante pendant un court instant. Réchauffer le saké au bain-marie dans une grande quantité d'eau bouillante, sans contact direct avec la source de chaleur, lui permet de préserver son goût et de refroidir plus lentement.
Pourquoi faire déborder le saké ? Le geste est symbolique: l'hôte fait déborder le verre pour signifier au client qu'il lui donne sans compter, sans minauder ! La plupart du temps, le saké débordé sera également bu. Il s'agit de l'évolution d'une tradition plus ancienne où seul le Masu était rempli plus que nécessaire.
Après ouverture, pour conserver ses qualités le plus longtemps possible, une bouteille doit être gardée au réfrigérateur et consommée dans la semaine (jusqu'à 10 jours pour certains sakés voire plus longtemps pour d'autres).
Sakés chauds :
Tobikiri Kan (55°) Atsu Kan (50°) Jyou Kan (45°) Nuru Kan (40°)
Pour faire très simple et rapide, le riz est récolté puis poli et ensuite cuit à la vapeur. Une fois refroidi, on y dépose une levure, appelé Koji (麹). Puis on met ce riz fermenté, avec de l'eau et de l'alcool, dans des cuves où l'ensemble va commencer la fermentation alcoolique.
Ce saké se caractérise par son bouquet très reconnaissable et sa saveur à la fois riche et veloutée, mais on peut le doter, selon le procédé de brassage, d'un goût sec, sucré ou neutre.
L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde. D'ailleurs, sa consommation est interdite dans plusieurs états aux États-Unis.
En japonais, bien que ce même terme sake (酒) ou o-sake (お酒, prononciation kun'yomi, le « o » marquant le respect, voir Keigo) désigne cette boisson, son sens peut s'étendre selon le contexte à toute boisson alcoolisée, aussi les Japonais utilisent-ils plutôt le terme nihonshu (日本酒, littéralement « alcool japonais »), ...
Véritable fleuron du savoir-faire des brasseurs japonais, le nihonshu Junmai Daiginjo fait figure de meilleur saké. Généralement servi sec, il possède un parfum complexe ainsi que des arômes très prononcés. Le saké Daiginjo se montre plus subtil et délicat, avec toujours un certain raffinement.
Dans cette catégorie, vous pouvez choisir sans craintes des Ginjo et Daïginjo qui sont le meilleur choix si vous n'avez que très peu d'expérience du Saké. Des Saké ayant des notes céréalières et lactiques plus prononcées, avec une acidité marquée, tels ceux des catégories Junmaï et Honjozo.
Si vous appréciez le saké, tournez-vous vers du ginjo saké ou du daiginjou saké qui présentent peu d'arômes de riz. Les sakés avec un goût de riz prononcé se marient bien mieux avec les sashimis que les sushis.
Le Sake : Une Boisson Sacrée
Cette boisson ancestrale serait apparue au Japon vers le IIIe siècle, avec le développement de la riziculture. À l'origine, la fabrication du saké était réservée aux prêtresses qui mâchaient le riz avant de le laisser fermenter, grâce aux enzymes contenues dans la salive.
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Le mirin et le mirin type hakkô chomiryo (condiment fermenté type mirin): A conserver à l'abri de la lumière et dans un endroit frais pour éviter la dé- gradation de sa saveur.