Vous vous sentez lassée des séances et traînez du pied pour vous y rendre. Vous avez l'impression que votre psy ne fait qu'écouter sans rien vous proposer. Vous avez le sentiment que votre psy ne vous comprend pas. Vous avez l'impression de stagner et de ne faire aucun progrès.
Ensuite un bon psy (psychologue ou psychiatre) ne doit pas acquiescer à tout ce que vous dites. Il doit explorer, reformuler, recontextualiser. En effet, son rôle est aussi de vous aider à prendre de la distance sur les choses que vous vivez.
Un bon moment pour s'arrêter, c'est quand on a l'impression d'avoir fait un tour.» L'éventualité de cette séparation se discute plusieurs mois à l'avance. Elle doit avoir le temps de mûrir, d'être évaluée par les deux parties, jusqu'à paraître acceptable. C'est un processus qui, parfois, peut s'étaler sur des années.
Et pour un certain nombre d'entre eux, le changement a été très utile. Le psy n'est pas tout puissant, il a ses limites dans l'aide qu'il peut apporter et il faut qu'il soit à même de le reconnaître pour éventuellement réorienter son patient si cela peut être bénéfique pour ce dernier.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Mais quand on se doit de changer de psy en cours de thérapie, il faut le faire de la bonne façon, appeler votre thérapeute ou son secrétariat et dites-lui que vous avez trouver un autre psy.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie. Ça fait plus de 6 ans que je le rencontre.
Bruno Fortin, psychologue en milieu hospitalier
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
Rôle du psychologue et apport de la psychothérapie
Son but est d'apaiser les troubles psychologiques du patient et d'améliorer sa relation avec lui-même et son entourage. Pour faire en sorte que votre thérapie vous soit positive, il est nécessaire d'instaurer une relation de confiance entre votre thérapeute et vous.
Le Dr Philippe Wuyts est un psychiatre spécialiste des adultes à Paris. Il a obtenu son diplôme de premier cycle et son diplôme de médecine (MD) à la faculté de médecine de la KU Leuven.
Tout dépend de la méthode de travail mais en général 01 heure. Il peut y avoir des séance de 30 minutes, d'autres d'01h30. Souvent les rendez-vous ont lieu une fois par semaine mais il peut aussi y avoir des séances tous les quinze jours ou deux séances par semaine parfois trois.
La fin d'une thérapie est envisagée comme une expérience particulière de séparation. Le souci du thérapeute est alors de contribuer à ce qu'elle constitue en elle-même un processus complet, même lorsque, selon lui, la thérapie elle-même n'est pas achevée.
Les signes annonciateurs d'un contre transfert : Tendance à intervenir trop rapidement à cause d'une émotion d'un patient, La contagion d'humeur où le thérapeute se cale sur celle de son patient, L'irritation ressentie à cause des propos du patient.
« Un psy, quelle que soit sa pratique, doit respecter un code de déontologie, ajoute-t-il. Il a des devoirs envers son patient. » Citons entre autres celui de réserve, le secret professionnel ou l'interdiction d'avoir des relations sexuelles avec ce dernier.
Consulter un psychologue
La grande différence avec le psychiatre, c'est qu'il ne peut pas délivrer d'ordonnance médicale et qu'il n'a pas fait d'études de médecine donc il n'est pas habilité à faire des diagnostics médicaux. Comme le psychiatre, il peut avoir une orientation psychanalytique, en TCC ou autre.
Car le psychanalyste est un être humain comme tout le monde, qui a des opinions et qui aime bien les proclamer. Il y a toutes sortes de silences. Il y a le silence de l'analyste et celui du patient. De plus, pour chaque patient, dans ce silence, il se passe quelque chose de singulier.
Le "psy" est là pour accueillir vos émotions, dont vos pleurs, votre colère, vos peurs... : c'est son "job"... Ceci étant, lui parler vrai de tout ce que vous sentez et pensez, votre envie de le "préserver" inclue, est très important pour qu'il puisse vous aider à avancer et à sortir de votre dépression.
Les psychologues sont formés dans plusieurs différents types de psychothérapies, mais celle qui a été prouvée et confirmée pour aider efficacement les personnes souffrant de dépression, d'anxiété, de stress, des problèmes d'adaptation, etc.
Selon lui, c'est même une bonne part de la technique psychanalytique. Pourquoi, de manière générale, prenons-nous des notes? Pour se souvenir, pour mémoriser, et pour ce faire nous discriminons ce qui est entendu afin de retenir ce qui nous semble être le plus important.
En principe, dans sa formation, le thérapeute a eu l'occasion d'éprouver lui-même l'amour de transfert et de réaliser qu'en aimant son psy il se trompait sur la personne. Cependant, les psys sont des êtres humains et éprouvent des sentiments divers pour leurs patients.
Parler avec son psy, c'est oser poser des questions
Il n'y a pas de questions bêtes. Lors des séances, le psy ne parle que très peu, mais il répondra sans hésiter à vos questions. Sachez qu'il s'agit d'une séance de liberté d'expression, n'ayez pas peur d'être jugé.
Je vous souhaite une retraite aussi heureuse qu'elle est méritée et d'en profiter le plus longtemps possible avec votre épouse. Dans cette attente, je vous prie d'agréer, Monsieur [indiquer le nom du médecin], l'expression de mes affectueuses salutations.
L'analyse est terminée à deux conditions : « que le patient ne souffre plus de ses symptômes et qu'il ait surmonté ses inhibitions comme ses angoisses » et « que l'analyste juge que l'on n'ait pas à craindre la répétition des processus pathologiques en question ».
Cela est principalement dû au fait que le temps nécessaire à la psychanalyse dépend du type de patient et de la complexité de la raison de la consultation. La méthode utilisée pour traiter le patient a également une influence sur la durée du traitement. Pour ces raisons, elle est extrêmement variable.