Plusieurs raisons peuvent mener un juge à décider de suspendre le titre d'un usager. C'est le cas lorsque celui-ci commet des infractions routières graves ou des délits routiers tels que : La conduite sous l'emprise de l'alcool. La conduite sous l'emprise de stupéfiants.
La décision de suspension prend effet à partir de la date de notification de la décision.
La suspension judiciaire du permis de conduire est une sanction prononcée par un juge après certaines infractions : Acte interdit par la loi et passible de sanctions pénales. Elle implique l'interdiction de conduire pendant une durée allant de 3 à 10 ans un véhicule pour lequel le permis est obligatoire.
Les infractions qui peuvent faire l'objet d'une suspension administrative d'une durée de 6 mois à 1 an sont : La conduite sous l'emprise d'alcool ou le refus de se soumettre à un test d'alcoolémie. Un excès de vitesse de 40 km/h ou plus. Un délit de fuite.
2 types de suspension du permis de conduire
Ces décisions ne sont pas prises par les mêmes autorités. Ainsi : lorsqu'elle est administrative, la suspension de permis est décidée par un préfet. lorsqu'elle est judiciaire, la suspension de permis est décidée par un juge.
En cas de suspension liée à l'alcool ou aux stupéfiants, ou de suspension supérieure à 1 mois, vous devez passer un contrôle médical pour pouvoir récupérer votre permis de conduire. Ce contrôle inclut un examen psychotechnique. Vous pouvez passer le contrôle médical sans attendre la fin de la période de suspension.
224-2 du Code de la route). Conseil pratique : dès cet instant précipitez vous chez votre Avocat expert en droit routier car, bien conseillé, vous pouvez retrouver le droit de conduire, au-delà des 72 heures et EVITER LA SUSPENSION ADMINISTRATIVE DE VOTRE PERMIS DE CONDUIRE.
C'est après un agvis favorable de la commission que le conducteur va être autorisé à récupérer son permis de conduire. Dans le cadre de l'exécution des peines, la durée de la suspension admnistrative retenue est celle mentionnée dans l'arrêté du PRéfet pris à l'expiration des 72 ou 120 heures.
Pour vérifier si votre permis est suspendu ou non, vous pouvez en faire la demande à travers un courriel adressé à la préfecture de votre résidence. Il vous est aussi possible de vous rendre directement à la préfecture.
1- Les forces de l'ordre retirent physiquement le permis de conduire et remettent à l'automobiliste un avis de rétention. L'automobiliste ne peut plus reprendre le volant. 2- À la suite de cette rétention, sous 72 heures, le Préfet prend la décision de suspendre le permis.
En synthèse, vous pouvez donc conduire dès le lendemain de la fin de votre suspension SI vous avez bien passé la visite médicale.
Il faut savoir que la suspension permis 6 mois est prononcée dans un délai de 72 à 120 heures suivant l'infraction. Dans le cas où vous n'êtes pas présent lorsque la décision est rendue, celle-ci vous est notifiée par une lettre, suivie d'un avis de réception.
Vous êtes informé par mail lorsque votre déclaration a été étudiée. Lorsqu'elle a été étudiée, vous pourrez alors télécharger une attestation dans votre Espace ANTS. Cette attestation est valable 2 mois. Elle vous permet de conduire en attendant l'envoi de votre nouveau permis.
La lettre 3F est alors remise en mains propres par le service indiqué dans l'avis de rétention ou en général directement adressée à votre domicile par recommandé. La lettre 3F (suspension provisoire de votre permis) est envoyée en cas d'infractions précises : la conduite sous l'empire de l'alcool.
Les condamnations inscrites sur votre casier judiciaire peuvent vous porter préjudice dans le cadre de votre parcours professionnel ou des vérifications de mentions sur votre casier judiciaire (bulletin n°2 par exemple = alcool au volant).
Taux compris entre 0,2 et 0,8 g/l
Conduire avec un taux d'alcool dans le sang égal ou supérieur à 0,2g/l et inférieur à 0,8 g/l est une contravention : Infraction que la loi punit d'une amende n'excédant pas 1 500 €, ou 3 000 € en cas de récidive. Vous êtes sanctionné par une amende pouvant aller jusqu'à 750 €.
Afin de récupérer son permis à points suite à une suspension, il est nécessaire d'effectuer un certain nombre de démarches, à commencer par la remise de son permis en préfecture de police si celui-ci ne fait pas déjà l'objet d'une rétention.
C'est pourquoi l'excès de vitesse entre 30 et 40 km/h est non seulement puni par une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de points (3 points) mais le conducteur est aussi passible de peines complémentaires.
Introduction. La suspension judiciaire du permis de conduire est une sanction prononcée par un juge après certaines infractions. Elle implique l'interdiction de conduire pendant une durée allant de 3 à 10 ans un véhicule pour lequel le permis est obligatoire.
Le code NEPH (Numéro d'Enregistrement Préfectoral Harmonisé) est un numéro unique de 12 chiffres, il est attribué à vie depuis 2013, il ne change pas en repassant le permis après une annulation de permis par exemple.
L'excès de vitesse entre 40 et 50 km/h est punie par une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire : 135 € ; amende minorée : 90 € ; amende majorée : 375 €) et par le retrait de quatre points du permis de conduire.
Récupération du permis dans le cas de la suspension
En cas de suspension de permis, pas de panique, pour récupérer votre permis, vous n'avez que les tests psychotechniques et la visite médicale à passer. Une fois les examens accomplis et la période de suspension terminée, votre permis de conduire vous sera restitué.
Vous devez passer une visite médicale pour récupérer votre permis de conduire. Après 2 mois d'abstinence d'alcool, vos résultats d'analyse indiquent un taux de CDT de 2.30. Vous vous demandez si cela est normal et si vous allez pouvoir retrouver votre permis de conduire.
Se faire flasher à plus de 50 km/h correspond à une contravention de 5e catégorie, et donc à une amende de 1500 € ainsi qu'au retrait de 6 points du permis de conduire.