L'homme commencerait à perdre ses premiers neurones à partir de 25 ans, à raison de 10 000 par jour ! Le vieillissement cérébral est confirmé par une diminution du volume et du poids du cerveau à partir de cet âge-là ; à l'origine il représente 2 % du poids total du corps humain et consomme 20 % de l'énergie produite.
L'élimination des neurones excédentaires est en grande partie terminée à la naissance mais l'élimination des synapses excédentaires s'opère jusqu'à la fin de la maturation du cerveau (vers 25-30 ans) !
Le stress, la musique écoutée trop fort, l'absence de vie sociale, la consommation de psychotropes, ou le fait de ne pas faire travailler son cerveau sont autant de facteurs pouvant accélérer le phénomène.
Mais avec l'âge, il n'y a pas vraiment de perte de neurones, mais les connexions entre les neurones sont moins efficaces. Il n'existe pas de règle biologique universelle qui ferait qu'à tel âge, à 40 ans, on a telle capacité de mémoire et tant de neurones, et à 60 ans, on en a 20% de moins.
Pour un cerveau en bonne santé, favorisez les aliments les moins transformés possible, riches en fibres, en vitamines et en minéraux. Un alimentation naturelle, équilibrée, non-toxique et variée est la clé de la prolifération de certaines espèces bactériennes permettant la création de nouveaux neurones.
Accident vasculaire cérébral, traumatismes crâniens, diabète, médicaments, etc.: de nombreux facteurs favorisent l'apparition de démences et la perte de la mémoire. Lorsqu'on parle de démence, on pense aussitôt à la maladie d'Alzheimer.
Notre cerveau est globalement dépourvu de capacités régénératives pour remplacer les neurones endommagés ou perdus. L'objectif de la médecine régénérative est de remplacer les cellules perdues afin de corriger les troubles fonctionnels associés à la perte de ces cellules.
Contrairement à toutes les autres cellules somatiques (exception faite de celles du coeur), les neurones ne se renouvellent pas par divisions successives. Ils compensent cette faiblesse par une grande robustesse : on estime leur espérance de vie théorique à 140-150 ans !
Sortir de la sédentarité , et se bouger, pratiquer un sport. Les muscles produisent des substances chimiques qui ont une incidence sur le cerveau. Il existe donc une corrélation directe entre l'activité physique et sportive et donc musculaire et la production de nouveaux neurones.
En utilisant un modèle animal d'épilepsie, les chercheurs et chercheuses sont parvenus à transformer des cellules non-neuronales présentes dans le cerveau en nouveaux neurones inhibiteurs qui permettent de diminuer de moitié l'activité épileptique chronique.
« Etat de dissociation » : sous ce jargon médical se rangent une série de sensations étranges. Toutes traduisent une déconnexion de la réalité. Ce peut être une « dépersonnalisation », avec un sentiment de ne pas être soi-même – on se voit allongé comme si l'on surplombait son propre corps, par exemple.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Pour prévenir la dégénérescence du cerveau, il convient que la personne âgée pratique une activité physique régulière pour augmenter l'apport de sang et d'oxygène dans le cerveau. À cela s'ajoute une alimentation équilibrée basée sur un régime méditerranéen.
Une règle simple à retenir : ce qui est bon pour le corps est bon pour le cerveau. Pas trop de sucres, de graisses saturées ou d'alcool, de l'exercice quotidien et de bonnes nuits de sommeil. Mais d'autres activités sont préconisées pour éviter que les facultés du cerveau ne diminuent avec l'âge.
1. Le stress. Le stress peut être utile ou nuisible pour le cerveau, cela dépend de son intensité et de sa durée. Il est bénéfique lorsque de courte durée et adapté, il stimule alors notre dynamisme et la prise de décision.
C'est l'un des pires ennemis modernes de la mémoire: la tentation de faire plusieurs choses en même temps. La mémorisation demande un effort pour lequel le cerveau doit être disponible. "Les capacités attentionnelles diminuent à partir de 50 ans, c'est physiologique, explique le Dr Boutoleau-Bretonnière.
La consommation de quatre unités d'alcool par jour - soit deux pintes de bière ou deux verres de vin - provoque d'importants dommages structurels au cerveau et une perte de volume cérébral, indique Slate mardi 8 mars citant une récente étude américaine publiée dans la revue Nature Communication.
L'hydre d'eau douce est capable de survivre sans neurones, en transformant certaines de ses cellules pour assurer une partie des fonctions nerveuses.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Le cerveau est un grand consommateur d'énergie. Son carburant principal est le sucre, précisément le glucose. Quand les cellules du cerveau, les neurones, ont de la difficulté à obtenir ou à utiliser ce précieux carburant, elles fonctionnent moins bien, deviennent affamées et peuvent mourir.