La personne de confiance consultée ou, à défaut, la famille ou l'un des proches peuvent pour leur part rapporter la volonté du patient. Au final, le médecin reste le seul décisionnaire, sa décision, étant soumise le cas échéant, au contrôle des juges, rappelle le Conseil.
Qui peut prendre la décision de le débrancher? Si ce proche est une personne majeure et apte à consentir aux soins, celui-ci peut en tout temps retirer son consentement à ceux-ci (en l'occurence le respirateur artificiel), même si cette décision aurait pour effet d'entraîner sa mort.
La première démarche est plutôt un geste de respect envers une personne en fin de vie. Il s'agit de reconnaître le moment où il n'y a plus de guérison possible, et où il faut cesser tout traitement agressif. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a plus rien à faire pour cette personne.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
L'arrêt ou la limitation des traitements ne peut intervenir que conformément à la volonté exprimée par le patient, notamment dans ses directives anticipées lorsqu'il n'est plus en mesure de s'exprimer. S'il peut encore s'exprimer, sa volonté prime sur ses directives anticipées.
– débrancher, car il n'y a plus rien à faire pour le patient, peut au contraire être un geste de respect, signe d'une acceptation de notre impuissance devant l'inéluctable. Il arrive ainsi parfois que le patient continue à respirer par lui-même, pour une durée impossible à déterminer au préalable.
Si une blessure à la tête était en cause, la récupération est peu probable après 12 mois. Toutefois, un petit nombre de personnes voit leur état s'améliorer après plusieurs mois, voire plusieurs années. Dans de rares cas, l'amélioration intervient tardivement.
La mort cérébrale est irréversible. La mort cérébrale est différente du coma.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
La réanimation peut s'avérer nécessaire en cas d'état de choc, de coma, d'insuffisance rénale, de maladie cardiaque ou infectieuse, d'hémorragie, d'intoxication, d'insuffisance respiratoire ou encore de traumatisme grave. Les patients sont dans un état grave qui nécessite une surveillance accrue et continue.
Sédation : sédation légère – le patient est conscient – à la l'anesthésie générale – le patient est dans un coma artificiel ; Etc.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
Le délai maximal s'élève à 24 heures, plus tard ce n'est plus possible. En effet, lorsqu'une personne est victime d'une mort cérébrale, il est possible de maintenir ses fonctions vitales pendant une durée maximale de 24 heures.
Elle consiste à endormir profondément et durablement un patient atteint d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire alors que le décès est attendu à court terme. Dans tous les cas, l'accès à une sédation profonde et continue est soumis au préalable à une procédure collégiale.
Ce traitement consiste à utiliser un implant thoracique pour envoyer des impulsions électriques dans le nerf vague, qui relie le cerveau à d'autres organes majeurs du corps. La stimulation du nerf vague est déjà utilisée pour traiter les personnes atteintes d'épilepsie et de dépression.
Alors que le cerveau n'est plus irrigué, condamnant les cellules cérébrales à la mort, certaines d'entre elles sont capables de survivre. L'infarctus est une course contre la montre. Soudainement, le cerveau n'est plus alimenté en sang, et donc en oxygène.
Comment le cerveau se « reconstruit-il » ? Grâce à son étonnante capacité à se réorganiser spontanément après une lésion : la « plasticité » cérébrale. Du fait de la lésion, des circuits entre neurones sont interrompus, mais d'autres sont suractivés ; on parle de levée d'inhibition.
La durée d'une RCP spécialisée
Il est communément accepté que la persistance d'une asystolie de plus de 20 min en l'absence d'une cause réversible en cours de Réanimation Cardio Pulmonaire Spécialisée (RCPS) constitue un fondement pour arrêter la réanimation dans la majorité des cas.
Lorsqu'un patient voit sa santé s'améliorer, et qu'il est jugé apte à quitter la réanimation, il passe par l'unité de soins continus. Une unité dédiée aux malades qui nécessitent une surveillance particulière, mais dont l'état ne justifie plus un séjour en réanimation.
On lui installe une perfusion pour lui donner des médicaments et s'assurer de son confort et un tuyau dans la bouche pour l'aider à respirer en lui apportant de l'oxygène. La chambre de réanimation est équipée de beaucoup d'appareils pour surveiller l'état de santé de Pandy.
Pour tout malade, le sens donné à la réanimation doit être, sans cesse, évalué et réévalué. L'admission en réanimation peut ainsi s'apparenter à un acharnement thérapeutique si l'évolution vers une mort imminente ou vers une qualité de vie très diminuée est avérée.
Qui prend les décisions en fin de vie ? C'est le médecin responsable du patient qui a la responsabilité de toutes les décisions et de leur mise en œuvre, en fin de vie comme ailleurs en médecine.
La sédation profonde et continue jusqu'au décès est un soin consistant à endormir profondément une personne atteinte d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire. Elle est associée à une analgésie et à l'arrêt des traitements de maintien en vie.