Ainsi la Constitution des 3-14 septembre 1791 accorde largement la citoyenneté française aux étrangers résidant en France depuis cinq ans. Après 1791, tout homme fidèle aux idées révolutionnaires, quelle que soit son origine, est digne d'être citoyen.
La notion de citoyenneté apparaît dans l'Antiquité. Au fil de l'histoire, la notion a évolué et s'est densifiée, menant à de nouvelles formes de citoyenneté. Le mot "citoyen" vient du latin civis, mais la qualité de citoyen est une invention des cités grecques.
En France, un citoyen ou une citoyenne est défini comme suit : « Homme ou femme âgé de plus de 18 ans, né(e) de parents français ou étrangers naturalisés ». Cette exclusion des personnes mineures de la vie politique est aujourd'hui contestée.
Les origines de la notion de citoyenneté sont, dans l'Antiquité, au cœur de la cité et plus précisément à Athènes, où le peuple gouverne au lieu de simplement élire des hommes chargés de gouverner. Ex. Ainsi, l'édit de Caracalla en 212 accorde la citoyenneté romaine à tous les habitants de l'Empire.
Au début du Ier siècle, en dehors des enfants de citoyens, la citoyenneté romaine n'est attribuée à des non-citoyens que de manière parcimonieuse et sur décision de l'empereur. Seulement 10 % des hommes libres de l'empire sont citoyens.
La citoyenneté de l'Union européenne est créée par le traité de Maastricht. Elle est citée plusieurs fois dans le traité sur l'Union européenne (TUE) ainsi que dans le traité instituant la Communauté européenne (TCE). Le préambule du TUE mentionne une « citoyenneté commune ».
Si le père est un citoyen romain et le grand père maternel est un citoyen romain, et si le garçon est légitime et reconnu, alors il obtient automatiquement sa citoyenneté. Les enfants d'esclaves affranchis devenaient aussi des citoyens romains à condition d'être né après l'affranchissement de leur père.
Les principes proclamés par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen sont la liberté, l'égalité et la légalité. Il ne s'agit plus d'une liberté limitée à un droit de participation mais de réelles libertés civiles. La notion de droits du citoyen renvoie aux libertés politiques.
ÉTAPE 1 L'enseignement de défense (classes de 3ème et 1ère). ÉTAPE 2 Le recensement à 16 ans en mairie ou en ligne pour certaines communes (www.mon.service-public.fr). ÉTAPE 3 La JDC (journée de défense et citoyenneté), avant 18 ans.
Le civisme, la civilité et la solidarité sont trois valeurs fondamentales à une citoyenneté responsable. Chacune d'elles font du citoyen l'acteur d'une vie harmonieuse et épanouie au sein de la communauté.
Le rapport à la citoyenneté d'un sujet ne se réduit pas à l'acquisition de savoirs relevant d'un socle commun, mais se construit via les pratiques, les relations interpersonnelles, l'appropriation des modèles, des règles et des valeurs en usage dans ses différents milieux de vie.
La citoyenneté définit un ensemble de droits et de devoirs réciproques. Le citoyen réclame légitimement de l'État le respect de ses droits parce que l'État réclame légitimement du citoyen l'accomplissement de certains devoirs. « communauté des citoyens », qui, par l'élection, choisit les gouvernants.
Le citoyen dispose du droit de suffrage et du droit d'éligibilité suivant la fonction démocratique assurée par ce statut – la citoyenneté est le propre des régimes démocratiques comme l'a bien démontré Olivier Beaud9.
Le principe de la citoyenneté est de permettre aux individus de participer à la vie politique de leur pays. Cela passe principalement par la possibilité de voter pour choisir ses représentants ou pour donner son avis sur des décisions politiques.
La citoyenneté est l'état ou la qualité de citoyen. Elle permet à un individu d'être reconnu comme membre d'une société, d'une cité dans l'Antiquité, ou d'un Etat aujourd'hui, et de participer à la vie politique. La citoyenneté est le statut juridique qui permet à un individu de devenir citoyen.
En France, selon cette définition, un citoyen est une personne de nationalité française ayant des droits civiques (ex. : droit de vote) et des devoirs, au sens d'obligations (ex. : respecter les lois). Selon cette définition, les enfants ne sont pas des citoyens. »
Ces quatre piliers sont : apprendre à connaître, à faire, à être et à vivre ensemble1.
Le parcours citoyen engage tous les enseignements dispensés notamment : histoire-géographie, français, éducation physique et sportive, les enseignements artistiques, l'enseignement de la défense, l'éducation aux médias et à l'information.
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (DDHC) a été rédigée et adoptée le 26 août 1789 par l'Assemblée nationale constituante dans l'immédiateté de la Révolution française.
Le nom de famille, ou gentilice (nomen)
Il est commun à tous les membres d'une même gens : ex : Scipion, Sylla et Lentulus (complice de Catilina exécuté par Cicéron) appartiennent tous trois à la gens Cornelia. Ils s'appellent donc Cornelius.
Les trois noms de l'homme libre romain : le praenomen (prénom), le nomen (nom de famille ou patronyme) et le cognomen (surnom).
En effet on distinguait les hommes libres et les non-libres, les esclaves (servus). Parmi les hommes libres, il y avait les citoyens à part entière (civis) et ceux qui ne l'étaient pas : l'affranchi (libertus) et l'étranger (peregrinus).
Il y avait au moins deux grandes obligations pour le citoyen : payer les impôts (eisphora) et faire son service militaire. Toutefois, les métèques pouvaient être astreints à de telles obligations. En outre, le citoyen était soumis à une certaine pression civique, si bien que l'on peut parler de devoirs implicites.