Le mot des devient d' lorsqu'il est suivi d'un mot commençant par une voyelle ou par un h muet et qu'il participe à la construction d'une phrase de forme négative. Elle a des amis devient elle n'a pas d'amis.
L'apostrophe est le signe typographique dont l'usage principal en français est de marquer l'élision, c'est-à-dire la suppression de la voyelle finale de certains mots devant un mot commençant par une voyelle ou par un h muet : on ne dit pas le arbre, mais l'arbre.
L'élision se fait lorsque ces mots sont suivis d'un mot commençant par une voyelle ou un h muet. Ainsi on a : la + apostrophe → l'apostrophe, le + oiseau → l'oiseau, si + il → s'il, que + elle/il → qu'elle/qu'il, presque + île → presqu'île, le + homme → l'homme, le + hôtel → l'hôtel, le + hôpital → l'hôpital.
Le mot mis en apostrophe, nom ou pronom, désigne l'être animé ou la chose personnifiée à qui l'on parle. C'est un mot indépendant, sans fonction dans la phrase.
des., du. Indique l'origine, le point de départ, la source de quelque chose.
Une apostrophe consiste à interpeler quelqu'un ou une idée personnifiée au milieu du discours. En poésie et dans le théâtre en vers, l'apostrophe permet d'exprimer une émotion forte (douleur, colère, nostalgie, désespoir…). Elle s'accompagne souvent de l'interjection « ô » et d'un point d'exclamation.
Même si au pluriel, l'article indéfini est des, si un adjectif épithète est placé devant le nom dans la langue écrite ou dans la langue orale soignée, on le remplace par de : (même s'il arrive qu'à l'oral usuel vous entendiez parfois que "des" est employé).
Les déterminants le et la subissent l'élision, c'est-à-dire qu'ils se changent en l' quand ils sont devant un mot commençant par une voyelle (a, e, i, o, u, y) ou par un h muet.
À l'inverse, on est préférable à l'on
a) Quand on est suivi d'un mot commençant par l, pour éviter une allitération (répétition d'une même consonne). On se cultive quand l'on lit beaucoup. On se cultive quand on lit beaucoup. Cela demeure vrai dans les cas présentant un hiatus.
Le son [ t ] qu'on entend quand on dit est-elle correspond à la dernière lettre du verbe est , et il ne doit pas être noté par un t supplémentaire. On n'écrit pas est-t-elle .
Selon les règles d'orthographe françaises, il faut écrit « a-t-il » avec des tirets. En effet, le « t » est un « t » euphonique, qui a été ajouté pour faciliter la prononciation et non la contraction du pronom « toi » ou « tu ».
En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
Dans les numéraux cardinaux
On met un trait d'union entre les termes désignant les dizaines et ceux exprimant les unités. Le trait d'union remplace et. dix-neuf (dix et neuf) ; soixante-douze (soixante et douze).
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
Si vous souhaitez attirer l'attention d'une personne dans un courrier électronique ou une invitation à une réunion, vous pouvez taper le symbole @, suivi de son nom, dans le corps du message électronique ou d'une invitation à une réunion.
On utilise “de” quand le nom indéfini est précédé d'un adjectif: Il y a de magnifiques fleurs dans le jardin du chateau. Mais attention: Quand l'adjectif est situé après le nom, on utilise “des”. Il y a des fleurs magnifiques dans le jardin du chateau.
Les articles indéfinis : un, une, des. Quand il y a un nom qui désigne des personnes ou des choses indéfinies, inconnues de l'interlocuteur, on utilise l'article indéfini : « un » pour un nom masculin, « une » pour un nom féminin et « des » pour un nom pluriel.
DU est la contraction de deux choses: la préposition DE et l'article défini masculin singulier LE. En français, “ DE LE ” (“le” = article) n'existe pas! Il faut faire la contraction de ces deux mots afin de les transformer en DU. -> Il rentre des États-Unis.
La tonalité lyrique est l'expression poétique des sentiments personnels.
Un texte LYRIQUE exprime des sentiments (souvent l'amour) à la première personne du singulier . L'intensité de ces sentiments se traduit par une ponctuation expressive ( points d'exclamation et d'interrogation), des figures comme l'hyperbole et la répétition, ou par des apostrophes .
L'apostrophe permet par conséquent de rompre la continuité diégétique du texte, en marquant une pause sous la forme d'une adresse de l'auteur à son lecteur. Les textes narratifs, comme l'épopée, y ont particulièrement recours.