Important : la plupart des effets secondaires concernent des prises de corticoïdes au long cours, et disparaissent à l'arrêt du traitement. Ne stoppez pas seul un traitement par corticoïdes à cause des effets secondaires, parlez-en à votre médecin !
Sur un traitement à long terme (au moins 5 semaines), une alimentation équilibrée, limitée en sel et en glucides est donc indispensable. Et pour éviter les reflux gastriques accrus par la prise de cet anti-inflammatoire, il faut aussi limiter les aliments acides, le thé, le café, les boissons gazeuses.
Les corticoïdes pris sur le long terme peuvent entrainer une augmentation des taux sanguins de cholestérol et les triglycérides. L'augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides n'induit jamais de signe à court terme, mais cela peut augmenter le risque de maladie cardio-vasculaire à long terme.
Enfin, pour vous aider à tout éliminer, il est conseillé de faire une opération détox du foie pour repartir du bon pied après un traitement à la cortisone. Artichaut, Chardon-Marie, radis noir… sont des valeurs sûres pour réussir sa détox.
Prise de poids, fragilisation de la peau, fonte musculaire ou ostéoporose sont les effets secondaires que connaissent beaucoup de patients sous cortisone à haute dose. D'autres effets, neuropsychiatriques, sont moins connus bien que fréquents.
Au-delà d'une durée de prescription de trois mois, la cortisone entraîne une rétention d'eau et de sel, qui peut faire gonfler mais surtout être source de problèmes si l'on souffre d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque.
Les corticoïdes favorisent la réabsorption du sodium, un minéral qui retient l'eau dans les cellules. Pour ne pas accentuer ce phénomène de rétention, il faut manger sans sel (pas plus de 2 g par jour). On n'utilise donc que des “faux sels”, à base de chlorures de potassium ou de magnésium.
Augmenter les aliments riches en Potassium, pour limiter la rétention d'eau : Bananes, figues, abricots secs, autres fruits secs et graines oléagineuses, légumes-racines.
Privilégiez les eaux à faible teneur en sodium (environ 10 mg par litre).
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
Lorsqu'il existe des symptômes, il peut s'agir d'une sensation de soif inhabituelle et/ou d'une envie fréquente d'uriner. Fréquence : certaines études ont évalué à 5 à 10% le pourcentage des patients traités par corticoïdes et ayant développé un diabète après plus d'un an de traitement.
Palpitations d'origine « extracardiaque ».
Les causes sont classiquement : Un stress intense. La grossesse. La prise de certains médicaments ou toxiques : bronchodilatateurs, corticoïdes, alcool, cocaïne, …
un anticoagulant ; de l'aspirine ou un AINS ; un médicament contenant de la carbamazépine, du phénobarbital, de la phénytoïne, de la primidone, de la rifampicine, de la ciclosporine, de l'interféron alfa ou de l'isoniazide.
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie. Le corps y est habitué.
Enfin, les corticoïdes, de par leur mécanisme d'action, ont pour conséquence de modifier la répartition des cellules graisseuses dans l'organisme ou d'entraîner de la rétention d'eau et de sel. Ces effets peuvent entraîner un changement de l'aspect du visage (arrondissement), notamment au niveau des joues et du cou.
Alcool et cortisone : association déconseillée
L'alcool peut diminuer l'absorption d'un médicament ou accélérer son élimination par l'organisme. Certains médicaments peuvent ralentir l'élimination de l'alcool par le corps et ainsi amplifier les effets de l'alcool.
Les corticoïdes augmentent l'appétit, et ça peut être bénéfique! Les corticoïdes pris par voie orale augmentent l'appétit. Cet effet apparait très précocement et est considéré par les patients comme un effet indésirable majeur du traitement.
Si des symptômes tels que douleurs abdominales, fièvre ou troubles inhabituels du transit (diarrhées, constipation) apparaissent sous corticoïdes, n'hésitez pas à les signaler à votre médecin. On sait que ces troubles digestifs peuvent vous amener à prendre de façon moins régulière votre traitement par corticoïdes.
La cortisone fait gonfler, mais c'est réversible
« Le tissu adipeux des jambes et des bras tend à se réduire, tandis que celui des seins, du ventre et du visage augmente », observe le Pr Fardet.
A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées.
Enfin, certains médicaments (antibiotiques, antidépresseurs, cortisone, etc.) et la tension psychique (stress, panique, peur, etc.) peuvent induire une transpiration excessive.
Comment marche la cortisone? Après une prise orale de corticoïdes, leur absorption par l'organisme est bonne (environ 80%) et rapide (le taux sanguin maximal est atteint entre 1 et 2 heures après la prise).
Un gonflement du visage peut avoir plusieurs causes : une infection, une allergie, une inflammation, un traumatisme. Certains médicaments comme la cortisone font également gonfler le visage.
Une des solutions est d'avoir un régime alimentaire adapté, c'est-à-dire riche en protéines, en potassium, en vitamines et en calcium, mais pauvre en graisses, en sucres, et surtout en sel, pour éviter la prise de poids et l'hypertension artérielle.