Ce sous-genre de la Science Fiction est apparu au milieu du XXème siècle avec la parution du Meilleur des mondes d'Aldous Huxley (1932), 1984 de George Orwell (1949), ou encore Ravage de René Barjavel (1943).
George Orwell publie « 1984 » en 1949. Son roman se situe donc dans un futur imaginaire, une dystopie sombre et glaçante, dans laquelle les êtres humains sont surveillés et mis sous contrôle étatique jusque dans leurs demeures, de jour comme de nuit.
La dystopie, ou contre-utopie, est le contraire de l'utopie. Elles ont en commun la volonté de révéler les défauts de la société. La dystopie présente une vision cauchemardesque du monde afin de montrer dans quel chaos nous pourrions être plongés.
Une définition de la dystopie par les points communs de ces romans en ferait la mise en scène, dans un futur plus ou moins proche, des dérives du monde contemporain (société de consommation, communisme, développement technologique exponentiel, nationalismes, etc…).
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contrainte de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre.
«La dystopie a un effet cathartique, elle nous aide à nous poser des questions sur le monde qui nous entoure». Nous nous délectons de ces scénarios catastrophes, car ils nous mettent en face de nos angoisses. Ils nous fascinent autant qu'ils inquiètent.
Si vous écrivez de la dystopie, créez une société au fonctionnement malsain. Quelle que soit la manière dont elle s'y prend pour malmener son peuple, faites en sorte que celui-ci asphyxie sous le poids de la répression (directe ou plus subtile). Ce mal-être sociétal est le terreau d'une bonne dystopie.
Au contraire de l'utopie, la dystopie fait le récit d'une société imaginaire difficile ou impossible à vivre, pleine de défauts, et dont le modèle ne doit pas être imité. Exemple : Le livre "1984" de G. Orwell est un exemple de dystopie.
George Orwell a indiqué que 1984 s'inspirait d'un ouvrage de l'écrivain russe Evgueni Zamiatine, intitulé Nous autres (ou Nous selon les traductions) et paru en 1920, qui donne aussi la description d'une dystopie totalitaire.
L'utopie, en effet, décrit un État idéal (ou du moins, le meilleur possible), et on en trouve les racines dans la République de Platon. La dystopie, de son côté, décrit la négation de cet idéal, souvent sous forme de despotisme.
Définition de dystopie nom féminin
Récit de fiction qui décrit un monde utopique sombre. 1984, de George Orwell, est une dystopie.
Étymologie. Calque de l'anglais dystopia , mot forgé sur le grec ancien δυστοπία , dystopia, composé de δυσ , dys (« mauvais ») et de τόπος , topos (« endroit, lieu, place »), littéralement « mauvais endroit, mauvaise place ».
Ce qui se voulait être une utopie va devenir une dystopie, c'est-à-dire que ce qui voulait être la meilleure des sociétés va devenir la pire.
Elle s'inspire d'abord des fictions satiriques s'attaquant aux œuvres utopiques, à l'instar des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, mais aussi du roman d'anticipation, popularisé par Louis-Sébastien Mercier. La dystopie moderne est réellement apparue au début du XXe siècle avec Le Talon de fer de Jack London.
1984 est une oeuvre de science-fiction exemplaire parce que bien qu'étant un roman à thèse , un très grand soin est apporté par l'auteur à la mise en place de l'univers , qui contribue donc de façon éloquente et active aux divers développements des thèmes traités (le totalitarisme , l' endoctrinement et la manipulation ...
Il prône des nationalisations massives, une réduction des inégalités de revenus, l'autonomie des Indes. Vers la fin de la guerre, Orwell écrit La Ferme des animaux une critique virulente du stalinisme, alors que l'URSS est alliée au Royaume-Uni.
📌 Julia. Julia travaille au Ministère de la Vérité, comme Winston. Les points communs ne s'arrêtent pas là puisqu'elle aussi méprise le parti en silence. Une histoire d'amour se noue entre Julia et Winston…
Le roman se termine par tout un chapitre décrivant le novlangue, écrit à la troisième personne et au passé. Il est possible d'en déduire que dans le futur où cette annexe est écrite, ce langage destiné à éliminer toute réflexion n'existe plus, de même que pour la société qui l'avait créé.
La dystopie est belle dans ce qu'elle laisse transparaître de la communauté humaine : un désir de comprendre la vie, le sens de nos journées et de celles qui vont suivre. Un outil philosophique comme un autre, finalement.
L'uchronie permettrait de passer à une théorie des mondes multiples au regard du principe de l'effet domino. Elle conforterait la théologie de l'histoire qui suppose la présence d'une raison dans la destinée des événements et des actions humaines qu'ils impliquent.
chimère, idéal, illusion, impossibilité, mirage, rêve. – Littéraire : rêverie, songe. Contraire : certitude, réalité.
L'utopie évoque un lieu qui n'existe nulle part et qui présente des caractéristiques idéales. C'est donc un lieu imaginé. L'utilisation de l'utopie en littérature ou dans le cinéma permet une réflexion sur une société idéale qui pourrait servir de modèle et permettre d'améliorer les conditions de vie en société.
Inventé en 1516 par Thomas More dans son ouvrage Utopia, littéralement « en aucun lieu », le concept trouve ses racines chez Aristote, Platon, Saint-Augustin.
Elle se révèle un instrument pour la pensée car elle nous délocalise; elle figure un ailleurs imaginaire , différent dans l'espace et dans le temps et où la situation sociale et politique de l'humanité est présentée comme précaire , fragile, dégradée par rapport à celle que nous connaissons.La dystopie devient alors ...