Selon une étude de l'Unédic publiée le 24 février 2023 sur les effets de l'adaptation des règles d'assurance chômage à la conjoncture, il est estimé que la moitié des nouveaux allocataires (53%) seront touchés par la réduction de 25% de la durée d'indemnisation en vigueur depuis le 1er février 2023.
La dégressivité de l'allocation chômage concerne les demandeurs d'emploi de moins de 57 ans à la date de la fin de leur contrat de travail, dont le salaire journalier de référence (SJR) dépasse 159,68 €/jour. Ce qui correspond à un salaire brut avant chômage supérieur à 4 857,81 €/mois (valeur au 01/07/2023).
Les demandeurs d'emploi ayant eu une fin de contrat de travail après le 1er février 2023 auront une durée réduite de 25%, avec un plancher minimal de six mois. Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 18 mois d'indemnisation dans le système actuel n'aura ainsi plus droit qu'à 12 mois.
Depuis le 1er février 2023, à l'ouverture du droit en métropole, la durée d'indemnisation des demandeurs d'emploi est réduite de 25 % par rapport aux règles applicables antérieurement, tout en restant toujours supérieure à 6 mois.
La dégressivité de l'allocation correspond à une réduction de maximum 30 % du montant de l'allocation initiale. Elle est soumise à un plancher : dans tous les cas, l'allocation ne pourra pas être inférieure à 91,02 € brut par jour, soit environ 2730 € brut pour un mois de 30 jours (valeur au 1er juillet 2023).
Alors que la période est toujours marquée par la hausse des prix, les membres du conseil d'administration de l'Unédic, représentants des salariés et des employeurs, ont décidé de revaloriser à deux reprises en 2023 les allocations chômage. Au 1er avril, ils avaient statué sur une première revalorisation de 1,9 %.
L'allocation peut être réduite ou cesser d'être versée lorsque le demandeur d'emploi ne respecte pas ses obligations, notamment celle de rechercher activement un emploi. L'allocataire peut, sous certaines conditions, cumuler une partie de son ARE avec des revenus d'activité (activité réduite).
Qui a le droit à la prime de Pôle emploi ? Pour bénéficier de cette aide, vous devez respecter des conditions : -Résider en France -Avoir un niveau de revenus inférieur à 900€ par mois -Être inscrit comme demandeur d'emploi au cours d'un ou de plusieurs mois compris entre novembre 2020 et août 2021 inclus. -etc.
Vos périodes de chômage indemnisé sont assimilées à des périodes d'assurance et comptent pour votre retraite. Un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres par an. Comme vous ne cotisez pas pour votre retraite, aucune somme n'est reportée sur votre relevé de carrière.
Ainsi, si vous percevez un salaire net de 1500 euros (soit 1875 euros brut), votre allocation chômage serait d'environ 1125 euros par mois.
Le chômage continue sa décrue, alors même que l'activité économique marque le pas. A 7,2% en 2022, il recule légèrement de 0,1% sur fond notamment d'amélioration de l'emploi des jeunes.
Le résultat ne pourra pas être inférieur à 31,59 € (allocation minimale)*. Ce montant n'est pas applicable en cas de travail partiel. Et dans tous les cas, l'allocation ne peut dépasser 75% de votre salaire journalier de référence. L'allocation est au maximum de 274,80 € brut par jour.
Cela dépend de votre salaire mensuel brut de référence. S'il est inférieur à 1.186 €, le pourcentage est de 75 % du salaire brut. S'il est compris entre 1.300 € et 2.198€, le pourcentage sera égal à 40,40 % du salaire journalier de référence + 12,05 €.
Quel chômage pour un salaire de 2 000 euros ? Un salaire de 2 000 euros brut mensuels équivaut à environ 1248 euros net. L'allocation chômage s'élève alors à 1 001 euros par mois, soit 33,37 euros par jour. Pour comparer, le montant de l'allocation minimale est fixé à 30,42 euros par jour.
Son montant est de 712,40 euros pour une période pouvant atteindre 3 ans.
Pendant une période de chômage indemnisé, des points peuvent être attribués à condition d'être indemnisé pour un emploi relevant de l'Agirc-Arrco. Si c'est le cas, vous pourrez obtenir des points pour chaque jour indemnisé par Pôle Emploi.
Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.
Justifier de 100 trimestres et de 12 ans de cotisation à l'assurance chômage ; Justifier que vous avez travaillé au moins 1 an en continu ou 2 ans de façon discontinue durant les 5 dernières années de travail.
La CAF propose une aide exceptionnelle de 330 euros pour soutenir les personnes aux revenus modestes. Cette aide est destinée à ceux qui touchent le Revenu de Solidarité Active ( RSA ).
Pour bénéficier de ce coup de pouce, il faut être inscrit à Pôle emploi. Il est également demandé d'avoir travaillé au moins 138 jours en 2019 et ne pas avoir pu travailler suffisamment en 2020 pour recharger ses droits à l'assurance-chômage, en raison de la crise.
Vous ne pouvez y prétendre, quelle que soit l'allocation de retour à l'emploi que vous percevez, même si vous touchez le montant minimum des indemnités chômage qui est fixé à 29,56 euros pour l'année 2022 (le montant minimum de l'ARE indiqué concerne une indemnisation suite à un travail à temps plein).
Vous pourriez recevoir jusqu'à 55 % de votre revenu
Depuis le 1er janvier 2023, le maximum de la rémunération annuelle assurable est de 61 500 $. Cela signifie que vous pouvez recevoir un montant maximal de 650 $ par semaine.
La durée d'indemnisation affectée du coefficient de 0,75 ne peut pas dépasser : 18 mois, soit 548 jours calendaires, pour tous ceux qui ont moins de 53 ans* ; 22,5 mois, soit 685 jours calendaires, pour ceux qui ont 53 ou 54 ans* ; 27 mois, soit 822 jours calendaires, pour les 55 ans* ou plus.
Le salaire journalier de référence au-dessus duquel cette procédure s'applique est réévalué régulièrement. A compter du 1er avril 2023, son montant est de 156,70 € / jour, soit 4 766 € /mois. Par ailleurs, le dispositif prévoit un seuil plancher en-dessous duquel l'allocation ne peut descendre.