Dès que cet état est constaté, l'entreprise doit obligatoirement, dans un délai de 45 jours, déposer une déclaration (appelée dépôt de bilan) auprès du tribunal de commerce ou du tribunal judiciaire.
Le dépôt de bilan intervient lorsque l'entreprise fait face à des impayés, ne peut plus honorer ses dettes échues, ne peut plus verser les salaires, n'a plus de trésorerie disponible et plus aucune possibilité de crédit.
Le dépôt de bilan est une procédure collective qui survient lorsqu'une société se déclare être en cessation des paiements, c'est-à-dire lorsqu'elle ne peut plus faire face à ses dettes, son passif. Cette demande de dépôt de bilan est déposée par le dirigeant de l'entreprise auprès du greffe du Tribunal de commerce.
La possibilité de sauver l'entreprise : le dépôt de bilan. L'impossibilité de sauver l'entreprise : la liquidation judiciaire.
Lorsqu'il est éligible, le travailleur indépendant dont l'entreprise a fait l'objet d'une liquidation judiciaire doit s'inscrire à Pôle emploi dans les 12 mois. Qui suivent la date de la liquidation judiciaire. Par la suite, il pourra prétendre à une allocation chômage de 800 euros par mois pour une durée de 6 mois.
Suite au dépôt de bilan de votre entreprise, le tribunal peut décider selon la situation et selon votre demande d'ouvrir soit une procédure de redressement judiciaire (qui implique une poursuite d'activité), soit une liquidation judiciaire (qui implique un arrêt de l'activité et la fermeture de l'entreprise).
Elle est financée par une cotisation patronale obligatoire. C'est le représentant des créanciers, nommé par le juge, qui met en œuvre l'AGS. Désigné par les salariés, le représentant des salariés contrôle le montant des sommes dues et versées aux salariés.
Afin de réaliser votre dépôt de bilan, vous devez remplir le formulaire Cerfa n°10530*01 auprès du greffe du tribunal compétent. Le cerfa dépôt de bilan est le même pour tous les types d'entreprises. Ainsi, le formulaire de dépôt de bilan d'une SARL est le même que pour une SAS ou une auto-entreprise.
Il doit déposer ou transmettre par courrier ou en ligne au centre de formalités des entreprises (CFE) de la chambre des métiers en fournissant les documents suivants : Déclaration de radiation (formulaire M4) Procès-verbal d'approbation des comptes de liquidation certifiés conformes par le liquidateur.
Déclaration auprès du centre de formalités des entreprises
L'entrepreneur individuel doit produire auprès de son CFE une déclaration de cessation d'activité indiquant la date de la cessation et s'il y a lieu les nom, prénom et adresse du cessionnaire, dans un délai d'un mois suivant la fin de l'activité.
Lorsque les dettes concernent le Fisc, le dépôt de bilan tardif peut entraîner la responsabilité du gérant de SARL, et l'obligation de régler les dettes. Quant à l'Urssaf, le gérant pourra être redevable des pénalités et dommages et intérêts, les impayés restants dus par l'entreprise.
Pour fermer une SAS avec des dettes, il est possible de procéder à la cessation des paiements. Pour ce faire, une déclaration doit être déposée auprès du greffe du tribunal de commerce. Le délai admis est de 45 jours après la cessation effective des paiements.
En cas de liquidation judiciaire, qui paie les dettes ? La société paiera toutes les dettes qu'elle peut régler.
Pour obtenir des informations, le créancier doit se rapprocher du greffe du tribunal de commerce du lieu du siège de l'entreprise.
« Il faut se tourner vers les autres, sortir, mais aussi faire de l'exercice physique, comme de la marche. Il n'y a rien de mieux pour retrouver une dynamique interne », recommande Dimitri Pivot. En plus de la recherche d'une nouvelle activité, l'association encourage les entrepreneurs à s'aérer l'esprit.
Prévenir les difficultés d'une entreprise c'est prévenir une cessation de paiements, c'est-à-dire « l'impossibilité de faire face au passif exigible avec son actif disponible ». Pour ce faire, la loi a prévu trois procédures de prévention : le mandat ad hoc, la procédure de conciliation ou la procédure de sauvegarde.
Plusieurs dispositifs sont à sa disposition, pour éviter le redressement ou la liquidation judiciaires, tout en restant à la tête de son entreprise : comités d'aide, mesures préventives du mandat ad hoc et de la conciliation et procédure de sauvegarde.
Vous l'avez compris, la garantie de l'État couvre 90% du capital. Cela signifie que si une entreprise fait faillite et ne rembourse plus ses échéances, l'État remboursera aux prêteurs 90% du capital restant dû par l'emprunteur.
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Le prononcé de la liquidation judiciaire entraîne la cessation immédiate de l'activité de la société, sauf autorisation de poursuite exceptionnelle d'activité. Les postes de travail sont supprimés et la rupture de l'ensemble des contrats de travail engagée, sauf possibilité de reclassement.
La cessation d'activité d'une entreprise peut constituer en elle-même une cause réelle et sérieuse de licenciement économique, lorsqu'elle est définitive, totale et non reprochable à l'employeur. Elle peut dans ce cas provoquer une suppression / transformation d'emploi ou une modification de contrat de travail.
C'est donc l'entreprise en tant que personne morale qui se charge de payer les dettes, d'honorer les créanciers. Reste qu'elle ne peut le faire que dans la limite des fonds qu'elle parvient à réunir.