Un mur de soutènement peut se révéler utile lorsqu'on possède un terrain en pente, qu'on veut créer une terrasse ou aménager un massif de fleurs ou un potager à l'horizontal.
Comme son nom l'indique, un mur de soutènement sert à soutenir, c'est-à-dire à contenir et à résister aux très fortes pressions d'un terrain, le plus souvent composé de terre ou de sable. Généralement, il permet de lutter contre les éboulements et les glissements de terrain quand le sol est en pente.
Des fondations hors gel pour le mur de soutènement
Par exemple, si vous vivez le long des côtes Atlantique ou Méditerranéenne, 50 cm de profondeur suffisent. En revanche, si votre terrain se situe en montagne, dans les Pyrénées, le Massif Central ou les Alpes, il faut creuser jusqu'à 1 m de profondeur selon l'altitude.
Qui doit prendre en charge la construction d'un mur de soutènement? ll revient à votre voisin de construire et d'entretenir ce mur. Le propriétaire d'un terrain en surplomb est, en effet, responsable de la retenue de ses terres (cass. civ.
Agrafez une bâche résistante à l'eau sur le côté de votre mur qui sera en contact direct avec le sol. Comme alternative, vous pouvez ériger un mini-mur de soutènement, en utilisant des pierres et/ou des cailloux que vous placerez entre le mur principal et le sol.
Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
Le poids et la taille de votre mur en parpaings.
Généralement, les fondations d'un mur en parpaings de 2 m sont profondes d'environ 20 à 30 cm.
Palissade. Les palissades, qui ressemblent à des poteaux de section assez fine, sont placées côte à côte verticalement, avec une partie enterrée et scellée dans du béton afin qu'elles ne bougent plus. Elles permettent ainsi de retenir la terre.
Ménager une légère inclinaison
Nivelez le sol et déposez un lit de sable grossier pour créer une assise stable. Placez les moellons les plus volumineux à la base puis montez progressivement le mur, rang par rang, en remblayant le vide au dos de l'ouvrage avec de la terre.
Le coût dépend essentiellement du matériau choisi : Un mur de soutènement en parpaings : va coûter entre 150 et 300 € en moyenne par m2. Un mur de soutènement en béton armé : coûte entre 200 et 300 € du m2 en moyenne. Un mur de soutènement en gabion : coûte entre 300 et 400 € du m2 en moyenne.
La largeur de la semelle correspond environ à 0,5 à 0,66 × hauteur, avec un minimum de 40 cm. La partie de la semelle côté mur visible (la plus courte) est de 0,15 à 0,20 × hauteur. Avec des parpaings classiques, la largeur de mur est de 20 cm (épaisseur minimale).
Il s'agit d'éléments en béton que l'on superpose pour créer un mur ou un muret. Une semelle de béton est nécessaire sous le premier rang, puis sur le dernier en hauteur. Il suffit ensuite de remplir de terre les espaces réservés à cet effet et d'y ajouter des plantes.
Si vous avez un mur sans fondation à l'intérieur ou à l'extérieur de votre maison, il convient alors de renforcer ce mur en réalisant une reprise en sous-oeuvre. Il s'agit principalement de renforcer le mur via un décaissement puis une consolidation des fondations.
Pour un mur ayant une taille supérieure à 1,5 mètres, on privilégie une semelle filante de 6 barres, qui est plus haute que la précédente. En prenant en compte la hauteur de la semelle, vous aurez besoin d'une fondation de ~25 cm environ.
Les préalables à la réalisation d'un mur de soutènement
Parmi les règles à respecter, il faut savoir que : le mur ne peut retenir une pente de terrain de 10% et plus ; ce mur ne doit pas dépasser 4 mètres de haut ; la force de la poussée ne doit pas atteindre 175 déca Newton/m²
Vous pouvez tout à fait choisir entre différentes essences de bois comme le pin, le chêne ou l'acacia, pour des murs ou une clôture avec un design qui vous plaira.
Dans le cas où votre pente serait comprise entre 10 et 20%, reliez vos dalles stabilisatrices en vous servant de pointes ou d'agrafes. Cela diminuera le risque de mouvements au fil du temps. Une fois la pose terminée, il ne vous restera plus qu'à ajouter vos graviers directement sur les dalles.
Aménagement de pentes avec des plantes à gros système racinaire pour retenir les sols. Finalement, dans le cas où une partie du terrain est plus élevée et qu'il y a des risques de glissements de terrain, l'aménagement de la pente avec des plantes ayant de gros systèmes racinaires permettra de maintenir le sol en place.
Niveler, tasser et laisser respirer
Comme expliqué plus haut, pour niveler le sol, il faut toujours ramener la terre du niveau le plus haut pour aller vers le plus bas avec une pelle ou un râteau. Vient ensuite le temps du passage du rouleau à gazon afin de tasser le sol et de réparer les imperfections.
Les ferraillages verticaux servent à raidir le mur. En fin de montage, glisser les ferraillages verticaux dans les blocs d'angle (parpaings d angle) puis couler du béton pour rigidifier le montage.
Elle est adaptée aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres de profondeur. Elle est peu profonde et est idéale pour reprendre des descentes de charge non concentrées des constructions légères (fondation pour la construction d'une maison par exemple).
Ces équerres doivent êtres disposées tous les 2 à 3m. Pour connaître la distance exacte (qui peut varier légèrement en fonction du fabriquant des parpaings), aligner 1 bloc d'angle, 3 à 5 blocs creux et un autre bloc d'angle puis prendre la mesure entre l'axe des 2 trous des blocs d'angle.