La thermocoagulation lombaire est indiquée en cas de syndrome facettaire lombaire, lombalgie basse ou fessalgie. Un test par infiltration est le plus souvent réalisé et a une valeur pronostique importante.
Lorsque des douleurs permanentes s'installent entre les crises, on dit que les douleurs deviennent chroniques. Le traitement reste alors médical en première intention.
Ces douleurs sont transmises au cerveau par des petits nerfs provenant d'une branche du nerf rachidien, la branche médiane du rameau dorsal. Le but de la rhizolyse avec thermocoagulation facettaire est de détruire une partie de ces petits nerfs afin de ne plus ou moins ressentir ces types de douleurs.
QU'EST-CE QU'UNE THERMOCOAGULATION LOMBAIRE ? Il s'agit d'une intervention sous sédation qui consiste à détruire d'une manière thermique les terminaisons nerveuses sensitives qui sont la source de vos douleurs.
La Rhizolyse est une technique peu invasive basée sur un traitement antalgique de douleurs articulaires postérieures. Elle est indiquée pour agir simplement sur le symptôme douloureux de la maladie vertébrale.
La base du traitement reste la même : lever la compression. Cependant une attention particulière devra être offerte au nerf atteint et à la zone affectée. Une rééducation nerveuse devra être entreprise (manuellement et par des exercices de proprioception).
Une infiltration du rachis est une injection de médicaments au niveau de la colonne vertébrale. C'est une procédure peu invasive (notamment par rapport à la chirurgie), qui peut aider à soulager une cervicalgie, une lombalgie, une sciatique ou encore par exemple une névralgie cervico-brachiale.
Quand recourir aux infiltrations lombaires ? L'infiltration est proposée en seconde indication chez les patients souffrant depuis plusieurs semaines, non calmés par le repos et les traitements médicamenteux, en période aigue de lombalgie, sciatique ou cruralgie liée à une hernie discale ou un canal lombaire étroit.
L'arthrodèse consiste à « souder » entre elles plusieurs vertèbres, grâce à du matériel métallique (vis, plaques, tiges), de façon à ce qu'elles ne puissent plus bouger les unes par rapport aux autres.
L'intervention se passe sous anesthésie générale. Elle dure environ 3 heures. Vous passez ensuite en salle de réveil pendant 2-3 heures, puis retour dans votre chambre. L'incision se fait dans le dos, le long de la colonne vertébrale.
Le vieillissement parfois responsable
En effet, avec l'âge, on perd de la masse graisseuse et du muscle. Les tissus qui entourent de part et d'autre la colonne vertébrale n'y échappent pas. A la longue, ils sont moins efficaces pour redresser le dos.
Le mal de dos inflammatoire est caractérisé par des douleurs nocturnes et des raideurs matinales qui durent plus de 30 minutes. Les symptômes ne s'améliorent pas avec le repos, mais au contraire, avec l'exercice.
La radiofréquence est une méthode non destructrice et inoffensive mais une complication est toujours possible. Un saignement peut se produire.
La cryodénervation est un traitement novateur ayant recours au froid extrême pour geler et détruire les nerfs qui transmettent la douleur à partir des facettes altérées. C'est LE meilleur traitement actuellement disponible pour traiter un syndrome facettaire lombaire ou cervical.
Le centre de consultation du Centre Aquitain du Dos se situe au 1er étage du bâtiment de con-sultation de la clinique du Sport de Bordeaux-Mérignac, complexe dédié à la prise en charge des pathologies de l'appareil locomoteur. Nous accueillons les patients sur rendez-vous du lundi au vendredi de 8h à 18h.
Les complications sont particulièrement rares dans le cadre d'une cimentoplastie. Néanmoins certaines douleurs peuvent apparaître au niveau du point d'injection et provoquer un saignement sur la cicatrice. Concernant les fuites de ciment, elles sont normales et fréquentes, mais rarement symptomatiques.
La fixation par des cages entraine forcément une raideur de la zone concernée. Cependant, on ne prend pas toute la colonne vertébrale, et la mobilité du cou et des hanches est conservée, si bien qu'il n'existe pas de limitation de la mobilité par rapport à avant l'intervention.
Arthroplastie. Dans certaines atteintes dégénératives douloureuses du disque, il est possible de remplacer celui-ci . L'arthroplastie discale consiste à remplacer le disque intervertébral dégénéré par une prothèse articulaire. Celle-ci rétablit la hauteur intervertébrale et une partie de la mobilité de la vertèbre.
Pour soigner une discopathie dégénérative lombaire, il faut donc dans un premier temps recourir à un traitement médicamenteux tels que des antalgiques, des anti-inflammatoires ainsi que des myorelaxants. Kinésithérapie et infiltration de corticoïdes viendront également compléter cette liste.
Après l'infiltration, le patient peut parfois ressentir des effets secondaires (flush - c'est-à-dire des rougeurs au visage, sensation de chaleur, maux de tête, réaction allergique …) ou une aggravation des douleurs, de la fièvre… . Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à contacter son médecin.
Les discopathies peuvent toucher un ou plusieurs disques. Le disque le plus sujet à cette dégénérescence est le disque situé à la jonction lombo-sacrée entre les vertèbres L5 et S1. Une discopathie importante peut entraîner le développement d'une arthrose au niveau local.
Chez les patients ayant un antécédent de chirurgie du rachis lombaire, ces accidents ont également été observés après infiltration épidurale et articulaire postérieure ; un risque d'accident vasculaire cérébral potentiellement fatal et d'infarctus médullaire après infiltration au rachis cervical.
La ponction à l'aiguille lors d'une infiltration est en général aussi douloureuse qu'une piqure pour une prise de sang. Elle ne dure qu'une à deux minutes si le geste est réalisé dans le calme et que le patient est détendu car le guidage radiologique permet un geste précis et sûr par votre médecin.
Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000. Pour limiter ce risque, nous appliquons un protocole de désinfection validé (cf « modalités pratiques des infiltrations »).
Dans les douleurs chroniques neuropathiques, bien souvent la cause initiale a disparu, pourtant la personne continue à souffrir. Ainsi la cicatrisation est terminée après l'opération, ou bien l'infection est guérie, ou encore le traitement anti-cancéreux est achevé.