La guerre froide, commencée entre 1945 et 1947, s'était achevée le 26 décembre 1991 avec la dissolution de l'URSS. L'après-guerre froide s'est conclu le 24 février 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
L'Ukraine gagne du terrain, les Russes ripostent avec des frappes massives...
Le G7 et le FMI ont réaffirmé mercredi qu'ils soutiendraient l'Ukraine "le temps nécessaire" afin de faire face aux conséquences économiques de l'invasion russe, qui se chiffrent en milliards de dollars.
Après une attaque éclair, l'Ukraine a reconquis la quasi-totalité de la région de Kharkiv, frontalière de la Russie.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
De son côté, le ministère de la Défense ukrainien, qui tient un décompte quotidien des dommages infligés aux troupes russes sur son territoire, recensait 55 510 morts au 22 septembre. Soit un chiffre qui va du simple au décuple entre le bilan officiel avancé par Moscou et celui revendiqué par Kyiv.
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.
Les autorités russes ont affirmé mardi que l'Ukraine pouvait « mettre fin au conflit dans la journée » si elle faisait le choix de rendre les armes. Le Kremlin a jugé mardi 28 juin que son offensive en Ukraine se terminerait quand les autorités et l'armée ukrainienne auront capitulé.
La création de l'URSS, le 30 décembre 1922, fait de l'Ukraine la deuxième République du pays après la Russie. La langue ukrainienne en devient la langue officielle.
Plein emploi revendiqué, inflation en baisse, des prévisions de récession moins fortes qu'attendu : l'économie russe affiche de la résilience grâce à la manne énergétique et en dépit des sanctions, mais les défis à relever à plus long terme restent multiples.
Les objectifs de guerre déclarés par Vladimir Poutine ont varié au cours du conflit qui fait rage depuis sept mois. Aujourd'hui, il affirme que le principal objectif est de sécuriser la région du Donbass, partiellement contrôlée par les séparatistes pro-russes.
On constate que les pays qui ont le plus aidé l'Ukraine sont ses voisins : l'Estonie (0,830% du PIB), devant la Lettonie, la Pologne et la Lituanie. Les États-Unis sont septièmes (0,216% du PIB), l'Allemagne est 13ème (0,082% du PIB) et la France 19ème (0,045% du PIB).
7. Pourquoi l'OTAN n'envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine ? L'OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu'ils ne surviennent.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Une Troisième Guerre mondiale, potentiellement nucléaire, n'est plus taboue et impensable pour les marchés six mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Sa probabilité a été multipliée par deux à 20 % selon BCA Research.
À moins d'être touchée par une terrible catastrophe naturelle, l'île de Tristan Da Cunha constitue un bon repère en cas de guerre. Sise dans l'océan Atlantique, elle est plus concrètement localisée à proximité des îles Inaccessible et Nightingale.
Plusieurs alliés de la Russie ont déjà affiché ouvertement leur soutien, comme la Syrie ou le Venezuela. D'autres, comme l'Afrique du Sud ou de la Chine, ne condamnent pas l'offensive russe. Tous ont de bonnes raisons d'agir ainsi.
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".
Résultat : l'invasion de l'Ukraine par la Russie coûtera au total un peu plus de 2600 milliards $US aux pays directement impliqués (Ukraine, Russie et Biélorussie) en perte de croissance économique, destruction d'infrastructures et fuite des cerveaux, a calculé l'économiste Dan Ciuriak dans une étude dévoilée jeudi par ...
Les Forces armées de l'Ukraine comptent 246 445 militaires dans le service actif (en 2021), et environ 900 000 réservistes.
La Russie va vraisemblablement perdre cette guerre commencée il y a un peu plus de six mois. En fait, elle a déjà perdu sur le plan géopolitique : son objectif existentiel de réintégrer dans sa sphère d'influence des Ukrainiens désormais tournés entièrement vers l'Ouest est à l'eau.