A l'occasion d'une reprise d'entreprise, que ce soit par acquisition de titres (actions ou parts sociales) ou par rachat de fonds de commerce, l'acquéreur est tenu de payer des droits d'enregistrement.
Vous êtes redevable des droits d'enregistrement si vous êtes l'acquéreur. Pour les actes sous seing privé, toutes les parties figurant à l'acte sont solidaires du paiement ( art 1705-5° du CGI ).
Le droit d'enregistrement payé sur une mutation d'un bien immeuble s'élève à 5,7 %, soit 4,5 % de droit départemental et 1,2 % de taxe communale. À ces taxes quasiment harmonisées sur l'ensemble du territoire s'ajoutera un prélèvement de l'État de 2,37 % du montant du droit départemental.
La formalité d'enregistrement est obligatoire pour certains actes, comme les transferts de propriété d'immeubles, mais peut également être volontaire, afin de donner date certaine à un acte.
Si vous cédez des parts ou un fonds de commerce, la formalité de l'enregistrement est obligatoire. En revanche, vous n'êtes pas obligé d'enregistrer une reconnaissance de dette ou de prêt, ou une cession portant sur d'autres types de biens lorsqu'elles ne sont pas constatées par un acte notarié.
Vous pouvez demander à un notaire de remplir votre déclaration de succession. Toutefois, vous restez toujours responsable vis-à-vis de l'administration fiscale. Le recours à un notaire est obligatoire pour régler certaines successions, en particulier dans les situations suivantes : Présence d'un bien immobilier.
En ce qui concerne les droits d'enregistrement de l'acte de vente, ils s'élèvent à 4% du montant d'achat du bien lorsqu'il s'agit d'un local construit à usage d'habitation.
Définition de Enregistrement
L'enregistrement est une formalité fiscale qui est obligatoire pour un grand nombre d'actes, à l'occasion duquel un droit est perçu au profit du Trésor Public. Bien entendu les actes enregistrés ne sont plus, comme autrefois recopiés sur un registre, ce qui a donné le nom à cette formalité.
Taux des droits d'enregistrement
les droits d'enregistrement départementaux : de 3,80 % à 4,50 % en fonction des départements ; la taxe communale : 1,20 % du prix de vente ; le prélèvement pour frais d'assiette et de recouvrement (au profit de l'État) : 2,37 % du montant des droits d'enregistrement départementaux.
Les apports de fonds de commerce, de clientèles et de droit au bail sont soumis au droit d'enregistrement selon le barème progressif allant de 0 % pour la première fraction égale à 23 000 euros à 5.6% pour la fraction supérieure à 200 000 euros.
I. 4° du code général des impôts). Si la déclaration n° 2759-SD est déposée au service de l'enregistrement du domicile de l'acquéreur, alors la déclaration n° 2048-M-SD est déposée, seule, au service de l'enregistrement du domicile du vendeur.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
100 000 € pour un enfant, un père ou une mère ; 15 932 € pour un frère ou une sœur ; 7 967 € pour un neveu ou une nièce ; 1 594 € en l'absence d'un autre abattement applicable.
Tout héritage, qu'il provienne d'une succession, donation ou d'une assurance-vie doit être déclaré aux services fiscaux afin qu'ils puissent calculer les droits de mutation. Vous pouvez toutefois être exonéré de cette déclaration selon la valeur du patrimoine et votre lien de parenté avec le défunt.
Devant les parties, le notaire procède alors à la relecture de l'acte authentique à voix haute. L'acquéreur et le vendeur signent ensuite le contrat de vente. Le notaire remet alors une attestation de propriété à l'acheteur. Il conserve l'original afin de procéder à la publication au service de la publicité foncière.
En théorie, ces frais doivent être comptabilisés dans leurs comptes de charges par nature. Citons, par exemple, le compte 6226 « Honoraires », le compte 6227 « Frais d'actes et de contentieux», le compte 623 « Publicité, publications, relations publiques », ou encore le compte 6354 « Droits d'enregistrement ».
Comment : l'enregistrement de l'acte de vente de fonds de commerce ou de clientèle doit être effectué, accompagné du règlement, auprès du service en charge de l'enregistrement : dont relève l'office notarial pour les actes passés devant notaire ; de celui du lieu de situation du fonds pour les actes sous seing privé.
En matière de propriété littéraire et artistique, l'ayant droit de l'auteur peut être son héritier ou son légataire, ou toute personne qui a acquis les droits d'auteur, notamment le producteur, l'éditeur ou une société de gestion collective.
La taxe de publicité foncière fait partie des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) avec les droits d'enregistrement. L'acheteur doit la payer quand un bien change de mains. Qui la perçoit ? Le notaire qui ensuite les reverse auprès des divers interlocuteurs institutionnels cités plus haut.
La TVA est en principe payée par le vendeur. Si le vendeur professionnel avait lui-même acheté le terrain à bâtir à un non-assujetti à la TVA, celle-ci s'applique- sur la marge réalisée par le vendeur et l'acheteur doit payer des droits d'enregistrement au taux de 5,80 % (sauf exceptions dans quelques départements).
Certains actes sont soumis obligatoirement à l'enregistrement mais cette formalité confère à un acte une date certaine à l'égard des tiers et prouve son existence en cas de litige.