«Lorsqu'une personne se réveille au milieu d'une phase de sommeil paradoxal, il peut y avoir une courte période où l'hypotonie musculaire se maintient alors que le cerveau est, lui, parfaitement réveillé», détaille le Dr De La Giclais. D'où l'impression d'être paralysé.
La paralysie du sommeil est facilitée surtout par le manque de sommeil et la position allongée sur le dos, mais parfois le stress, l'anxiété, le surmenage, à une modification brutale du mode de vie (deuil, déménagement, nouveau travail), ou à des horaires de sommeil irréguliers.
Paralysie du sommeil : les symptômes
Ne pouvant pas bouger, la personne tente de crier, en vain. Certaines personnes qui vivent une paralysie du sommeil évoquent également : une sensation d'étouffement ; la présence menaçante d'une personne : ce ne sont que des hallucinations visuelles ou auditives.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Il est courant de comparer la paralysie du sommeil à un rêve éveillé de courte durée. La personne va reprendre conscience pendant la nuit, mais les seuls muscles capables de répondre sont les muscles respiratoires et oculaires. Cet état peut être une source d'inquiétude, mais ne présente aucun danger réel.
La cataplexie est la perte soudaine du tonus musculaire sans que la personne perde connaissance. Les personnes narcoleptiques ressentent également parfois des hallucinations ou des paralysies du sommeil de quelques secondes, au réveil ou en s'endormant.
La narcolepsie
Ce trouble du sommeil est caractérisé par un sommeil nocturne de durée normale mais de qualité médiocre, une somnolence diurne excessive et des endormissements irrépressibles qui peuvent survenir à tout moment de la journée, même en pleine activité.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
L'hypnagogie est un état de profonde relaxation de l'état de conscience qui arrive juste avant de s'endormir. En fait, on rêve tout en ne rêvant pas. On peut même, parfois, souffrir durant cette courte période de paralysie physique.
Dormir sur le dos est également associé à un plus grand risque d'émergence du problème. Également, la paralysie du sommeil est souvent rencontrée chez les individus souffrant de narcolepsie : un trouble du sommeil où il y a la présence d'endormissements à caractère spontanée et incontrôlable.
On estime que 30 à 40 % de la population a connu (ou connaîtra au moins une fois) une paralysie du sommeil. Ce trouble peut toucher absolument tout le monde mais il n'est pas fréquent. Les personnes ayant déjà des troubles du sommeil ne sont pas plus exposées que les autres.
Les personnes atteintes de ce trouble s'immergent profondément dans leurs rêveries, à un tel point que leurs rêveries peuvent les faire rire ou pleurer.
Cette sensation est probablement due au relâchement musculaire qui se produit lors du passage de la veille au sommeil. Rien de grave toutefois: aucune pathologie n'a jamais été associée à cet effet que les médecins nomment la «myoclonie d'endormissement».
Les symptômes de la narcolepsie
Une somnolence diurne excessive quotidienne ; Des envies de dormir irrépressibles : ces accès de sommeil peuvent survenir brutalement dans la journée, y compris au cours d'activités comme manger, conduire, travailler...
La clinophilie désigne le fait de toujours vouloir rester dans son lit ou ne plus vouloir sortir de chez soi. S'il ne s'agit pas d'une maladie, elle est le symptôme de pathologies psychiatriques.
L'hypersomnie idiopathique est une autre maladie neurologique responsable d'une forte hypovigilance. Elle se traduit par de grandes difficultés pour se réveiller le matin, puis toute la journée par la sensation de ne pas être tout à fait éveillé…
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
La spasticité des personnes atteintes de paralysie cérébrale peut être traitée de plusieurs façons : par la rééducation, la médication, une thérapie par injection et même par la chirurgie.
Chez l'adulte, les terreurs nocturnes sont plus rares et il vaut mieux consulter un neurologue spécialiste des troubles du sommeil afin d'éliminer d'autres pathologies.
La sécheresse oculaire se traduit par une sensibilité aux yeux, une gêne à la lumière, une fatigue oculaire, des démangeaisons, une sensation de sable dans les yeux, des rougeurs ou encore une difficulté à ouvrir les yeux le matin.
Dans un premier temps, cette façon de rêver leurs ennuis peut donc sembler positive: c'est une forme de stratégie d'adaptation qui aide les rêveurs éveillés à surmonter le moment pénible qu'ils vivent. Mais à moyen et long terme, c'est plus un problème qu'une solution, puisqu'ils n'affrontent jamais leurs difficultés.
Passer plusieurs heures par jour à s'imaginer en superhéros, pilote ou infirmière, et à vivre des aventures étonnantes : telle est la manie – souvent incontrôlable – des rêveurs compulsifs. Problème : ils en souffrent, et on ne sait pas encore très bien comment les guérir.