Les brûlures vaginales sont le plus souvent le signe d'une vaginite, une inflammation causée par la présence d'une bactérie ou d'un champignon (mycose vaginale).
Le traitement antimycosique , un ovule à libération prolongée ou un ovule classique trois jours de suite, est très efficace. Et il n'y a pas de problème de résistance. En cas de récidives, on peut donc recommencer.
C'est en réalité la sécheresse de cette zone intime qui la rend plus sensible et donc plus irritable. Si les muqueuses du vagin sont naturellement hydratées grâce aux œstrogènes, il se peut que la flore vaginale se déséquilibre, entraînant une diminution de cette lubrification, notamment au niveau de la vulve.
Tout comme la mycose vaginale, la mycose vulvo-vaginale se caractérise par des démangeaisons avec parfois des brûlures au niveau de la vulve. Des rougeurs et un oedème sont alors visibles, et des pertes blanches et épaisses s'écoulent du vagin.
Une fois que le champignon Candida albicans a pris le dessus sur la flore génitale, il ne peut pas s'en aller spontanément, il faut impérativement mettre des actions en place pour s'en débarrasser. Une mycose non traitée peut donc durer des jours, des semaines, voire des mois, si elle n'est pas prise en charge.
Les traitements classiques soignent 90 % des vaginites en moins de 2 semaines, et parfois en quelques jours, si les facteurs de risque sont faibles.
À savoir : après une relation sexuelle avec un nouveau partenaire, les mycoses sont plus fréquentes. En effet, chaque homme possède une flore intime qui lui est propre, comme c'est le cas pour les femmes. Et un rapport sexuel, c'est la rencontre de deux flores intimes qui n'avaient jamais été en contact auparavant.
En dehors de la ménopause, différentes causes médicales sont à l'origine d'une diminution de la lubrification. Tout comme pour les problèmes d'érection chez l'homme, les traitements contre l'hypertension, le diabète, la maladie coronaire… influeraient sur la lubrification.
Ils peuvent être cutanés, respiratoires ou cardiovasculaires : cela peut se traduire au début par des brûlures et des démangeaisons vulvaires ou vaginales.
Des démangeaisons du vagin et/ou de la vulve. Des pertes blanchâtres, abondantes et épaisses, d'aspect "lait caillé" Des douleurs lors des rapports sexuels. Des brûlures à la miction.
La principale cause de la mycose vaginale : un milieu vaginal déséquilibré Dans un environnement stable et équilibré, les lactobacilles cohabitent avec Candida albicans, hôte naturel opportuniste du milieu vaginal.
Les signes physiques sont nombreux et s'expriment au niveau de la zone de contact avec le papier toilette : des rougeurs sur la peau ; des démangeaisons ; des vésicules peuvent apparaître.
Peut-on mettre un ovule sans avoir de mycose vaginale ? Cela n'est pas recommandé. On peut l'envisager uniquement si la flore vaginale est déséquilibrée et si la patiente fait des infections à répétition. En revanche, il est conseillé d'utiliser des gels douche adaptés à la zone intime, à fréquence quotidienne.
"Quand le prurit est dû à une irritation mécanique, on peut appliquer une crème apaisante comme la pommade LHF Calendula qui est encore remboursée, une crème cicatrisante telle que Cicalfate, ou encore toute gamme à base de vitamine E.
La mycose vaginale n'est pas considérée comme une maladie sexuellement transmissible (IST). D'une manière générale, elle ne se transmet pas à un partenaire lors d'un acte sexuel.
Elle n'est que très rarement contagieuse. Il arrive parfois que l'homme ressente une irritation après un rapport sexuel avec une femme qui a une mycose, mais on ne le traite que s'il présente des symptômes (rougeur, brûlures, démangeaisons), car il devient alors à son tour contagieux.
En général elle ne se transmet pas, elle n'est pas considérée comme une IST. Il n'est pas rare que quand une femme est pourvue de beaucoup de mycoses, l'homme puisse ressentir une irritation après le rapport au niveau de la verge et on le traite comme une mycose.
Contagion. La vaginite infectieuse peut s'attraper en cas de relation sexuelle non protégée avec une personne infectée.
Vaginite bactérienne (ou vaginose bactérienne)
Ces bactéries sont présentes naturellement dans le vagin. Il ne s'agit donc pas d'une infection transmise sexuellement (ITS).
Ainsi, l'application d'une crème est conseillée pour soulager les désordres externes (au niveau du vagin et des lèvres) et l'application de capsule ou d'ovules vaginaux complètent l'effet en interne en étant appliqué au fond du vagin.
Lorsqu'elle est sévère, la mycose digestive peut provoquer une perte de poids et une grande fatigue, accompagnées de vertiges.
Gyno Pevaryl, Monazol, Econazole LP, Myleugyne LP, Betadine 250 mg et Gynopura Gé LP fonctionnent sur le principe de l'ovule pour mycose.