Quand la dépression vous envahit, une tristesse profonde s'installe à bas bruit pour ne plus vous lâcher. En clair, tout ce que vous faites (ou ne faites pas) vous rend triste. Vous êtes abattu, désespéré et il vous arrive souvent de pleurer sans raison juste pour évacuer votre trop-plein d'émotion.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des épreuves (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles que les autres de souffrir de dépression.
Lors d'un épisode dépressif, la personne se plaint d'au moins 5 des symptômes suivants : une tristesse constante, une humeur dépressive qui dure presque toute la journée et qui se répète pratiquement tous les jours depuis au moins deux semaines. Elle peut s'accompagner de pleurs.
La dysthymie
La dysthymie est caractérisée par des symptômes plus légers et moins caractéristiques que ceux d'un épisode dépressif ou d'une dépression récurrente. Cependant il s'agit d'un trouble persistant avec des symptômes qui durent au moins 2 ans, parfois même des décennies.
Un pic est constaté en décembre et en janvier, ce dernier étant considéré comme le mois le plus déprimant de l'année. Les personnes victimes de dépression saisonnière hivernale ont : Plus fréquemment tendance à l'hypersomnie (trop dormir) et l'augmentation de l'appétit.
Faire du sport
Il est prouvé que le sport et la lumière sont les meilleurs antidépresseurs. Toutefois, lors d'un épisode dépressif, on n'a pas souvent l'énergie pour engager une activité sportive ! Vous pouvez alors vous inscrire dans un club sportif qui vous forcera à y aller régulièrement.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas.
Le malade dépressif s'isole, son visage se fige et devient moins expressif. Il est ralenti, prostré et s'occupe de moins en moins de son apparence jusqu'à même négliger son hygiène. Il possède de moins en moins d'initiatives ; il parle, d'un ton monocorde et lent, de moins en moins souvent.
Le millepertuis est une plante antidépressive aussi efficace que les antidépresseurs de synthèse [16]. C'est probablement l'antidépresseur naturel le plus connu et le plus étudié [17, 18]. Ses bienfaits font l'objet de nombreuses études scientifiques qui affirment que millepertuis et dépression sont intimement liés.
Pour aider une personne dépressive, il est essentiel de lui permettre de s'exprimer, d'essayer de la faire parler sans jugement pour savoir ce qui ne va pas. Le proche pourra lui rappeler qu'il est présent pour l'aider, et l'inviter à se livrer pour trouver des solutions.
Contrairement à la mélancolie, la tristesse, voire le deuil, la dépression est un état dans lequel une personne ressent un chagrin écrasant et débilitant. Les personnes dépressives peuvent avoir des difficultés à penser clairement, et être incapable d'avoir des activités normales.
« La dépression masquée » est caractérisée par une dysthymie (trouble de l'humeur recouverte par une symptomatologie somatique. Le patient exprime son affect dépressif par des symptômes physiques, au premier rang desquels l'insomnie et la fatigue.
Il arrive aussi qu'un état dépressif génère un besoin excessif de sommeil (hypersomnie). En effet, le sommeil est souvent perçu comme un refuge pour échapper à une détresse psychologique. Toutefois, ce type de sommeil est souvent perturbé et il est très rarement régénérateur.
L'un des multiples effets de la dépression, ce sont les séquelles cognitives : des troubles de mémoire à court terme, des difficultés de concentration ou des difficultés pour acquérir des nouvelles connaissances...
En effet, la baisse de moral des personnes souffrant de dépression engendre des déficits neurocognitifs. Les déficits les plus communs sont : la mémoire, la concentration et l'attention.
dans un centre médico-psychologique (CMP). Un CMP est un établissement public qui regroupe des psychiatres, des psychologues, des infirmières, des assistantes sociales et d'autres professionnels de santé. C'est un lieu d'accueil, d'orientation et de prise en charge de personnes en souffrance et de leurs familles.
La maison de repos pour dépression est une maison de repos et de soins, tout comme la maison de convalescence, la maison d'accueil spécialisée, le centre de rééducation ou encore la maison de repos pour personnes âgées.
Vous pouvez aller chez votre médecin habituel ou directement chez un psychiatre qui sera plus familiarisé avec les différents troubles psychiques. Le psychiatre pourra évaluer vos symptômes, éventuellement les causes et vous proposez un traitement adapté.
La thérapie cognitivo-comportementale, une option sérieuse. Selon les scientifiques, parmi les traitements non médicamenteux de la dépression, seule la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) a prouvé son efficacité, faisant jeu égal avec les antidépresseurs de seconde génération.