Les principaux d'entre eux sont les firmes multinationales, les États, les organisations non gouvernementales (ONG), les réseaux marchands informels et les mafieux.
Certaines instances internationales encadrent et dirigent la mondialisation. C'est le cas de l'OMC, du FMI et de la Banque mondiale. Les sommets informels du G8 et du G20 tentent de coordonner les politiques économiques des États les plus riches de la planète. Les États sont également des acteurs de la mondialisation.
mondiales dirigent la mondialisation. Elles impulsent, produisent et innovent en articulant les réseaux mondiaux. New York, Tokyo, Londres, Paris, Hong Kong ou Shanghai dominent et organisent le processus de mondialisation. Les métropoles émergentes s'affirment dans les Suds.
La mondialisation économique : développement des échanges commerciaux, avec des acteurs transnationaux comme les entreprises transnationales. La mondialisation financière : émergence d'une finance mondiale, avec échanges financiers internationaux, échanges monétaires…
Les principales causes de la mondialisation sont les progrès techniques (notamment dans la communication et les transports) et les décisions politiques tendant à libéraliser le commerce mondial. L'internationalisation est le premier degré de la mondialisation.
La globalisation qui offre de grandes chances de parvenir à un développement authentiquement mondial avance de façon irrégulière. Certains pays s'intègrent à l'économie mondiale plus rapidement que d'autres. Dans ceux qui ont pu s'intégrer, la croissance est plus forte et la pauvreté diminue.
Certains historiens ou économistes, à l'image de Suzanne Berger, qualifient de « première mondialisation » la période d'expansion du commerce et d'intensification des échanges de capitaux qui se manifeste entre le milieu du XIX e siècle et le début de la Première Guerre mondiale.
Les pays qui tirent profit de la mondialisation
En d'autres termes, aujourd'hui comme par le passé, les IDE sont essentiellement des investissements croisés entre pays à hauts revenus. En dehors des pays à hauts revenus, la Chine est le pays qui attire le plus d'IDE : 9 % du total mondial.
À l'échelle mondiale, elles contribuent à l'émergence d'une société civile mondiale, la prise de conscience de l'humanité de la finitude des ressources terrestres et de l'imbrication de toutes les grandes questions environnementales à l'échelle mondiale.
Les firmes transnationales, comme d'autres acteurs, jouent un rôle croissant dans la mondialisation. Elles nouent, à leur avantage, des liens de complémentarité, d'échanges et de concurrence entre les territoires.
David Ricardo, économiste anglais du 18e siècle, est considéré comme le “père du libéralisme”, comme celui qui a théorisé la mondialisation. L'économiste anglais, connu surtout pour sa théorie des avantages comparatifs, a posé avec Adam Smith les bases de la science économique moderne.
La mondialisation est un processus continu d'intensification et de fluidification des échanges, porté par l'essor des transports et des mobilités (populations, entreprises, etc.) et accéléré depuis les années 1970 par les systèmes contemporains de communication et de circulation de l'information.
A tort ou à raison, la mondialisation cristallise ainsi de nombreuses peurs et de nombreuses oppositions en devenant le symbole d'une modernité imposée de l'extérieur et contre laquelle il est impossible de lutter. I. Les étapes de la mondialisation : internationalisation, transnationalisation, globalisation.
La mondialisation représente ainsi un frein au développement de certains pays. De ce fait, le principal enjeu de la mondialisation est de savoir s'il faut ou non laisser se creuser un tel fossé et laisser le marché seul maître de la répartition des flux commerciaux.
Issue d'un processus historique (voir l'article mondialisation), la mondialisation économique contemporaine est apparue en trois étapes, qui tendent en fait à se chevaucher: Internationalisation des flux financiers et commerciaux. Implantations à l'étranger des entreprises. Globalisation de l'économie.
Le commerce mondial se replie fortement en cas de crise, sa décélération est même plus rapide que celle du PIB mondial. De 2012 à la pandémie de covid-19 qui a débuté en 2020, les taux de croissance du commerce mondial et du PIB mondial sont quasiment identiques ; la mondialisation semble avoir atteint un palier.
En aménageant leurs territoires ainsi qu'en ratifiant les traités internationaux, ils génèrent des emplois et permettent à leurs entreprises de s'intégrer dans les échanges mondiaux. Ils jouent également un rôle de régulateurs de la mondialisation en tentant d'en limiter les effets néfastes (délocalisations...).
La mondialisation telle qu'elle existe aujourd'hui a des effets écologiques et sociaux très négatifs. Les changements climatiques en sont une manifestation, mais aussi l'accroissement de la pauvreté et l'accroissement des distances économiques et sociales entre groupes humains.
Les flux de marchandises : le commerce mondial. Les flux de capitaux : la globalisation financière. Les flux de personnes : les migrations internationales. Les flux d'informations : la mondialisation culturelle.
En fait, la multiplication des sous-traitants et des localisations tout au long de la chaîne de production fragilise l'ensemble : si l'un des maillons, pour cause de catastrophe naturelle, d'accident industriel, de conflit social, de guerre, de sanction, d'embargo…
Pour un état des techniques donné, l'augmentation de la production s'accompagne d'un accroissement des émissions de polluants et des prélèvements sur le milieu naturel, ce qui est défavorable à l'environnement.
Malaisie, Vietnam, Cambodge, Philippines, Indonésie, Inde pour ne citer que ces pays, ont su tirer profit de la mondialisation. L'ensemble de la zone a bien profité des délocalisations, ce qui a permis de faire émerger une classe moyenne plus importante. L'Afrique a-t-elle été laissée de côté ?