Quand la filtration ne se fait plus correctement, les déchets s'accumulent dans le sang et le corps s'empoisonne progressivement. En cas d'insuffisance rénale chronique, qui évolue en 5 stades, un certain nombre de néphrons sont détruits de manière irréversible.
La dialyse « chronique » (ou « thérapie de remplacement rénal ») devient nécessaire quand la fonction rénale s'est détériorée et fonctionne à moins de 15 % de sa capacité. Ce stade est souvent appelé « insuffisance rénale terminale » (IRT).
La durée globale médiane de survie des patients sous dialyse est d'environ 5 ans.
L'étude montre que le taux de survie sur une année est de 71 % en moyenne : 80 % chez les patients âgés de 70-74 ans, 69 % (75-79 ans) et 54 % (80 ans et plus) (p=0,008). Le taux de survie est de 88 %, 71 % et 64 % chez les patients présentant aucune, une, deux (ou plus) comorbidités, respectivement (p=0,056).
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins. "
En général, les patients qui ne sont pas transplantés et restent donc en dialyse sont plus âgés et / ou ont une ou plusieurs maladies empêchant leur accès à la greffe. Cet état de santé dégradé a un impact en tant que tel sur leur espérance de vie.
1Chez les malades atteints d'insuffisance rénale terminale, l'arrêt du traitement par dialyse itérative est suivi du décès, et ce en moyenne en moins de huit jours. En Europe, cet arrêt, s'il résulte de la décision du patient lui-même, est souvent considéré comme une conduite suicidaire.
L'insuffisance rénale chronique (IRC) résulte de la destruction progressive et irréversible des reins. Elle se solde par la mort du patient si aucun traitement n'est appliqué. Ses causes sont diverses et parfois inconnues, mêlant des facteurs génétiques, environnementaux et dégénératifs.
De nombreux dialysés souffrent de troubles du sommeil (insomnie, somnolence diurne, syndrome des jambes sans repos et apnées du sommeil) qui risquent d'aggraver la fatigue ressentie et de favoriser la dépression chez certains patients.
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
Vers une médecine régénérative
Parce que ces résultats suggèrent que le rein adulte possède des capacités de régénération intrinsèques, modulées par la télomérase, des perspectives intéressantes se dessinent pour lutter contre l'insuffisance rénale chronique.
Quel type d'eau ? Plate ou gazeuse, peu importe. Peu minéralisée (type Evian®, Volvic®, Cristaline®, Mont Roucous®) si l'alimentation est bien équilibrée par ailleurs. Riche en calcium (Contrex®, Hépar®, Courmayeur®) si la consommation de produits laitiers est trop faible (moins de 2 à 3 par jour).
En principe, la perte de la capacité fonctionnelle de chaque organe vital peut entraîner la mort. Sont concernés le coeur, les poumons, le foie, les reins et le cerveau. Tous les processus qui mènent au décès découlent d'une lésion directe ou indirecte d'un ou de plusieurs de ces organes vitaux.
Le traitement consiste à lutter contre l'excès de phosphates : limiter les apports de protéines (ex viande ou équivalent une seule fois par jour) et compléter éventuellement ces mesures par une prescription de médicaments. Un apport de calcium par l'alimentation et de vitamine D en médicament est nécessaire.
On retrouve : des troubles digestifs : nausées ; vomissements ; perte d'appétit ; des troubles neurologiques : des convulsions ; des troubles de la coordination des mouvements ; des retards psychomoteurs ; des symptômes neuropsychiatriques : confusion et trouble du comportement.
Combien de temps dure une séance d'hémodialyse ? La durée de la séance est une prescription médicale. Les séances durent en général 4 à 5 heures et se renouvellent en général 3 fois par semaine.
La dialyse permet de filtrer le sang et de maintenir son équilibre physique en remplaçant l'action des reins par des procédures artificielles. C'est un traitement éprouvé et sûr. Il permet de continuer à vivre une vie aussi normale que possible malgré le mauvais fonctionnement rénal.
"L'IRA entraîne une accumulation de déchets (produits azotés comme l'urée) dans le sang ainsi qu'une élévation excessive de certains électrolytes (comme le potassium). Ces bouleversements sont toxiques pouvant entraîner des symptômes allant jusqu'au coma voire au décès."
Elle peut aussi voir des choses que les autres ne voient pas ou bien leur parler (hallucinations). Elle peut essayer de sortir de son lit ou bouger davantage quand elle est couchée. Elle peut modifier complètement son cycle de sommeil et ainsi dormir le jour et rester éveillée la nuit.
Ce ralentissement du corps et des capacités physiques peut également se traduire par un affaiblissement extrême de votre proche. Celui-ci peut avoir de plus en plus besoin de dormir, jusqu'à ne se réveiller plus que quelques heures par jour. La moindre activité ou interaction peut devenir pénible voire impossible.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
L'hydratation. Les reins servent à trier les déchets et les toxines présents dans le sang. Pour aider les reins, il faut les drainer, or, le meilleur moyen de favoriser ce drainage est de boire de l'eau. Pour rester hydraté, il faut boire 6 à 9 verres d'eau en dehors des repas.
La plupart des personnes ne pouvant compter que sur un seul rein ont soit subi une ablation soit effectué un don d'organe. Bonne nouvelle pour les personnes dans ce cas : il est tout à fait possible de vivre normalement avec un unique rein.