PLUS DE VINGT-CINQ MILLE FRANÇAIS ONT QUITTÉ LE MAROC EN 1965.
Le 28 avril 1912, le général Lyautey est nommé Commissaire résident général au Maroc et le 13 août, un nouveau Sultan, Moulay Youssef, est proclamé. Ces différents accords régissent le Maroc jusqu'à la reconnaissance de l'indépendance du pays en 1956.
Une Histoire agitée. Les Romains, qui ont soumis à leur loi tous les rivages de la Méditerranée, n'ont pas épargné le Maroc, que l'on appelait à l'époque Maurétanie tingitane (autrement dit le pays des Maures de la région de Tanger).
Depuis 1902, la pénétration économique et militaire européenne s'est intensifiée au point que le sultan Moulay Abd al-Hafid, frère de Moulay Abd al-Aziz, est contraint de signer en 1912 le traité de protectorat qu'est la Convention de Fès. Le traité institue, à partir du 30 mars 1912 le régime du protectorat français.
Avec l'affaire «Pegasus», Mohammed VI prouve une nouvelle fois sa totale soumission à Israël. Une situation qui accélère la fin, programmée, de la monarchie au Maroc.
C'est le 2 mars 1956 que le Maroc alors protectorat de la France depuis 1912 redevient pleinement souverain et indépendant.
On estime que 30 000 chrétiens vivent au Maroc : environ 20 000 catholiques et 10 000 protestants. L'Eglise catholique comprend deux diocèses : celui de Rabat dont le cardinal Cristobal Lopez Romero est archevêque et celui de Tanger, en attente d'archevêque.
La Tunisie est quant à elle le pays le plus âgé (31,4) du Maghreb, mais également de l'Afrique.
Pendant la colonisation française, le terme Maghreb au sens strict désignait l'Afrique française du Nord (AFN) qui englobait l'Algérie, le Maroc et la Tunisie.
Les Marocains sont les citoyens du Maroc, pays situé à l'ouest de l'Afrique du nord, au nord de l'Afrique subsaharienne. La grande majorité des Marocains sont ethniquement berbère ou arabe ou berbères arabisés bien qu'ils soient d'origine berbère pour la grande majorité.
La dette publique du Maroc est désormais à 83,3% du PIB.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
La " marocanisation " progressive du secteur public et du secteur privé, la nationalisation de certaines activités, la précarité des contrats de travail, restent des facteurs permanents de l'exode.
Au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle la France s'empare de l'Algérie, de la Tunisie puis du Maroc. La France contrôle les gouvernements tunisien et marocain, ainsi qu'une grande partie de l'économie moderne de ces pays.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Le terme Maghreb (mot arabe signifiant « le Couchant ») désigne les pays du soleil couchant – l'Occident nord-africain – par opposition au Machreq (« le Levant »), qui fait référence aux pays du soleil levant – l'Orient arabe.
Le Maroc compte 50.000 mosquées dont le budget est de 2 milliards de DH/an.
En Tunisie, les chrétiens sont pour leur majorité des étrangers qui résident dans le pays et pour une minorité, des Tunisiens convertis. Ces "nouveaux chrétiens" sont souvent de jeunes hommes ou femmes qui vivent leur foi en cachette de leur proche et de la société.
L'Église au Maroc comporte deux archidiocèses qui ne sont pas soumis à une juridiction nationale au sein d'une église nationale mais sont soumis à la juridiction universelle du pape, évêque de Rome, au sein de l'« Église universelle ».
En 1956, au moment de l'indépendance du Maroc, les deux enclaves de Ceuta et Melilla ainsi que les peñones de la côte méditerranéenne sont restés espagnols en vertu de leur appartenance antérieure à l'Espagne.
1830-1835. Occupation restreinte
L'histoire de la colonisation de l'Algérie commence avec la capitulation du dey d'Alger en 1830. L'autorité de l'Empire ottoman est transférée à la France, qui, jusqu'en 1835, établira six postes le long du littoral algérien.