Les Français durent se plier à la négociation d'un nouvel accord bilatéral franco-américain, sur le plan Marshall, le 28 juin 1948.
Programme de reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale, proposé en 1947 par le secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères George Marshall, accepté par l'ensemble des pays occidentaux, refusé par les pays de la zone d'influence soviétique.
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. En effet, Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Giscard d'Estaing, qui lui a remis solennellement l'ordre de virement au Trésor américain d'une somme de 293 400 000 dollars, représentant le remboursement anticipé aux États-Unis des prêts accordés en 1948, 1950 et 1952 notamment au titre du plan Marshall.
C'est le début de la guerre froide. Un « rideau de fer » sépare l'Europe en deux : d'un côté les pays occidentaux sous la protection de l'Amérique et de l'OTAN, qui bénéficient du plan Marshall, de l'autre l'URSS et ses « satellites ». L'Allemagne elle-même est séparée en deux États hostiles l'un à l'autre...
Cette aide n'a pas été acceptée par l'URSS et ses pays satellites (pays libérés par l'URSS qui se sont retrouvés sous influence communiste). Le pays qui a reçu le plus d'argent est la Grande-Bretagne, la France arrive en seconde position.
Les États-Unis, qui ont le plus grand intérêt à favoriser ces échanges pour gonfler leurs exportations, envisagent dès lors de relever l'économie européenne via un programme structurel d'envergure.
En tout, le plan Marshall a mobilisé 13 milliards de dollars entre 1947 et 1951. En prenant en compte l'inflation du dollar depuis 1947, la somme correspond en 2017 à environ 145 milliards de dollars (130 milliards d'euros).
La doctrine Truman visait à aider les États européens à rester à l'abri des communistes et à minimiser la menace d'une prise de contrôle interne de ces pays par les communistes. Le plan Marshall est l'exemple le plus réussi de la doctrine Truman ("Containment") en action.
Marshall précise que son plan s'applique à « tout le continent situé à l'Ouest de l'Asie, y compris la Grande-Bretagne et l'Union Soviétique ».
Les principaux bénéficiaires de l'aide furent le Royaume-Uni, la France, l'Italie, la RFA, les Pays-Bas... Le graphique suivant donne une idée des produits livrés à l'Europe dans le cadre de l'aide américaine.
Le plan Marshall est constitué à près de 90% de subventions et de 10% de prêts et est financé de l'extérieur par les États-Unis. Le plan européen a une composition plus mixte avec potentiellement 54% de prêts, 31% de subventions et 15% de garanties dont le financement est assuré au niveau de l'UE.
La doctrine Truman, élaborée par le président Harry Truman et exposée devant le Congrès des États-Unis le 12 mars 1947, incarne une approche géopolitique qui préconise le soutien des États-Unis aux régimes démocratiques en opposition aux régimes autoritaires pendant la Guerre froide.
Guerre froide et bipolarisation du monde. À partir de 1947, le monde connaît une situation géopolitique inédite : une division en deux blocs antagonistes, caractéristique de la guerre froide. Chacun des deux pôles constitue la zone d'influence d'une des deux superpuissances : les États-Unis et l'URSS.
Cette doctrine devait préserver le continent nord-américain et l'Amérique latine contre de nouvelles interventions colonisatrices européennes. Le continent américain serait protégé par les États-Unis, qui déclaraient en outre se désintéresser des affaires européennes (isolationnisme).
Il y a soixante-dix ans, le Plan Marshall était proposé par les États-Unis à une Europe encore exsangue de la guerre et divisée avec la partie orientale contrôlée par l'URSS. Il avait une double ambition : économique et politique, et a atteint ses objectifs contribuant à initier un début de construction européenne.
Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (russe : Никита Сергеевич Хрущёв), 1894 - 11 septembre 1971 est un homme politique soviétique qui dirigea l'URSS durant une partie de la guerre froide.
Le plan Marshall a divisé le monde, ou en tout cas l'Europe, en deux : le bloc de l'Ouest se constitue avec les bénéficiaires du plan Marshall ; le bloc de l'Est, déjà constitué, se consolide en refusant le plan.
Truman s'inquiète de l'expansion du communisme et, sous son impulsion, la politique étrangère américaine devient interventionniste aux côtés des alliés européens ou des pays menacés par le communisme. L'année 1947 marque le début de la guerre froide entre les États-Unis et l'URSS.
En quoi la doctrine Jdanov s'oppose-t-elle à la doctrine Truman ? La doctrine Jdanov doit son nom à Andreï Jdanov, troisième secrétaire du parti communiste de l'Union soviétique.
A l'issue du plan Marshall, les États-Unis et le Royaume-Uni cessent le démantèlement des industries allemandes mentionné dans les accords de Potsdam de l'été 1945 signés avec l'URSS. Par ailleurs, les Américains apportent une aide matérielle massive à la population allemande qui connaît alors des moments difficiles.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Reddition de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis. Fin de l'empire colonial italien et accélération de la décolonisation dans les empires britannique et français.
En 1947, les États-Unis lancent le plan Marshall pour aider à la reconstruction de l'Europe. Pas moins de 16 pays ont ainsi reçu une aide économique, ce qui a fait du plan Marshall pendant la guerre froide une véritable réussite.
Le Plan Marshall, ou European Recovery Program (ERP), est le principal programme des Etats-Unis pour la reconstruction de l'Europe à la suite de la Seconde guerre mondiale.