Les moindres signes physiques sont interprétés par l'hypocondriaque comme les symptômes d'une maladie grave, potentiellement mortelle. Souvent, la peur d'être malade génère elle-même certaines réactions physiques (sensations d'étouffement, vertiges, cœur qui cogne dans la poitrine...).
La peur devient toujours un trouble lorsqu'elle se manifeste de manière répétée dans des situations où il n'y a pas de danger ou de menace réelle; en d'autres termes, lorsqu'elle est disproportionnée.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
Comment traiter une peur des maladies ou hypocondrie ? Le traitement de l'hypocondrie repose essentiellement sur un abord psychothérapique. Les psychothérapies cognitives et comportementales sont particulièrement recommandées, mais d'autres abords peuvent aussi avoir leur place comme l'EMDR ou un abord systémique.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Personnalité anxieuse
Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé. Le moindre évènement quotidien peut ainsi devenir une affaire compliquée.
La personne hypocondriaque ne craint pas d'attraper une maladie : elle est persuadée d'être déjà malade. Elle s'inquiète des suites de sa pathologie, invente des scénarios catastrophes et rumine beaucoup." Ne pas confondre avec la peur d'attraper des maladies, qui est la nosophobie.
La nosophobie (ou pathophobie) est la peur de contracter une maladie (IST, cancer…). A ne pas confondre avec l'hyponcondrie qui désigne la peur de la maladie en général. La nosophobie peut être liée au souvenir d'un parent malade pendant l'enfance.
Dictionnaire Le Robert : phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel ou imaginaire ou d'une menace. Dictionnaire de psychologie (1) : Emotion déclenchée par une stimulation ayant valeur de danger pour l'organisme.
Les médicaments contre l'anxiété les plus courants sont les benzodiazépines. Les benzodiazépines sont une classe de médicaments qui peuvent aider à réduire l'anxiété et faciliter le sommeil.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
L'anxiété généralisée ou trouble anxieux généralisé
Elle est en état de vigilance extrême vis-à-vis de son entourage et de son environnement ; différents symptômes physiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, insomnies, sueurs, palpitations...).
Les personnes qui présentent de l'anxiété généralisée ressentent un niveau élevé d'anxiété et s'inquiètent de façon continuelle pendant une période d'au moins 6 mois. L'anxiété s'accompagne souvent d'un ou de plusieurs des symptômes suivants : fébrilité (forte agitation, sensation d'être survolté ou à bout);
La peur devient parfois inconsciemment de plus en plus grande et, plus vous vous battez contre elle, plus elle devient menaçante. Votre organisme se tend et l'angoisse devient difficilement contrôlable. Les conséquences sont les suivantes : maux de tête, douleurs abdominales, baisse du niveau d'énergie.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
La somatisation de l'anxiété est un type de somatisation qui se produit normalement lorsque notre anxiété, prolongée pendant de longues périodes, s'exprime par une douleur physique qui n'a pas réellement de causes organiques apparentes mais est plutôt une représentation d'une condition psychologique altérée.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) est recommandée si les problématiques sont liées à des dysfonctionnements interpersonnels. La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier notamment dans les troubles anxieux et les TOCs.
des maux de tête récidivants et violents ; une fatigue extrême ; une perte de poids rapide et inexpliquée ; des symptômes persistants.
La camomille, souvent utilisée sous forme de tisane, peut également être utilisée sous forme d'huile essentiel pour ses propriétés apaisantes aidant à diminuer les tensions et les angoisses.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet.