La population mondiale continuerait à croître fortement, atteignant 9,77 milliards en 2050 et 11,18 milliards en 2100 contre 7,55 en 2017 ; dans la variante haute (avec un demi-enfant de plus par femme en moyenne) la population atteindrait même 10,8 milliards en 2050 et 16,5 en 2100.
Surpopulation ou extinction : en 2030, nous serons 8,5 milliards sur Terre | National Geographic.
Une population mondiale qui, certes, tend à se stabiliser, mais qui exerce néanmoins une pression globale forte sur la planète. Ainsi, depuis 1987, l'humanité consomme plus de ressources par an que la terre est capable d'en produire pour la même période.
L'Europe réduite de moitié
De même, en prolongeant la tendance actuelle, la population indienne grimperait à 1,54 milliard d'habitants en 2050 tandis que la Chine verrait la sienne reculer à 1,17 milliard. La France compterait alors 62,3 millions d'habitants et l'Allemagne 70,3 millions.
Une diminution qui peut être expliquée par nombre de facteurs : l'intégration des femmes dans le marché du travail, la hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches, un meilleur accès aux soins, à la contraception et à l'éducation dans le monde, ou encore la crise du coronavirus qui a accentué la tendance.
Si la population mondiale continue d'augmenter, c'est en raison de l'excédent des naissances sur les décès – les premières sont près de trois fois plus nombreuses que les seconds.
Des prévisions qui ne colleraient pas à la réalité. Alors que les Nations Unies prévoient que nous serons plus de huit milliards d'habitants sur Terre au 15 novembre 2022, pour atteindre, en 2100, 10,4 milliards d'individus sur la planète, ces projections sont remises en question.
Selon un rapport publié par l'ONU lundi, c'est le seuil que la population mondiale devrait atteindre en 2050. Sous l'effet de l'allongement de l'espérance de vie et d'une fécondité toujours importante dans plusieurs régions du monde, on passerait ainsi de 7,7 milliards à 9,7 milliards d'individus en 30 ans.
Avec une population estimée à 1,5 milliard d'habitants, la Chine est le pays le plus peuplé du globe.
En 1950, soit cinq ans après la création de l'Organisation des Nations Unies, la population mondiale était estimée à près de 2,6 milliards de personnes. Elle a ensuite atteint 5 milliards d'individus en 1987, puis 6 milliards en 1999.
Au 15 novembre 2022, notre planète comptera 8 milliards d'êtres humains. C'est la projection dévoilée lundi par l'ONU, à travers son département des affaires économiques et sociales.
L'Inde devrait ravir le titre de pays le plus peuplé de la planète à la Chine d'ici 2025, selon des projections du Bureau du recensement américain. Selon ces prévisions publiées cette semaine, en 2025 l'Inde comptera 1,396 milliard d'habitants, et la Chine 1,394 milliard.
En novembre 2022, la population humaine mondiale devrait atteindre les 8 milliards d'habitants, d'après les estimations de l'ONU. Le cap des 7 milliards avait été franchi en 2011. Elle aura été multipliée par 4 en un siècle, passant de 2 milliards en 1922 à 8 en 2022.
À l'aube de l'agriculture, environ 8.000 ans avant Jésus-Christ, la population du monde se situait aux alentours de 5 millions.
La surpopulation peut être atténuée par le contrôle des naissances; certaines nations, comme la République populaire de Chine, ont recours à des mesures strictes pour réduire les taux de natalité.
Les villes situées dans l'hémisphère Nord sont celles qui vont connaître les évolutions climatiques les plus spectaculaires au cours des trente prochaines années. Londres, Madrid, Zurich et Paris font partie du lot.
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023. C'est le seul pays du palmarès des 20 nations les plus pauvres de la planète à afficher un PIB par habitant inférieur au seuil de 400 dollars. Il est suivi du Sierra Leone et du Malawi.
Démographie : l'Afrique sera le continent le plus peuplé en 2050.
Le problème, c'est tout simplement le vieillissement de la population, alors que ces pays ne veulent plus faire appel à l'immigration. Le taux de fécondité en France est tombé à 1,87 enfant par femme. Ça veut dire que la population n'augmente plus.
Il s'explique notamment par un faible taux de natalité, une espérance de vie tournant autour de 72 ans, un système de soin inégal et des vagues d'émigration.